Pas transcendantal ni révolutionnaire mais les nouveautés sont appréciables pour revenir dans la course face à la concurrence. Le centre de contrôle et la mise à jour automatique des applications sont pour moi les deux plus grandes évolutions.
C’est depuis hier soir 19h00 que nous, français, pouvons enfin goûter aux joies du nouvel iOS 7 développé par Apple. Pour rappel, cette dernière mouture est compatible uniquement avec :
Les iPhones 4, 4S, 5, 5C et 5S. Les plus anciens devront se contenter de leur iOS actuel (6.1.3 au mieux).
Les iPad 2, iPad Retina et iPad Mini
Et c’est là que ça fait mal, l’iPod Touch 5ème génération UNIQUEMENT
Inutile de vous dire que depuis hier soir, les serveurs d’Apple se prennent de sacrées claques et il n’est pas rare de devoir attendre près de 5 heures voire plus pour compléter le téléchargement des quelques 700 Mo sur iPhone 4S (et plus d’1,3 Go sur iPad).
Une fois le cap franchi, faisons le tour des principales nouveautés / améliorations qui vous changeront la vie (ou pas) !
Design
Bien évidemment, c’est avant tout le nouveau look d’iOS 7 qui retiendra en premier votre attention. Exit le skeuomorphisme cher à Apple depuis le début d’iOS (mais aussi sur Mac OS), il est désormais question de « flat design », c’est à dire un style graphique dénué de tout relief, minimaliste, mettant l’accès sur la lisibilité et la simplicité. J’entends déjà certains d’entre vous crier au plagiat de Microsoft avec son interface « Modern UI » introduit par Windows 8. Vous n’avez pas entièrement tord… Apple ne peut pas toujours dicter la mode. Même Google s’est mis au flat design ! Je le trouve tout de même assez plaisant ce design. Propriétaire de l’iPhone depuis le premier du nom en 2007, cela permet d’apporter un peu de fraîcheur.
Centre de notifications
Le centre de notifications, qui apparaît lorsque vous glissez votre doigt de haut en bas, a été revu et corrigé. Désormais doté de trois onglets, il vous donne une vue de votre journée (météo et calendrier) ainsi que les notifications usuelles (push d’applications, appels manqués, SMS reçus).
Centre de contrôle
C’est sans nul doute la nouveauté que j’attendais le plus ! Disponible depuis des lustres pour les appareils jailbreakés (via SBSettings), Apple a enfin eu la bonne « idée » de piquer le concept et de l’intégrer nativement à son OS. Vous pouvez donc désormais accéder à tout moment aux commandes de réglages (WIFI, mode avion, bluetooth, etc.) et aux apps utiles (calculatrice, lampe torche) d’un simple mouvement de doigt du bas vers le haut, y compris lorsque l’iPhone est verrouillé. Enfin !
Dossiers d’applications
Marre de vous trimbaler trois dossiers « Jeux » et deux dossiers « Utilitaires » sur votre page d’accueil à cause de la limitation de 12 applications par dossier ? Apple vous a entendu ! Cette fois encore, cette « innovation » est directement inspirée du mode du jailbreak (via InfiniFolders) et vient doter les dossiers d’un système d’onglets. Vous pourrez maintenant stocker une flopée d’applications par dossier de manière illimitée… ou presque. Apple a fixée cette limite à 135 applications par dossier, de quoi voir venir tout de même.
Gestion du multitâches
Un double clic sur votre bouton « Home » et vous faites apparaître le nouveau menu de gestion du multitâches d’iOS 7. Désormais présenté sous forme de cartes (qui a dit que ça ressemblait à Cards d’HP Palm OS ?), il vous suffit de glisser votre doigt vers la gauche/droite pour passer d’une application à l’autre. De la même façon, balayez l’application vers le haut pour la clore pour de bon.
Mise à jour des applications
Une nouveauté en toute transparence pour vous faciliter la vie : la mise à jour de vos applications seront désormais automatique ! Plus besoin de lancer l’AppStore pour exécuter vous-même les mises à jour, iOS 7 s’occupe de tout. « Horreur ! Mon iPhone va me bouffer tout mon forfait 3G à se mettre à jour quand je suis dans le bus ? » Et bien non. iOS installe les mises à jour aux moments les plus propices en termes d’économie d’énergie. Par exemple, lorsque l’appareil est connecté en Wi-Fi tranquillement chez vous.
Safari
Première nouveauté, Safari intègre maintenant un seul et unique champ de recherche. Ce dernier interprétera aussi bien vos adresses web que vos recherches Google, Yahoo, Bing.
Seconde nouveauté, le mode plein écran (déjà disponible sur iOS 6) sera désormais le mode par défaut de votre navigateur. Ainsi, lorsque vous déroulerez vos pages web, le champ de recherche et la barre d’outils feront place nette pour que vous puissiez profiter pleinement de votre écran.
Pour les webaddicts, la limite de huit onglets ouverts simultanément imposée par iOS 6 pouvait s’avérer frustrante. iOS 7 lève cette limite ! D’autre part, les onglets ouverts apparaissent maintenant sous la forme de carte que vous pourrez réorganiser à votre guise. Pour fermer un onglet, glissez le simplement vers la gauche.
FaceTime
L’application de vidéo-chat FaceTime bénéficie désormais d’une application bien dédiée sur iPhone, comme c’était déjà le cas sur iPad. Innovation : vous pouvez désormais FaceTimer uniquement avec l’audio sans la vidéo. C’est idiot me direz-vous. Pas tout à fait: cela vous permettra d’appeler vos proches gratuitement depuis l’étranger à partir d’une bonne Wi-Fi par exemple.
Des innovations pour bobo hipster top tendance
En terme de « petites innovations mais qui font toujours plaisir parce que c’est cool » il y a l’application Météo qui désormais s’anime pour vous montrer le temps qu’il fait. Vous pouvez aussi lever la tête et regarder le ciel, ça marche aussi.
Apple a pensé aussi à intégrer un certain nombre de filtres photo top tendance façon Instagram directement dans les applications Photos et Appareil photo. Il vous sera donc possible de faire des photos de votre cheesecake de chez Starbuck avec un filtre psychodramatic-sepia-post-sixties. Toujours dans l’esprit d’Instagram, l’appareil photo vous permet également de faire des photos carrées sans recadrage, de quoi coller directement avec le format imposé par Instagram.
Il sera aussi possible d’animer vos fonds d’écran en choisissant parmi une sélection de fonds mis à disposition par Apple. J’ignore s’il est possible d’en télécharger d’autres car à part des bulles de couleurs différentes, le choix n’est pas énorme…
Et dernier nouveauté que j’aborderai ici qui ravira les plus bricoleurs d’entre vous : l’arrivée d’un niveau à bulles intégré dans iOS 7 ! Et c’est bien évidemment en tout logique qu’Apple a intégrée cette nouvelle fonctionnalité au sein même de l’application Boussole (wait…. what ?!).
Bilan pour ceux qui ont la possibilité d’upgrader sous iOS 7 : faites le, les nouveautés, bien que non révolutionnaires, sont tout de même fort appréciables. Et contrairement aux versions bêta, la version finale semble plutôt stable (pour le moment) et tourne même plutôt pas mal sur un iPhone 4 ! Pour ce qui est de l’autonomie, je n’ai pas encore assez de recul pour voir une vraie différence. De toute façon, mon iPhone 4S avait déjà quelques faiblesses de ce côté, même sous iOS 6, après seulement 2 ans d’utilisation…
Petit NAS basique, peu cher mais qui n’offre que des fonctions à la hauteur de son prix.
Petit bémol sur le bruit émis par le ventilateur.
Retour aux sources avec un test geek aujourd’hui: le test du NAS DNS 320 LW de chez D-Link dans sa version blanche (W pour white).
Alors pourquoi tester ce NAS spécifiquement plutôt qu’un autre me direz-vous ? Tout simplement car j’ai eu l’occasion d’en posséder un pendant 3 mois et les offres promos le concernant fleurissent de plus en plus sur la toile. L’occasion pour moi de vous faire part de mon retour d’expérience avant que vous ne franchissiez le pas.
Je vais passer sur les généralités (qu’est ce qu’un NAS, à quoi ça sert, comment ça marche, etc.) et vous laisserez lire un excellent article de nos confrères Cachem sur le sujet.
Si vous avez répondu « Oui » à la question « Ai-je besoin d’un NAS ? » alors la suite est pour vous.
D-Link nous propose ici un NAS compact et élégant, disponible dans un écrin blanc ou noir. Il est important de distinguer cette nouvelle gamme de NAS 320 L avec son prédécesseur le NAS DNS-320 tout court : le nouveau 320 L est plus puissant (1Ghz vs 800mhz, 256Mo de RAM vs 128Mo), plus compact et, semblerait-il, plus silencieux. Je reviendrai sur ce point un peu plus loin.
Ce nouveau NAS intègre surtout la dernière fonctionnalité à la mode : le myCloud de D-Link !
Cette fonction permet d’accéder aux fichiers partagés avec les applications gratuites pour iPhone, iPad et smartphones Android, quelque soit l’endroit où vous vous trouvez. Ces applications sont téléchargeables sur l’Apple Store (avec iTunes) pour la version sous iOS et sur Google Play pour l’application Android. Elle permet aussi de sauver les photos stockées sur le mobile vers le support de stockage connecté au routeur, à l’instar des célèbres Dropbox ou encore iCloud.
Au déballage, le packaging est classique : le boitier NAS en lui même, les manuels et cd d’installation, l’alimentation, le câble RJ45 et deux poignées à visser sur vos disques dur afin de faciliter l’extraction du NAS. Bonne idée.
On y insère deux gros disques de 2 To chacun, tant qu’à faire, et on prendra soin d’activer le RAID1 lors de la configuration. J’ai tenté d’accéder directement à l’interface d’administration via l’adresse IP du boitier mais rien à faire, obligé de passer par l’assistant de configuration (disponible sur le CD) pour pouvoir enregistrer mon NAS chez D-Link, faute de quoi le cloud ne serait pas actif. Au passage, l’assistant de configuration n’est pleinement opérationnel que sous Windows, Mac users, passez votre chemin ! D-Link se défend de fournir une version de l’assistant sous Mac. Pour l’avoir essayé, c’est une sombre daube. Heureusement que le PC de madame sous Windows 7 était à portée de main pour cette première configuration.
Après m’être battu une poignée de minutes pour faire reconnaître mon NAS par l’assistant (erreur inconnue, NAS non détectée, etc.), j’arrive alors sur la page d’administration avec un premier contact désagréable.
L’interface est basique, elle propose différents raccourcis personnalisables afin d’atteindre les paramètres de configuration du NAS.
Serveur FTP, DLNA, téléchargement autonome de torrents, sauvegarde sur Amazon S3, … sont d’autant de fonctionnalités qu’offre ce NAS D-Link.
Il a fallu pas moins de 72 heurs pour que le NAS scanne et indexe l’ensemble de ma bibliothèque musicale et vidéos. Et grande fut ma déception lorsque j’ai constaté qu’il fallait un rescan complet du NAS à chaque ajout de musique ou de vidéo… Quelle erreur de conception inacceptable !
Aucune remarque désobligeante concernant le serveur FTP et le client torrent qui fonctionnent tout deux correctement. Dommage que l’outil ne soit pas capable de renommer les fichiers et les classer de manière autonome une fois le téléchargement terminé. Mais j’en demande peut être un peu trop.
J’ai eu le plaisir de tester également la sauvegarde Time Machine de mon Macbook sur le NAS de manière automatique, sans souci, bien que l’interface d’administration du D-Link ne soit pas la plus ergonomique qui soit.
Pour les plus bidouilleurs d’entre vous, il existe une communauté plus ou moins active autour des NAS de la marque. Il est ainsi possible d’y installer une surcouche applicative (FFP pour Fonz Fun Plug ou encore une variante de Debian Squeeze) afin d’étendre les possibilités de votre NAS. Ces manipulations étant officieuse, elles peuvent être fatales pour votre matériel en cas de soucis, à réserver donc aux plus avancés. Toutes les infos sur le forum Hardware.fr ou encore le site Bidouilles-numeriques qui propose des tutoriaux très complets, dédiés au DNS 320 L.
Un des défauts les plus gênants de ce NAS provient du bruit produit par le boitier dans son ensemble:
Le ventilateur est thermorégulé par le boitier mais il a la fâcheuse tendance à se lancer très voire trop régulièrement.
Le point précédent ne serait pas si gênant si seulement ce même ventilateur avait la qualité d’être silencieux. Ce n’est pas le cas, le bruit du ventilateur à pleine puissance est aigu et soutenu, rendant le choix de l’emplacement du NAS assez stratégique lorsque vous aborderez cette question
Les vibrations des disques dur ne sont pas (ou très mal) amortis par le support du boitier. Ainsi, elles seront directement transmises au meuble sur lequel le NAS sera posé. Désagréable.
La fonction d’économie d’énergie du NAS force l’arrêt des disques après un temps donné. Or le NAS semble devoir accéder à ces mêmes disques plutôt régulièrement (et parfois de manière incompréhensible) ce qui fait redémarrer la rotation. Un redémarrage de disque = un bruit supplémentaire.
Ces petits zones d’ombres m’ont finalement poussées à me séparer de ce NAS D-Link seulement 3 mois après en avoir fait l’acquisition. J’ai depuis remis mes disques dans un boitier NAS de chez Synology, la Rolls Royce des marques de NAS selon moi. Interface ultra ergonomique, configuration facile, communauté active et pléthores d’applications étendant les possibilités du NAS à portée de main, on est à l’opposé extrême de ce que j’ai pu trouver chez D-Link. Le hic : les boitiers nus chez Synology démarre au tarif de 150€, là où le D-link 320 L se vend avec au moins un disque de 1 voire 2 To au même prix. Nous aurons peut être l’occasion d’en rediscuter plus tard lors d’un prochain test
Toutefois, si vous ne recherchez pas de fonctionnalités avancées, que vous avez un budget limité, qu’un NAS rime avec « disque réseau offrant des données accessibles par toute la famille » et rien de plus, D-Link offre une prestation tout à fait convenable pour un tarif plutôt contenu. Soyez juste rigoureux lors du choix de l’emplacement du boitier, l’idéal étant de le placer dans une pièce de vie peu passante (bureau, arrière cuisine, etc.)
Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint. Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint.
On sort des sentiers battus avec un essai peu commun. Aujourd’hui, je m’attaque au marché nébuleux de la literie !
Savez-vous qu’au cours de votre vie, vous passerez environ un tiers de votre temps dans votre lit ? Pour faire la sieste, pour cocooner ou pour toute autre activité diurne ou nocturne… autant s’équiper convenablement pour prévenir tout problème de dos ou d’insomnie !
Autant il y a beaucoup d’éléments sur lesquels il est possible de lésiner sur la dépense, autant devoir mettre les moyens pour s’équiper convenablement d’une literie digne de ce nom, je ne peux que vous y encourager.
N’ayant trouvé quasiment aucun retour sur la marque de literie SOMBED sur la toile, il était temps d’y mettre mon grain de sel et de faire profiter à la communauté de mon essai.
Sur le marché de la literie, une quantité impressionnante de marques se disputent les parts de marché, vantant leurs innovations maison et leurs bienfaits pour vous offrir le plumard le plus doux, le plus aéré, le plus ferme, le plus ergonomique…
Bien évidemment, il y a d’abord les grandes marques que tout le monde a au moins entendu un jour ou l’autre : Epeda, Simmons, Dunlopillo, Bultex, Sealy, j’en passe et des meilleurs. Et toute une ribambelle de marques de distributeur, moins connues, qui inondent le marché notamment sur internet.
En 2011, le géant de la distribution en ligne Pixmania a décidé de diversifier sa gamme de produits en lançant ambitieusement sa marque de literie maison: Sombed. La marque Sombed propose des produits de fabrication 100% française et traditionnelle, avec une gamme de 250 références. Elaborée sur mesure et en exclusivité par les spécialistes literie de Pixmania, elle se veut d’un excellent rapport qualité/prix. De plus, la literie Sombed est expédiée sous 24-48h lorsque l’article choisi est en stock. A souligner qu’avec Sombed, c’est la première fois que Pixmania fait fabriquer ses propres produits.
Une marque jeune mais qui souhaite mettre en avant la qualité et la tradition française dans ses produits: parfait alors, moi qui cherchait un nouveau sommier 160 x 200 cm pour aller avec mon nouveau matelas Simmons Lotus (acheté en magasin parce que oui, il FAUT tester les matelas en magasin avant d’acheter), je ne peux que donner une chance à Sombed en vu de l’acquisition d’un sommier. En effet, difficile de résister à l’offre : là où les grandes marques précités plus haut débutent leurs gammes de sommier 160*200 aux alentours de 350/400 €, Sombed propose ses sommiers tapissier aux alentours de 200/250€ dans les mêmes dimensions. Mieux, pendant les soldes été 2013, j’ai décroché un sommier Sombed tapissier 160*200 à 99€ seulement ! A ce prix, inutile de préciser que l’hésitation a été courte.
Autre point sur lequel Pixmania fait fort, ce sont les frais de livraison. Là où d’autres grands distributeurs (CDiscount pour ne pas le citer) vous facturent plus de 50€ de frais de livraison pour ces articles dits encombrants, Pixmania s’engage à vous livrer votre sommier de 2 mètres par transporteur en moins de 7 jours pour « seulement » 20,89 €. Banco, je signe et dégaine ma carte pour commander.
Commande passée le samedi soir, livraison le mercredi d’après par transporteur privé (Adrexo dans mon cas). Première surprise à la livraison, le sommier tient dans deux longs et étroits cartons de deux mètres de long sur une vingtaine de centimètres de large. Fichtre, il va falloir monter le sommier entièrement…
On déballe, on assemble les bouts de bois, on visse pendant des heures jusqu’à se faire des ampoules, on met la housse immettable et on a enfin son sommier « tapissier » . Je remarque que la qualité du bois utilisé pour les lattes me semble assez pauvre, on est loin des lamelles de bois nobles et bien taillés et plus proche du bois de cagette. On manque de se manger des échardes à chaque manipulation, dommage.
Pour l’anecdote, je n’ai pas réussi à enfiler entièrement la housse, ou plutôt à la zipper autour du sommier. En effet, le zip m’est resté dans la main au bout du deuxième et dernier essai… Tant pis, la housse sera juste enfilée comme un drap sur la structure.
Une fois redressé, j’y installe un ancien matelas de la bonne dimension pour servir de couchage d’appoint aux beaux parents le temps d’un week-end. A leur départ, je soulève le sommier pour constater qu’une latte n’a déjà pas survécu au simple test du couchage d’appoint pour deux personnes. Déception. Une réparation express à la colle à bois s’impose donc.
J’en viens à penser que la qualité se mérite et qu’à 100€, pensant faire une excellente affaire, je ne pouvais espérer avoir un sommier de qualité digne de ce nom. Je n’ai pas eu l’occasion de tester les matelas de la marque mais cette mauvaise expérience ne m’en donne guère l’envie. D’autant plus que je maintiens mes propos dit plus haut : autant acheter un sommier sur internet, ça peut passer; autant un matelas, CA SE TESTE EN MAGASIN ! Quitte à essayer de retrouver exactement la même référence sur internet par la suite mais rien n’est moins sûr. En effet, j’ai remarqué que beaucoup de grandes marques éditent des références distinctes pour les distributeurs locaux et le marché en ligne. Ainsi, difficile de retrouver le même matelas vu chez Conforama/But une fois chez soi sur son ordinateur. Mesquin mais malin.
Tant pis, mon nouveau matelas Simmons ira sur mon ancien sommier et ce nouveau sommier Sombed gardera son titre de sommier d’appoint pour la chambre d’amis, avec ses 12 lattes restantes il pourra toujours se targuer de pouvoir accueillir encore quelques convives…
Décidément les stickers sont à la fête en ce moment et nous avons aujourd’hui le plaisir de partager avec vous le test d’un skin (comprenez « déguisement » ou « seconde peau ») pour iPhone. Après avoir décoré votre Macbook en faisant votre shopping chez Stickers2ouf ou encore i-Stickers sur nos conseils éclairés, avez-vous peut être envie de récidiver en rajoutant une touche colorée à votre smartphone ? C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui avec le test du skin complet pour iPhone « StickerBomb » de chez Stickers2ouf.
Comme à son habitude, Stickers2ouf ne rompt pas avec sa rapidité d’expédition des commandes exemplaire. Moins de 24h après confirmation d’envoi, l’enveloppe est dans votre boîte aux lettres !
Dans l’enveloppe, rien de plus simple, le pack de stickers est livré dans son sachet avec une petite chiffonnette qui vous servira à dépoussiérer le terrain avant de vous lancer à l’ouvrage.
La pose du skin ne pose aucune difficulté particulière, le vinyle utilisé pour la fabrication des stickers est de qualité et se colle/se décolle sans résistance. Bien que la fiche descriptive indique l’utilisation de vinyle de marque 3M (référence de longue date sur le marché), nous avons reçu notre pack sur du vinyle de la marque Arlon. Peu connue en France, cette marque propose tout de même une large gamme d’imprimables de qualité.
N’hésitez donc pas à réajuster vos collages pour avoir un résultat parfait. Un bon résultat est d’autant plus facile à obtenir car la découpe des différents éléments est précise, les raccords sont parfait au millimètre près. De même pour les ouvertures (bouton de mise en silencieux, port jack, enceintes, etc.), l’emplacement des trous est parfaitement ajusté, aucun problème de décalage à relever.
Une fois le collage terminé, le résultat est flatteur mais une question nous vient à l’esprit : mais à quoi peut donc servir le dernier sticker restant ? Le sticker prend, théoriquement, l’emplacement de l’écran mais difficile de l’utiliser sans rendre l’iPhone inutilisable !
Seconde remarque : mais comment vais-je faire pour retirer ma carte SIM le jour où j’aurais besoin de la changer ? En effet, si Stickers2ouf a bien pensé à faire les bonnes découpes pour les différentes ouvertures nécessaires à l’utilisation quotidienne de votre iPhone, il semblerait que l’emplacement de la carte SIM soit passé à la trappe lors de la conception… Dommage.
Autrement, rien à redire, Stickers2ouf offre cette fois-ci un produit de grande qualité à la découpe précise. A voir maintenant la pérennité du vinyle avec le temps, les frottements et l’usure.
Notez que Stickers2ouf, contrairement à beaucoup de revendeurs d’articles du même acabit, est un fabricant et distributeur de ses propres produits. Le marchand est alors responsable et garant de la qualité de ses propres produits. A l’écoute des remarques des clients, n’hésitez pas à leur faire part de vos suggestions d’amélioration (à l’image de notre test du Domo-kun pour Macbook dont le style de découpe a été modifié et amélioré depuis notre test l’année dernière).
Si vous souhaitez vous aussi tenter l’expérience, vous trouverez une gamme complète de stickers pour iPhone sur le site du marchand. Pour le moment, seul notre modèle en test (StickerBomb, 14,95 €) permet un covering complet du smartphone d’Apple.
Qualité de produit à la hauteur pour des produits à prix serrés. On regrettera le manque de facilité de la procédure de pose, peu détaillée dans la notice vaguement traduite en français.
Marre de la grisaille de votre MacBook tout aluminium, de votre iPhone tout noir ou de votre iPad tout blanc ? Les stickers sont là !
La tendance est apparue il y a déjà quelques années et j’avais abordé longuement le sujet avec vous l’année dernière en cherchant à donner une petite touche de fantaisie à mon Macbook Air.
A l’époque, j’avais été déçu par deux points :
La qualité de la découpe du sticker, plutôt brouillon et non conforme au descriptif de l’article sur le site marchand
Le prix
Ayant depuis changé de machine, j’ai été contraint de retirer le sticker Domo-kun afin de fournir à mon acheteur une machine vierge. Après l’achat d’un nouveau Mac, je me suis retrouvé moi même avec une nouvelle machine grise et tristounette. Il était temps d’y remédier grâce aux stickers du site i-sticker.fr
Pour redécorer mon Macbook Air flambant neuf, j’ai opté cette fois-ci pour un sticker plus imposant que mon chétif Domokun de l’époque.
Reçu dans une enveloppe en courrier suivi, le sticker est accompagné d’un film de transfert permettant l’installation sur votre laptop bien aimé ainsi qu’une brève note d’utilisation vaguement traduite. Pour autant, pas besoin d’avoir un Bac+5 pour réussir la pose, il suffit d’un peu de rigueur et de dextérité et le tour est joué.
Etape 1 : on déballe et on dépoussière son Macbook avec un chiffon sec pour éviter d’y coller trop de cochonneries
Etape 2 : On lit la notice et on y lit qu’il faut appliquer soit même le film de transfert sur toute la surface du sticker. Allez-y tout doucement, prenez votre temps pour éviter toute bulle d’air.
Astuce du chef : utilisez une carte (bancaire ou de fidélité) pour « maroufler » toute la surface du sticker afin de s’assurer qu’il collera bien sur le film de transfert sans se déchirer lorsque vous allez peler l’autocollant.
Pour les plus assidus d’entre vous, vous remarquerez que cette étape ne faisait pas partie du collage de mon précédent sticker DomoKun de chez Stickers2Ouf. En effet, le sticker m’était livré préalablement filmé, il n’y avait plus qu’à peler l’autocollant et à l’appliquer sur l’appareil. J’ignore par contre si cela est à généraliser à l’ensemble des stickers vendus chez Stickers2ouf.
Etape 3 : Placez le sticker sur votre Macbook et allumer le logo. Par transparence, centrez le sticker comme vous le souhaitez par rapport au logo de la pomme.
Etape 4 : Une fois que vous êtes sûr de votre coup, décollez délicatement le film de transfert pour le coller directement sur votre Macbook. De même, utiliser une carte pour maroufler (Valérie Damidot sors de ce corps !) toute la surface du sticker pour qu’il adhère bien à votre portable.
Etape 5, ultime étape : Une fois le film entièrement collé sur votre Macbook, pelez délicatement le film en s’assurant que le sticker ne se décolle pas en même temps. Ca y est, vous y êtes !
TADA !
Vu le niveau de détail du sticker, ce dernier a nécessité beaucoup plus d’attention lors du collage que lors de ma précédente expérience. Malgré mille précautions, j’ai échoué à un millimètre près la perfection, mon logo étant légèrement décalé du centre du torse, sans gravité.
Du côté des réjouissances, je suis extrêmement satisfait du rendu final et surtout de la qualité de la découpe du sticker. La découpe est nette, sans bavure ni imprécision comme j’avais pu le constater sur le Domo-kun, rien à redire sur ce point. Le seul regret, non imputable directement au sticker en lui-même, reste la relative difficulté de la pose qui nécessite un poil de rigueur pour ne pas gâcher le rendu final.
Si vous êtes tenté par l’expérience, c’est sur le site i-stickers.fr que ça se passe : grand choix de stickers pour Mac, iPad, iPhone, en noir et blanc ou couleur pour un prix généralement plus contenu que pas mal de sites marchands similaires.
Apple a dégainé sa nouvelle gamme d’ultrabooks, ces ordinateurs portables nouvelle génération dont la finesse n’est plus à démontrer (3 mm sur le bord le plus fin !). Mouvement initié par le MacBook Air premier du nom présenté en 2008, cet OVNI dans le monde du portable n’a cessé de renforcer ses points forts (légèreté, finesse, autonomie) en y intégrant à chaque renouvellement de gamme les dernières technologies du monde hi-tech.
La dernière fournée présentée lors du WWDC de juin 2012 se positionne comme la 6ème génération du MacBook Air. Ces six générations ont-elles forgées l’ultraportable ultime qui vous fera craquer ? Petite revue de la machine pour vous éclaircir les idées.
Ce que vous réserve cette fournée 2012
Ce modèle 2012 est en tout point similaire esthétiquement à ces deux grands frères sortis ces deux dernières années. Un châssis unibody (d’une seule pièce d’aluminium) inauguré en 2010 qui augmente la résistance, la finesse et la légèreté par rapport à la première mouture, large trackpad en verre, 2 ports USB, un port ThunderBolt/mini DisplayPort, une sortie audio. D’apparence, ce nouveau Macbook Air ne révolutionne pas le design de la gamme, la seule différence notable se situe au niveau de la prise d’alimentation qui introduit le nouveau connecteur MagSafe 2. Plus plat mais aussi plus large, ce dernier n’offre aucun changement transcendant à l’utilisation. Pire, le connecteur semble même plus fragile que la génération précédente, dommage…
Les vraies nouveautés se trouvent dans les entrailles de la bestiole : nouveau processeur, nouveau SSD, autonomie à la hausse.
La fournée 2012 s’équipe de la troisième génération de l’architecture Intel Core baptisée du doux nom d’Ivy Bridge. Les nouveautés de cette génération de plateforme : une gravure plus fine à 22nm, une puce graphique HD4000 annoncée comme 2 fois plus rapide que la précédente HD3000 décevante et, last but not least, l’USB 3. En effet, ce connecteur nouvelle génération commence à s’implanter et à se répandre chez les constructeurs mais c’est une nouveauté inédite dans le monde d’Apple. Autre évolution plus anecdotique : le design des ventilateurs internes du MacBook Air ont été ré-étudiés, à l’image du MacBook Pro Retina, afin de permettre un refroidissement optimal et une réduction du niveau sonore. En comparaison avec mon « ancien » MacBook Air de 2010, en cas de très fortes sollicitations du processeur (et donc du système de ventilation associé), le bruit dégagé par les ventilateurs est moins aigu, moins strident et plus aisément supportable. Un détail qui a tout de même valu un travail poussé de la part des ingénieurs d’Apple. On apprécie.
Petite cerise sur le gâteau : Apple permet d’opter pour une option à 8Go de RAM sur sa dernière gamme de MacBook Air, appréciable pour voir venir les choses quand on connait le manque d’évolutivité sur ce type de machine.
Pour ma part, j’ai craqué pour le modèle suivant :
Core i5 (3427U) cadencé à 1,8 GHz
8 Go de RAM (4Go de base, option à 100€ pour passer à 8Go)
Ecran 1 440 x 900
256 Go de SSD. Je n’ai pas osé l’option SSD 512 Go qui ajoute 500€. Ça fait mal…
Puce graphique Intel HD 4000 à 350 MHz (ou 1,05 GHz en pointe).
2 ports USB 3 (rétrocompatibles avec l’USB 2)
1 port Thunderbolt (qui fait office de sortie vidéo HD également)
1 lecteur de cartes SD
1 webcam FaceTime HD 720p
1 microphone sur la gauche, 2 haut-parleurs stéréo et une sortie casque
Quelles différences avec la gamme 2010 ?
Utilisateur de MacBook depuis 2006, j’ai changé de machine quatre fois en sept ans, en faisant un gain de puissance assez impressionnant à chaque fois. Processeurs plus puissants, performances graphiques à la hausse, toujours plus de RAM, accès disque plus rapide, etc. ces évolutions successives m’ont permises de rester dans la course dans l’utilisation de mes logiciels photo toujours plus gourmants (Adobe Lightroom et Photoshop) et de mes sessions de jeux occasionnelles. Le passage du MacBook Air 2010 au MacBook Air 2012 ne déroge pas à la règle et apporte son lot de nouveautés donnant un peu de fraîcheur et de confort à l’utilisation de mon portable :
Passage d’un vieillissant Core 2 Duo Penryn 2,0 Ghz au nouveau Core i5 Ivy Bridge 1,8 Ghz. Pour les novices, rappelons que ce processeur est un dual core mais est capable de simuler quatre coeurs « logiques » grâce à l’Hyperthreading. De plus, le Turbo Boost est capable d’une fréquence ponctuelle de 2,8 GHz sur un seul coeur.
Passage de 4 Go de RAM DDR3 à 8 Go
Passage d’une carte graphique nVidia 320M à une puce graphique intégré Intel HD4000
Adoption de la norme USB3
Passage d’une webcam VGA à une résolution 720p
Enfin, adoption du clavier rétro éclairé!
En effet, sur ce dernier point, Apple avait fait preuve d’une fourberie incompréhensible (comme ils savent si bien faire) : les MacBook Air ont, depuis le lancement en 2008, revendiqués la présence d’un clavier rétro éclairé offrant un confort de frappe même dans la pénombre… A l’exception de la génération 2010, au moment de l’introduction du nouveau chassis Unibody où Steve Jobs a décidé de passer à la trappe cet atout indéniable.
Performances au rendez vous
Le Macbook Air 2012 n’échappe pas à la règle et le gain de puissance par rapport aux générations précédentes est largement marqué : les tests sont GeekBench montre que l’Intel Core i5 à 1,8 GHz est 6% plus véloce que le MacBook Air haut de gamme de 2011 équipé pourtant d’un Core i7 à 1,8 GHz aussi. Face à un MacBook Pro 13 pouces de 2011 sous sa configuration Core i5 mais avec une fréquence de 2,3 GHz, le nouveau MacBook Air reste 2.5% plus rapide !
C’est sur les performances graphiques où les gains sont les plus notables. Là où la puce intégrée Intel HD3000 équipant la génération 2011 avait déçu et présentait une régression par rapport à la gamme 2010 équipée d’une carte nVidia 320M, la nouvelle puce graphique Intel HD4000 fait faire un bond de performance de 55% par rapport à la gamme HD3000 sur les calculs Open GL et près de 1700 points de plus (5900 VS 4200 pts) sur 3DMark06. Le MacBook Air n’est pas encore la machine de jeu ultime mais il saura vous accompagner même sur les titres récents pour peu que vous ne soyez pas trop gourmands sur les détails et textures. Pour ma part, Diablo 3 tourne comme une horloge avec des détails moyens là où le Macbook air 2010 réclamait un niveau de détail minimal pour offrir une fluidité jouable.
Concernant les applications usuelles, les tests sont unanimes également, cette cuvée 2012 est devant sur tous les points : Aperture est ainsi 12,5% plus rapide, iMovie l’est de 10%, Handbrake a encodé 11% plus vite, Photoshop CS5 a fait 37,5% de mieux que la génération 2011.
Plus que jamais, nous pouvons affirmer haut et fort que ce MacBook Air pourra aisément servir de machine principale (à condition de ne pas être un hardcore gamer) en vous épargnant l’achat d’un ordinateur de bureau. Relié à un écran externe et à un clavier lorsque vous êtes à la maison, ce MacBook Air est tout bonnement impressionnant de puissance !
Grande nouveauté dans le monde Apple : l’introduction pour la toute première fois de la technologie USB 3 sur des produits de la marque pommée. L’arrivée de cette nouvelle norme USB est largement due à Intel qui a décidé d’intégrer l’USB 3 en standard à sa nouvelle plateforme Ivy Bridge. Par effet rebond, les MacBook basés sur cette plateforme en hérite, pour notre plaisir à tous. Pour tester ce nouveau connecteur, j’ai investi dans une clé USB 3 de 32 Go de la marque MemUp et fait quelques copies de fichiers (un lot de petits fichiers puis un gros fichier de 4Go) en comparant avec mon ancienne clé USB 2 Sony de 16 Go. Bilan : les transferts via USB 3 sont en moyenne 2 à 3 fois plus rapide que ceux effectués via USB 2. En matière de débits, j’ai relevé les mesures suivants :
Clé Sony USB 2 – Débit moyen écriture : 15 MB/sec / Débit moyen lecture : 20 MB/sec
Attention donc aux promesses des constructeurs qui crient haut et fort des débits jusqu’à 10 fois supérieur en USB 3 par rapport à l’USB 2. Le rapport de différence est plutôt de l’ordre de 2 à 3, ce qui nous semble déjà largement appréciable.
Autonomie à la hausse, température
Apple nous a promis une belle autonomie sur cette nouvelle gamme de MacBook Air, allant jusqu’à 7h sans besoin de fil à la patte. Un pari difficile quand on voit le gain de performances constaté juste au dessus. D’après nos tests, Apple tient ses engagements et la bestiole ne nous abandonne pas avant sept bonnes heures en utilisation bureautique normale à modérée (luminosité moyenne, rétroéclairage du clavier désactivée, surf sur internet en WIFI en évitant de traîner trop sur des sites gourmands pleins de flash/vidéos, un peu de bureautique Word/PowerPoint).
Pour les mordus de vidéos et de films HD, le MacBook Air vous permettra tout de même d’absorber près de 5h30 de films HD (encodé en mkv 1080p, luminosité moyenne, lecture via VLC) avant de rendre son dernier souffle. C’est près d’une heure et demi de plus que ses grands frères 2010 et 2011 !
Petit plus appréciable : nous n’avons jamais entendu le ventilateur se déclencher autrement que lors du lancement d’un jeu ou du traitement d’un lot important de photos RAW.
Le MacBook Pro a son Retina, et moi, et moi, et moi ?
Côté écran, bien qu’Apple nous ai présenté le sublime écran Retina qui équipera désormais le haut de gamme des MacBook Pro, le MacBook Air ne bénéficie d’aucun changement et hérite directement de l’écran glossy des générations précédentes. Quand bien même ce dernier est excellent aussi bien en terme de luminosité que de colorimétrie face à la flopée d’ordinateurs portables du marché, la vieillissante technologie TN ne fait plus le poids là où les concurrents du MacBook Air implémentent des écrans IPS avec une résolution Full HD (comme Asus avec ses UX). Ainsi, l’écran apparait clairement comme le point faible de cette nouvelle gamme de MacBook Air quasi-parfaite.
Bilan : craquer, pas craquer ?
Je vais essayer d’être le plus rationnel et logique possible dans ce bilan en le présentant sous forme d’un algorithme de décision (geek inside).
Suis-je prêt à acheter Apple ou resterais-je à jamais PC dans l’âme ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
Suis-je mobile ou plutôt sédentaire et pantouflard ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
Le critère « poids » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon passez votre chemin.
Le critère « puissance » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon jetez un oeil aux bonnes occaz’ sur le refurb pour récupérer un MacBook Air reconditionné de la gamme précédente
Ai-je déjà un MacBook Pro / Air des gammes précédentes ? Si oui voir suite, si non FONCEZ !!!!
HTC joue gros cette année : après un cru 2011 en demi teinte avec de nombreux modèles qui n’ont pas su trouver leur public et un chiffre d’affaires en perte de vitesse, HTC a décidé pour 2012 de reconcentrer sa force de frappe dans une gamme unique de téléphones afin de ne plus s’éparpiller avec une nombre improbable de modèles comme on a pu lui reprocher auparavant.
Dès le mois de février au Mobile World Congress 2012 de Barcelone, HTC annonça en avant première sa nouvelle gamme baptisée HTC One. Dans les faits, ce sont trois terminaux distincts dont le HTC One S incarne le rôle de milieu de gamme, derrière le HTC One X et devant le HTC One V.
A la recherche d’un mobile compact, élégant et performant, nous avions été d’emblée séduit par le HTC One S qui semble rassembler tous les critères énoncés précédemment. Ainsi, nous l’attendions de pied ferme afin de pouvoir jouer avec et vous faire part de nos impressions. Après plusieurs semaines d’essais intensifs, l’heure du verdict a sonné.
Tour du propriétaire
Le HTC One S est un smartphone sous Android ICS 4.0.3 disponible en France depuis le début du mois d’avril. Contrairement à la fournée 2011, bien que le téléphone embarque la technologie Beats Audio, vous ne trouverez aucun signe d’écouteurs Beats dans la boite comme ce fut le cas avec le HTC Sensation XE et Sensation XL proposés l’année dernière. Ainsi, le packaging est assez spartiate, on retrouve dans la boite blanche en carton recyclé :
Un kit mains libres stéréo filaire
Un câble micro USB
Un chargeur secteur
Le manuel de démarrage rapide
Comme pour le One X, le One S ne propose pas d’emplacement pour la carte mémoire. Il faudra donc se « contenter » des 16 Go de mémoire interne (dont une partie est déjà utilisée pour le système d’exploitation). En somme, seuls 10 Go restent à disposition de l’utilisateur final… hic !
D’emblée, la finesse de l’appareil surprend : seulement 7,8 mm sur la partie la plus fine et à peine plus sur le reste de l’appareil, le One S est incontestablement le mobile HTC le plus fin à ce jour voire même l’un des smartphones les plus fins du marché (en attendant la concurrence Samsung GS3 et l’iPhone 5 !). Même constat sur la balance, avec ses 119,5 grammes, le HTC One S saura se faire aisément oublié dans votre poche de pantalon.
Au touché, l’appareil respire la solidité et la qualité de fabrication et d’assemblage est exempte de défaut. Le mobile présente un châssis unibody (d’un seul tenant) en aluminium d’excellente facture qui rappellera l’iPhone premier du nom qui reste encore dans le coeur des nostalgiques. Mieux, la version noire dénommée Ceramic Metal offre un traitement supplémentaire à la coque pour lui offrir un touché proche de la céramique. Dans les faits, l’aluminium a été traité via un bain de plasma et des micros arcs électriques de 10000V de manière à renforcer sa structure (4 à 5 fois plus résistant que l’aluminium de base). Le résultat est saisissant: une couleur noir mat sublime et une texture douce et agréable au touché. S’il fallait absolument lui trouver un défaut, il faudra se tourner vers le sens de l’odorat : en effet, le traitement par micro arcs n’est pas anodin et semble laisser un petite odeur de souffre au déballage de l’appareil qui peut rester dans la main les premiers jours et déplaire à certains. J’en conçois, ceci est un détail qui s’estompe rapidement aux fils des jours.
D’après HTC, ce nouveau processus de traitement de la coque est révolutionnaire dans le mode de l’industrie grand public. Ce procédé complexe et coûteux a été longtemps réservé aux domaines scientifiques pointus comme l’aéronautique et l’astronomie. Ainsi dans la théorie, la coque devient quasi inrayable et les différentes traces de doigts se dissipent d’un simple coup de chiffon. Dans les faits, bien que les traces de doigts soient bien plus facile à retirer que sur une coque en plastique glossy, les rayures ne peuvent en aucun cas être écartées et votre joujou ne devra être négligé. Ainsi, plusieurs utilisateurs ont d’ores et déjà remarqués quelques soucis d’écaillements de la couche céramique au niveau des arêtes saillantes de leurs HTC One S. Le problème semble avoir été pris au sérieux du côté d’HTC et, sans avoir émis de communiqué officiel, ces derniers acceptent d’échanger tout modèle touché par le problème durant toute la durée de la garantie.
Même si la version grise, dénommée Gradient Metal, ne bénéficie pas du même traitement par micros arcs, sa coque en aluminium est tout aussi agréable à voir regarder bien que moins plaisante à manipuler.
A l’arrière, HTC met l’accent sur le capteur photo en y agrémentant un cerclage métallisé du plus bel effet, rouge pour la version noire, bleu turquoise pour le modèle gris. Contrairement au HTC One X, ce cerclage semble ici remplir son rôle à la fois d’enjoliveur mais aussi de protecteur pour la vitre du capteur photo. Ainsi, une fois posé sur une table, la verre de l’appareil photo n’entre pas directement en contact avec la surface de support ce qui empêche ainsi les rayures prématurés comme ont pu le subir certains possesseurs du One X.
Se trouve à l’arrière l’appareil photo 8 Mega-pixels (avec un capteur rétro éclairé identique à celui du HTC One X) accompagné d’un flash à LED. La partie haute et basse du dos est composé d’un plastique doux, faisant l’exception par rapport au reste de l’appareil en aluminium. Le haut se détache (avec difficulté) et dissimule l’emplacement microSIM ainsi que l’antenne. A notre plus grand regret, pas de port carte mémoire MicroSD comme à l’habitude. Au centre, le logo HTC est gravé à même l’aluminium, du plus bel effet. Le haut-parleur est quant à lui placé sur la partie inférieure du One S, surmontée par l’inscription Beats Audio (dont la couleur change d’un modèle à l’autre).
Sur les côtés du téléphone se trouvent les touches de volume (à droite) et la prise microUSB (à gauche). Le strict minimum donc. Nous regrettons l’absence d’un bouton pour l’appareil photo qui aurait apporté un plus ergonomique indéniable.
Dans les standards du moment, le HTC One S présente un grand écran de 4,3 pouces adoptant la technologie Super Amoled avec une résolution de 960X540 pixels.
Sur la partie haute de l’appareil, nous retrouvons la grille du haut-parleur, directement percée dans la coque aluminium, qui cache une toute petite diode de notification. Le perçage est fin et permet d’obtenir un résultat esthétique sans compromis. Toutefois, gare aux nombreuses poussières qui viennent très voire trop facilement se loger dans les orifices. La diode de notification s’avère extrêmement pratique pour signaler la réception d’un message/mail ou encore servir de témoin de charge de la batterie. On regrettera toutefois sa puissance relativement faible ainsi que l’absence de possibilité de personnaliser son activation.
A droite du haut-parleur se trouve la caméra frontale avec une résolution VGA, autant dire le minimum syndical pour une visio mais n’en attendez pas de beaux clichés. En condition de luminosité basse, n’en attendez absolument rien du tout.
En façade à droite du logo HTC se trouvent les différents capteurs de proximité et de luminosité, très discret et quasiment impossible à discerner à l’oeil nu, du beau travail de camouflage.
Sur la partie basse de l’appareil, HTC a fait le choix d’intégrer les trois touches tactiles classiques d’Android ICS à savoir les touches retour, accueil et multi-tâche. Lors d’une pression, cette dernière affiche les dernières applications ouvertes, permettant de switcher rapidement entre elles en toute fluidité.
Pour conclure le tour du propriétaire, HTC a réussi le pari de sortir l’un des smartphones les plus fins et les plus beaux du moment. Une vraie réussite esthétique.
Interface et performances
Le HTC One S repose sur la toute dernière version de l’OS mobile de Google, à savoir Android 4 Ice Cream Sandwich dans sa version 4.0.3 dès la sortie de la boite. HTC vient ensuite agrémenter l’interface de base avec sa surcouche maison HTC Sense, ici présentée dans sa version 4.
Bien que n’ayant aucun élément de comparaison avec les autres moutures de Sense, nous pouvons néanmoins annoncer que Sense 4 est un vrai plus ergonomique qui vient décomplexifier le déjà très bon Android ICS de base. Présenté comme un véritable couteau suisse et personnalisable à souhait, HTC Sense vous permettra d’accéder aisément à un panel non négligeable d’outils/widgets/raccourcis qui vous faciliteront la vie.
Bâti sur processeur à dual core, beaucoup craignaient que le One S ne soit déjà hors course avec des performances indignes d’un smartphone de ce début 2012. Détrompez-vous ! Le processeur signée Qualcomm est le fameux Snapdragon S4 dans sa toute dernière mouture (Krait Adreno 225 cadencé à 1.5Ghz). Dans les faits, sans rentrer dans un benchmark rébarbatif et inintéressant pour le commun des mortels, ce processeur bat à plate couture le processeur quad core titanesque du HTC One X haut de gamme dans plusieurs tests de performances ! Autre avantage du dual core : malgré la puissance incroyable qu’ils délivrent, l’autonomie s’en sort avec les honneurs, chose qu’on ne peut affirmer avec le HTC One X aujourd’hui.
Au quotidien, vous apprécierez une fluidité à toute épreuve voire impossible à mettre en difficulté. Navigation web, vidéos YouTube HD, jeux, widgets à gogo, musique et films full HD, nous n’avons pas pu mettre en défaut la vitesse d’exécution de ce nouveau Snapdragon. Même avec des dizaines d’applications lancées en simultanée, nous n’avons pas réussi à mettre à mal la fluidité d’exécution du processeur. Chapeau bas.
Sur Internet, pour peu que la connexion soit bonne, les pages se chargent sans lag même avec le navigateur d’origine. Epaulé par 1Go de RAM, les pages web pleines de contenus Flash ne lui poseront absolument aucun problème. Même le HTC One X avec sa puce quad core ne fait pas aussi bien !
Nous vous conseillerons tout de même d’opter pour l’excellent navigateur Google Chrome qui, même s’il n’accepte pas Flash, vous fera gagner en confort et en ergonomie.
Ecran
Autre différence, en défaveur cette fois-ci, avec son grand frère le HTC One X: l’écran. Point de diagonale titanesque ni de définition ultra fine : l’écran Super Amoled se contente d’une diagonale de 4,3 pouces (tout de même ! à comparer au 3,5 pouces de l’iPhone 4S). Le vrai point faible de l’écran du One S réside dans la définition qui se cantonne à 960 x 540 pixels soit une résolution dite qHD.
L’avantage néanmoins de cette diagonale est d’offrir la possibilité d’une utilisation à une seule main, là où le One X requiert deux mains pour une utilisation optimale. Ce point a, par exemple, été déterminant pour moi lors du choix entre les deux appareils.
Autre avantage : la technologie Super Amoled, contrairement au LCD, offre également un contraste infini avec des noirs profonds et des couleurs très voire même trop saturés. Revers de la médaille, le principal défaut de ce type d’écran réside dans sa capacité à restituer les blancs qui tendent vers le bleu-gris. De plus, l’affichage du blanc est extrêmement consommateur d’énergie sur ce type d’écran. Ainsi, nous vous recommandons d’opter dans la mesure du possible pour un écran coloré ou sombre. A l’essai, les couleurs nous sont parues contrastées sans aller vers l’excès de saturation et les blancs sont blancs ! On est encore loin de l’équilibre des couleurs du LCD mais nous avions déjà connu pire sur ce type de dalle Amoled.
Dernier avantage de cette technologie : les angles de visions sont excellents, proche du 180° !
Toutefois, il nous semble utile de préciser la chose suivante : la technologie Amoled est aujourd’hui composée de deux catégories d’affichage, le Pentile et le RGB (appelé aussi Super Amoled Plus). Le Pentile offre moins de sous-pixels et donc offre un affichage moins défini que le RGB.
De ce fait, à l’affichage, les caractères et icônes vous paraîtront légèrement pixélisés et leur contour sera un peu baveux. Bien entendu, ce détail n’est visible que si l’on colle le nez sur l’écran. Maintenant que les choses sont claires, oubliez ce que vous venez de lire et profitez de votre bel écran
Pour terminer notre chapitre « Ecran », la vitre qui recouvre ce Super Amoled est dotée de la technologie Gorilla Glass 2. Cette technologie confère une excellente résistance à la pression (au moins 2 fois plus résistante que le verre minéral), une meilleure sensibilité au touché et un traitement contre les rayures. A condition de ne pas y aller comme un bourrin, vous pourrez donc aisément vous passer de film de protection pour l’écran de votre HTC One S sans trop craindre de micro rayures d’usage.
Multimédia : Capteur Photo / Vidéo
Lors de la présentation de la série HTC One au MWC 2012,HTC insistait sur les capacités photo / vidéo de cette nouvelle gamme. Mais bien souvent, entre les éloges marketing et la réalité, il y a un gap… Dans le cas du HTC One S, il s’avère que le contrat est respecté. Le capteur 8 mégapixels autofocus et rétroéclairé fait des miracles et les photos sont excellentes dans des conditions de lumière acceptables. On ne peut pas en dire autant en intérieur mais ces dernières restent tout à fait exploitables. En condition de basse luminosité, le One S ne fait pas de miracle malgré son capteur rétro-éclairé et la présence d’un flash LED. Dans de telles conditions, il est encore possible de réussir les photos jusqu’à un mètre de distance, mais il faut impérativement que le sujet soit parfaitement immobile sous peine d’un résultat flou.
Dans les conditions optimales (plein jour, sujet stable), le niveau de détail est bon, les couleurs assez fidèles et les contrastes sont bien gérés. Les très nombreuses options et filtres permettent de laisser libre court à votre créativité tout en vous aidant à tirer des clichés plus que convenables. Par ailleurs, nous avons particulièrement apprécié la capture photo instantanée sans contretemps, un clic et c’est dans la boite ! Appréciable pour capturer un sourire ou un enfant turbulent. Pour les plus pointilleux, HTC nous annonce qu’une photo est capturée en 0,7 sec et l’auto-focus se fait en 0,2 sec seulement. Une prouesse. Le seul flash LED remplit parfaitement son rôle et ne brûle pas les sujets, même de très près. Globalement, le piqué des clichés est très satisfaisant, même si à notre goût le HTC One S reste un poil en retrait par rapport au ténor l’iPhone 4S.
Le constat est le même pour la vidéo. Le HTC One S est capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Tant que les conditions de luminosité restent bonnes, les vidéos capturées se montrent fluide et dotées d’un bon niveau de détails. Sans surprise, lorsque la lumière vient à manquer, le rendu saccade. Petit plus agréable, nous avons apprécié le fait de pouvoir prendre des photos aisément même pendant un tournage vidéo.
Multimédia : Lecteur photo /audio / vidéo
D’emblée, il est légitime de se demander si un simple smartphone dual cores est capable de rivaliser avec la flopée de quad cores qui commencent à inonder le marché des smartphones 2012. Autant le dire tout de suite, le HTC One S en a dans le ventre et saura vous convaincre qu’il n’y a pas que le nombre de core qui compte !
Commençons par le lecteur de photos qui paraît très classique de prime abord. Son interface est d’ailleurs semblable à celle que l’on trouve dans les versions d’origine d’Android (sans surcouche personnalisée) avec une présentation par dossiers. Cependant, HTC s’est attelé à l’enrichir afin de permettre d’ajouter des sources de photos. De fait, la visionneuse d’images du One S permet non seulement de lire les photos qui sont stockées localement, mais également celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Instagram, etc.). Il suffit pour cela que l’utilisateur renseigne ses identifiants et mots de passe associés à chaque réseau pour que les images qui sont associées aux différents comptes apparaissent comme si elles étaient stockées dans le smartphone, moyennant un temps de chargement plus ou moins long, en fonction de votre connexion.
Le lecteur audio constitue quant à lui une vraie surprise. Ce dernier offre une présentation par jaquettes CD avec des nombreux égaliseurs disponibles (dont la fonction Beats audio entre autres). La possibilité de recherche en ligne avec SoundHound est un vrai plus. La qualité de rendu du son est absolument irréprochable pour un smartphone, bien au dessus des prestations offertes par Apple avec son iPhone. Couplé avec un casque audiophile (Sennheiser HD25II) ou un casque Beats Pro, le HTC One S a été dans les deux cas une source audio hors pair offrant un son puissant et équilibré. Au niveau des regrets, on notera qu’HTC ne propose que des écouteurs très moyens dans le pack de l’appareil (des écouteurs HTC à câbles plats évitant ainsi les nœuds). Nous avons testé le HTC One S avec un casque bluetooth Jabra Halo II sans aucun souci également. Toutes les fonctionnalités du casque (décrochage, volume, zapping) fonctionnent sans sourciller. Si vous craquez pour le One S, n’hésitez pas à investir dans un casque de qualité.
Enfin, terminons ce chapitre avec les capacités en lecture vidéo du smartphone. Là encore, nous avons été très surpris de constater que le One S parvenait à faire tourner sans l’ombre d’une saccade des vidéos 1080p Full HD au format mkv.
Attention, veuillez noter que le lecteur vidéo de base refuse de lire une telle vidéo. Néanmoins, ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où des applications gratuites comme MX Video Player ou Dice Player le font à merveille. Le One S se montre aussi capable de lire les autres fichiers vidéos aux formats les plus populaires tels que les avi, les Div X / XviD, etc.
Autonomie
L’autonomie est souvent le sujet qui fâche lorsqu’on teste et compare les Smartphones d’aujourd’hui. Et pourtant, le HTC One S sort son épingle du jeu en proposant un autonomie plus que satisfaisante.
Ainsi, nous avons pu tenir aisément 48h sans devoir raccorder l’appareil à la prise électrique sans pourtant s’être restreint sur l’utilisation du smartphone. A titre d’exemple, voici la configuration que nous avons utilisée:
Réglage de la luminosité à 50 %
2 comptes Gmail en push
1 compte Twitter en synchro chaque heure
1 compte Facebook en push
Une utilisation intensive de l’application SMS
20 min d’appels sur les 2 jours
1 heure environ de connexion 3G sur le net
Le résultat est donc très bon. La capacité de la batterie n’est que de 1650 mAH et pourtant grâce au processeur Snapdragon S4 et l’écran Amoled, tous deux faibles consommateurs d’énergie, le HTC One S fait des prouesses en longévité.
En utilisation très intensive, vous tiendrez tout de même une journée complète avant de recharger.
Conclusion et verdict
Qu’on se le dise, HTC compte revenir sur le devant de la scène et a frappé très très fort avec sa nouvelle gamme One, le One S en est le parfait exemple. Un design minimaliste, une finition premium de bon goût, un écran de taille confortable, un appareil photo d’excellente facture, de la puissance dans un boitier extra fin, une autonomie de 2 jours en utilisation normale… Autant de qualités qui permettent de faire aisément abstraction des petits défauts du produit : l’absence d’un écran LCD HD, une mémoire non extensible et une batterie inamovible.
L’expérience utilisateur, la puissance et la qualité de fabrication, concentré dans un espace aussi réduit ne peut que forcer le respect.
Après 5 ans passés sur iOS (depuis le tout premier iPhone importé des USA jusqu’à l’iPhone 4S d’aujourd’hui), il a fallu attendre que HTC dégaine le One S pour que je craque et sorte de l’Applesphère. Alors oui, s’il fallait ne retenir qu’un seul iPhone killer, qu’un seul véritable challenger au roi des smartphones qu’est l’iPhone, je répondrais sans hésiter que nous avons enfin trouvé une alternative crédible pour contre Apple.
Ainsi, ne vous trompez pas, si vous hésitez encore à vous prendre un iPhone et que Android vous fait de l’œil, faite le bon choix : soit vous partez clairement pour un iPhone 4S (ou le 5 si vous êtes patient) mais si votre coeur penche pour un Androphones, faites le choix du HTC One S.
Disponible à partir de 449 € hors offre opérateur.
Caractéristiques techniques du HTC One S :
Affichage: Écran Super AMOLED 4,3″ avec résolution 540 X 960 (250 PPI) Corning Gorilla Glass (AMOLED RGBG PenTile)
Après avoir passé en revue les offres de téléphonie mobile sans engagement Sosh puis le dernier arrivant Free Mobile, il m’était naturel de tester pour vous la troisième alternative de Bouygues Télécom, j’ai nommé B&You. Je n’ai retenu uniquement ces trois offres car elles ont, en terme de services et de prix, de très fortes similarités :
– Des appels illimités 24h/24 et 7j/7 vers tous les opérateurs
– Des SMS et MMS illimités
– Un accès à l’Internet mobile quasi-illimité (de 2 à 3 Go de fair-use, largement suffisant pour le commun des mortels)
– Un usage VoIP et modem autorisé
– Aucun engagement de durée
– Un prix mensuel contenu, de 19,99 à 24,90 euros
L’arrivée récente de Free dans le paysage télécom français a permis de changer les règles du jeu et de relancer les dés. Les trois opérateurs historiques n’ont pu anticiper et agir proactivement mais ont su réagir rapidement pour s’aligner sur les prix du petit nouveau. Après le très fort engouement suscité par l’arrivée de Free Mobile et le départ massif des utilisateurs vers cet opérateur alternatif, la plus grosse vague de migration semble être derrière nous et le plus grand défi aujourd’hui pour les acteurs du marché est de retenir leurs clients respectifs. Regardons aujourd’hui de plus près ce que nous a concocté Bouygues Télécom via ses offres B&You.
L’idée Bouygues Télécom
Lancée dès l’été 2011, la marque alternative B&You, habilement qualifiée d’idée de Bouygues Télécom, lance le concept d’opérateur low cost en surfant sur un principe simple mais novateur : en misant sur l’absence de points de vente physique, la réduction des effectifs dédiés au service client et en accentuant l’entre-aide communautaire entre internautes pour réduire ses coûts, B&You vise clairement à attirer une catégorie de clients « connectés », avertis, souvent technophiles et familiers des offres de téléphonie mobile et des réseaux sociaux. Dès l’origine, 2 offres illimitées sans engagement sont lancés à un prix d’appel sortant des clous, respectivement 24,90€ et 36,90€ par mois. De plus, une gamme de téléphones non subventionnés sont proposés aux clients, du plus basique (Nokia 1616 à 24,41€) au smartphone le plus populaire du moment (iPhone 4 16Go à 603,23€), et viennent compléter idéalement l’offre.
Avec l’arrivée de Free Mobile, les cartes tarifaires ont été rebattues et c’est naturellement que B&You s’est aligné avantageusement sur Free à la fois en terme de tarif que de contenus. Désormais depuis Janvier 2012, pour 19.99 €, vous pourrez vous offrir chez Free Mobile comme chez B&You, un forfait illimité SMS/MMS/Voix + 3Go d’Internet avec modem mode autorisé ! Après des années de gavage sur le dos des consommateurs, personne n’aurait pu imaginer de telles offres de la part des trois opérateurs historiques il y a quelques mois encore…
Après avoir passé plusieurs mois chez Sosh puis essayé Free Mobile depuis son lancement sur le téléphone de ma compagne, je me suis pris un forfait illimité B&You pour un usage personnel en même temps qu’un sublime HTC One S (dont le test suivra prochainement !).
Que pourrais-je en retenir après plusieurs semaine d’utilisation ?
Dans des conditions variées, le bilan est globalement très satisfaisant. J’avais d’ores et déjà un iPhone 4S chez Bouygues Télécom Pro avec lequel je n’ai jamais été déçu en matière de couverture réseau et j’ai été agréablement surpris de retrouver cette qualité réseau chez B&You. Je dois avouer que c’est l’un des arguments décisif qui a fait pencher la balance vers B&You au détriment de Free au moment du choix de l’opérateur.
Habitant en très proche région parisienne, je capte bien, voire même très bien, et cela partout où je me déplace. Ainsi, je passe plus de 90% de mon temps en HSDPA / 3G avec un excellent débit. Sur les 3 essais SpeedTest que j’ai effectué dans le cadre de ce test, deux d’entre eux ont été fait dans le train (HSDPA puis 3G) et le dernier en plein centre de Paris en HSDPA.
Concernant les appels voix, je n’ai pas eu de soucis de coupure comme j’ai pu le rencontrer de (trop) nombreuses fois avec Free Mobile à ses débuts, quand les appels aboutissaient… Un bon point pour Bouygues !
Quant à la couverture réseau en Province, nous sommes en terrain connu, Bouygues Télécom faisant partie des 3 opérateurs historiques de téléphonie mobile, il n’y a aucune surprise concernant la qualité de la couverture réseau. Le service est délivré par l’opérateur depuis plus d’une décennie et ne souffre d’aucun souci majeur.
Et mon iPad dans l’histoire ?
Et pour les mordus de tablettes de chocolat Internet, ça marche ? Car n’oublions pas que ces forfaits low-cost sont, à la base, taillés pour les smartphones. Ainsi, comme j’avais déjà pu l’essayer pour vous avec mon forfait Sosh, j’ai tenté d’insérer ma sim B&You dans mon iPad…
Et BINGO ! Le temps que le réseau soit reconnu, je n’ai pas eu d’autre manipulation à faire pour retrouver tous mes accès Internet depuis l’iPad. Ce même iPad qui auparavant était sur un forfait 3G pour iPad à une trentaine d’euros par mois se porte comme un charme avec ce forfait B&You sans que je n’ai eu à faire un quelconque paramétrage.
Pour conclure en deux lignes, B&You est une excellente offre de téléphonie mobile sans engagement qui vient compléter le panel des offres à disposition des consommateurs connectés que nous sommes. Bonne qualité réseau, bonne réactivité de la communauté d’utilisateurs sur le forum d’entraide, gestion claire de mes données sur mon compte en ligne, tarif nivelée par l’arrivée de Free Mobile, en somme que du bon. Ainsi, à condition d’être un utilisateur un minimum informé et débrouillard, les nouvelles offres de téléphonies sans engagement sont indéniablement intéressantes en terme de services offerts mais surtout pour le porte-monnaie.
Après avoir fait l’éloge de Sosh et dans une certaine mesure de Free Mobile, B&You rejoint aujourd’hui le palmarès des opérateurs qui monte dans le paysage de la téléphonie mais aussi dans le coeur des utilisateurs.
EDIT du 04/03/2013
Aujourd’hui est un jour historique: j’ai atteint la limite du fair-use de 3Go ! Et aujourd’hui sera aussi mon dernier jour en tant que client B&You. Je viens de constater que mon débit était passé de 5 Mbps à 30 kpbs (théoriquement 64 kpbs revendiqué par B&You). Cela équivaut à une connexion internet plus lente que celle de vos anciens modems 56k à tonalités (vous vous en souvenez ? ceux qui faisaient « tututututiiitu bouingbouing tuuuuuu » avant de vous faire accéder à Internet). En effectuant une rapide recherche, je constate que les 2 concurrents Free Mobile et Sosh proposent quant à eux un débit réduit de 128k, ce qui est certes peu par rapport au débit normal, mais cela permet déjà de surfer un minimum si on ne se goinfre pas de musique ou de vidéo en ligne. Avec un débit de 64k voire moins, il est même pénible d’accéder à la page d’accueil de Google ! Il faut même plusieurs dizaines de secondes pour que Google Maps vous affiche l’endroit où vous vous trouvez.
Avec les offres sans engagement, l’avantage est de pouvoir changer de crèmerie quand bon vous semble. J’ai décidé qu’aujourd’hui serait le bon jour pour moi de partir voir chez le concurrent !
Marre de la grisaille de votre MacBook tout aluminium ? Démarquez-vous grâce aux nombreuses décorations disponibles afin d’égayer le capot de votre laptop adoré. D’autant plus que le choix est varié, il y en a vraiment pour tous les goûts.
Du sticker flashy et clinquant à la petite touche déco sobre et chic, il y a forcément un sticker pour vous. Outre l’aspect esthétique, bien que discutable pour quelques modèles, certains y trouveront également un aspect pratique afin de masquer un choc accidentel ou encore prévenir des micro-rayures futures.
Pour ma part, je me suis mis en quête d’un petit sticker rigolo, original et surtout pas trop défigurant afin d’égayer mon fidèle MacBook Air et masquer un très léger choc subi sur le capot il y a peu. Lors d’une visite au Virgin Megastore des Champs Elysées, je suis tombé par hasard sur une série de stickers décoratifs pour Mac au rayon Apple. Cependant, le choix en magasin était assez limité, autour de 3-4 modèles assez cher (19.90 euros le sticker) mais l’idée me semblait d’ores et déjà intéressante. L’adresse de la marque fabriquante, figurant en gros sur l’emballage, m’a incitée à visiter le site web à la recherche de modèles plus diversifiés. En quelques clics, je tombe sur le modèle qui semble correspondre à ce que je recherchais:
Bingo, après 3 secondes et demi d’hésitation, je me déleste des 9.90 euros (quand même, pour un bout de vinyle…) demandé par le site dans l’espoir de recevoir mon Domo-kun le plus rapidement possible. De ce point de vue, je n’ai pas été déçu : commandé dimanche après-midi, j’ai reçu mon sticker le mercredi suivant dans une petite enveloppe banalisée, tamponnée du nom du site web.
Ni une ni deux, je déballe, je suis la petite fiche d’instruction et je l’applique sur le Mac dépoussiéré pour l’occasion. La procédure est on ne peut plus simple, faite juste attention à décoller (très) délicatement le film transparent avant d’appliquer le sticker sur votre ordinateur afin de ne pas laisser en laisser des morceaux.
Une fois posée sur la bécane, place au constat :
De loin, l’effet n’est pas trop mal, on casse la grisaille, le dessin n’est pas trop défigurant et on a un petit sourire aux lèvres en regardant ce monstre savouré son repas pommé. C’est en regardant de plus près que la déception nous gagne un peu : la découpe n’est pas très précise, les détails sont grossiers et l’ajustement de l’ensemble du sticker par rapport au logo Apple n’est pas aussi parfait que le laissait présager la photo du site marchand.
On remarque sans difficulté des structures en dents de scie dans les formes courbes du personnage, dommage quand ces formes semblent parfaitement fluides sur l’image de la vitrine du site. De même, les traits du dessin semblent beaucoup plus grasses et moins précises que ce que laisse apparaitre la photo de présentation, il suffit de regarder au niveau des baguettes, des dents ou encore du morceau de pomme que Domo met dans sa bouche.
Au final, le sticker remplit tout de même bien son rôle décoratif même si les finitions restent encore à revoir. Pour le prix affiché, on serait toutefois en droit d’espérer une qualité de découpe irréprochable.
Si vous souhaitez tenter également l’expérience, c’est sur Stickers2Ouf que ça se passe.
Je recommande également les deux sites marchands suivants :
Après 2 mois et demi d’essais intensifs, je me suis dit qu’il serait bon de faire un petit bilan de notre petit opérateur mobile, une fois l’engouement des premiers jours estompé (cf. test de Free Mobile).
Je dois avouer qu’après plusieurs semaines d’utilisation exclusive de mon forfait Free Mobile, le bilan est en demie-teinte: le 4ème opérateur, attendu par certain comme le Messie de la téléphonie, n’a que partiellement comblé mes attentes, rêves et espérances. Après m’avoir envoutée avec ses tarifs séducteurs et ses appels illimités, je dois dire que mon expérience d’utilisatrice Freemobilienne n’a eu que d’embûches et de déboires une fois les premières semaines écoulées. Après de grandes difficultés à émettre des MMS depuis mon smartphone durant les premiers jours, j’ai été ensuite épargnée par les tracas et aléas du réseau Free lors des premiers incidents remontés par les internautes des quatre coins de la France. Mon plaisir ne fut que de courte durée et j’ai été vite rattrapée par les (trop) nombreux couacs rencontrés par bon nombre d’entre vous ces dernières semaines.
Appels en échec, coupure réseau, conversations interrompues, connexion internet en erreur… tel est le triste quotidien des early-adopters de Free Mobile, pourtant si enthousiastes aux premiers jours. Le internautes ne se sont pas privés pour relayer l’information et faire monter la mayonnaise sur les nombreux réseaux sociaux. Derrière sa tour de verre, le service com’ de Free a choisi la discrétion sur le sujet et les maigres explications données à la presse (Free reconnait à demi mot avoir quelques soucis en heure de pointe sur l’itinérance d’Orange) n’ont pas réussi à convaincre les utilisateurs.
Mise à part les deux grosses pannes relayées dans la presse (la dernière en ce moment même), Free connait (sans reconnaître) de très nombreux problèmes de communication aux heures de pointe – 18h/21h – qui réduisent en silence les trois quart de ses utilisateurs. Embêtant lors qu’on cherche à joindre sa femme/mère/amante/copine afin de prévenir d’un retard au resto du coin.
Finalement, à quoi bon avoir des appels, SMS, MMS, internet illimités si dès lors qu’on en fait l’usage, le réseau tombe en carafe ? Sauf riposte rapide et efficace de la part de Free afin de rattraper le coup et convaincre ses utilisateurs de la fiabilité de son réseau, je ne pourrais que vous conseiller d’ouvrir vos oeillères et de commencer à regarder chez la concurrence si l’herbe y est plus verte… D’autant plus que les acteurs du même créneau (Bouygues/Be&you, Orange/Sosh et cie) ne cessent de jouer le grand jeu pour tenter de vous séduire à nouveau. A vous de faire votre choix !