Les bons plans Dealabs / SerialDealer / LesBonsTuiss

Crise oblige, vous êtes constamment à l’affût de la bonne affaire afin de consommer malin et moins cher.

Autrefois cantonné à attendre patiemment les soldes ou les déstockages pour flairer la bonne affaire, Internet permet aujourd’hui de dénicher la promo choc aux quatre coins de la planète d’un coup de clic. Pour aller encore plus loin, de nombreux sites se sont spécialisés dans le relayage de bons plans afin de faire profiter des bons plans flash au plus grand nombre d’entre nous. Revers de la médaille : tout va vite, TRÈS vite, charge à vous de dégainer votre meilleur clic pour profiter des plus belles réductions du web.

Accro aux bons plans, j’avoue être constamment en train d’éplucher les promos du net. Il est parfois pénible de sauter de site en site afin de faire le tri sur les vraies bonnes affaires et les fausses promotions sur des prix préalablement gonflés pour l’occasion. C’est ainsi que sont nés les sites de bons plans, répertoriant de manière collaborative les meilleurs affaires dénichées par les internautes eux-même.

Parmi les leaders du secteur, je me surprends à regarder plusieurs fois par jour des sites tels que Dealabs.com ou encore SerialDealer.fr

Ces deux sites jouent sur le même concept : permettre à tout un chacun de partager sa perle rare dénichée sur Internet. Une fois partagée, chaque trouvaille s’apparentera alors à un « deal » qui sera noté par la communauté en fonction de l’intérêt suscité. Et cela va évidemment TRÈS vite lorsque le deal publié se révèle être une affaire insaisissable : en quelques minutes voire poignée de secondes, la boutique ciblée par le deal peut alors se retrouver dévalisée par les « dealers » créant ainsi un fort sentiment de frustration auprès des plus lents n’ayant pu profiter à temps de l’offre.

Autre effet pervers du concept, les dealers sont impitoyables sur les erreurs de prix des sites e-marchands. Dès qu’un membre semble avoir flairé une coquille sur un prix, il peut malgré lui déclencher l’émeute chez le pauvre e-marchand en relayant simplement le deal à la communauté. C’est la triste expérience qu’a vécue il y a peu de jours la FNAC en vendant des Nintendo 3DS au prix de 59 € (au lieu de 199€). Il a été évoqué le nombre de 12000 commandes en l’espace de 10 heures seulement.

Difficile de définir l’origine de cette mode des deals collaboratifs. Certains attribuent la paternité au site de bons plans HotUKDeals qui cartonne de l’autre côté de la Manche.

Pour ma part, je suis complètement fan du concept ! Je repère un bon plan sur le site ? j’en profite et je partage.  Je repère moi-même un bon plan ? même chanson ! Je me fais plaisir en économisant de l’argent, la communauté en profite et économise de l’argent, le commerçant vide son stock et se fait de l’argent. C’est un deal gagnant-gagnant-gagnant, quoi de mieux ? L’effet pervers du principe est de déclencher parfois (voire souvent) des pulsions d’achats compulsives face à une réduction trop alléchante pour un article dont vous n’avez que faire ! Tachez de vous fixer des limites pour ne pas déraper et vous retrouver avec 100 paquets de lessive à 5€ au lieu de 50€.

En vrac, depuis 2 mois, j’ai déjà acheté des coffrets blurays à 10€ au lieu de 50, des trottinettes à 6€ au lieu de 30, un manteau à 20€ au lieu de 100, des jeux vidéos à 15€ au lieu de 60, des téléphones à 20€ au lieu de 100, j’en passe et des meilleurs ! De plus, les sites étant communautaires, les internautes peuvent se conseiller entre eux et permettre ainsi d’éviter les arnaques sur des deals qui paraîtraient trop alléchants.

Sur le banc des outsiders, LesBonsTuiss.com joue la carte de la proximité des deals avec les internautes. Commerces de proximité, événements locaux, la plateforme met en avant un catalogue de réductions et d’offres en tout genre à proximité de chez vous. Des restaurants de votre quartier font une belle promo ? Votre supermarché offre des échantillons gratuits ? Le camping à 20km de chez vous fait une ristourne ? vous le saurez sur LesBonsTuiss.com. Le site offre bien entendu un mode national permettant de parcourir les offres valables sur l’ensemble du territoire, à l’instar de ces concurrents. Dernière différence notable : « tuisser » peut vous rapporter de l’argent. Lorsque vous posté un deal auprès de la communauté (on appelle ça « tuisser » sur LesBonsTuiss.com), votre bon plan est analysé par un membre de l’équipe. S’il est sélectionné, vous gagnez automatiquement 0,10 € et participez au concours des TopTuiss pour gagner jusqu’à 100 €.

Par ailleurs, le site LesBonsTuiss.com s’est dernièrement fait remarqué par une opération marketing inédite : proposer à la vente, pour les plus rapides, des cartes de carburants d’une valeur de 20 € pour seulement 10 € déboursé. On peut résumer ça par : « pour les plus rapides, nous vous offrons 10 € gratuitement sur votre plein ». Une opération qui a vraisemblablement fait parler d’elle mais qui a du également faire beaucoup de déçus. A 19h00 pétantes, heure d’ouverture de la vente, l’affluence était au rendez vous et l’achat d’une carte relevait presque du défi impossible. Par je ne sais quel miracle, après un F5 (rafraîchir la page web pour les néophytes) sur une page affichant pourtant le deal comme « expiré », j’ai réussi à devenir quelques clics plus tard l’heureux propriétaire d’une carte Jubileo, valable dans toutes les stations Total, Elf et Elan jusqu’à fin mai 2013. Prise de contact cordiale, envoi rapide, merci LesBonsTuiss !

Pour terminer, je recommande également pour les flemmards le site BetaDeals.com qui est un agrégateur de bons plans venant des sites précités au dessus (et d’autres encore !). Défaut majeur de ce principe, les deals apparaissent avec une latence de quelques minutes. Largement suffisant pour vous faire rater LA bonne affaire.

La boutique Hollister de Vélizy 2

Après avoir déambulé tant bien que mal dans les allées de la boutique Hollister des Docks 76 en début d’année, je me devais de retenter l’essai dans une autre succursale de la marque américaine afin de pouvoir vous faire part d’un semblant de comparaison.

C’est donc en ce samedi ensoleillé de début juin (effectivement, il n’y en a pas eu beaucoup, je vous l’accorde) que j’ai bravé la foule pour visiter l’une des deux boutiques Hollister franciliennes, la première situant dans le centre commercial de  Vélizy 2 (78) et la seconde au Carré Sénart (77)

L’objectif premier de ma visite a été de chasser un hoodie de type Button down qui me tease depuis un petit moment mais dont le prix m’a toujours retenu jusqu’à présent. L’occasion de mon anniversaire prochain combinée avec l’idée que ce modèle serait arrêté par la marque dès la prochaine saison ont définitivement eu raison de moi.

La devanture de la boutique Hollister de Vélizy 2 ressemble absolument aux autres boutiques de la marque : même look de bungalow californien, mise en scène bord de plage, pas de grosses signalétiques de la marque sur la devanture, ambiance parfumée et lumière tamisée (voire même manquant cruellement de luminosité). On est bien dans une boutique du groupe Abercrombie et a fortiori chez Hollister.

A l’intérieur du magasin, même ambiance et même disposition que dans les autres boutiques, le découpage est symétrique : à gauche pour les « dudes » et à droite pour les « bettys », impossible de s’y perdre. D’emblée, je remarque une différence majeure avec la boutique de Rouen : il n’y a pas de fil d’attente devant le magasin, l’entrée est libre et la circulation plutôt fluide à l’intérieur du magasin.  Appréciable ! A croire que les Franciliens sont moins influencés par l’effet marketing d’Hollister (ou alors tellement exposés qu’ils en sont moins sensibles) au contraire des provinciaux qui se ruent sur le moindre mouvement « hype » qui daignerait s’aventurer dans les campagnes.

Autre point différenciant : ici, il n’est plus question de mettre en scène un semblant d’atmosphère pseudo-californien, aucune vendeuse peroxydée au sourire bright et à la poitrine avantageuse ne vous accueillera avec un joyeux « Hey what’s up ? » comme j’ai pu le voir au Docks 76. D’ailleurs, ce n’est sûrement plus le cas non plus à Rouen, à vérifier…

 

Une fois dans l’antre, je me dirige donc vers les hoodies boutonnés afin de satisfaire le besoin frénétique d’achat qui m’a poussé jusqu’ici. Horreur, le modèle que je recherche n’est présent dans les rayons qu’en taille L ou XL et seulement en couleur gris anthracite. Holy crap…

Remarquant que le modèle exact que je voulais (taille M, couleur bleu) est en exposition sur un mannequin, je décide donc d’interrompre un des vendeurs blonds surfeurs bodybuildés dans sa lourde tache de pliage des shorts afin qu’il puisse vérifier si le modèle que je cherche est en stock. Ce dernier dégaine immédiatement son talkie walkie pour relayer ma requête à un de ses confrères en charge probablement de la gestion des stocks. Après 2-3 minutes d’attente, une réponse grésille dans le combiné, réponse que je n’ai absolument pas pu comprendre à cause de la forte musique omniprésente dans le magasin. Et pour ne rien vous cacher, je suis convaincu que le vendeur non plus n’a rien compris à la réponse de son collègue… Et pourtant, il me répond sûr de lui que les stocks sont vides et que seul ce qui est en rayon est disponible dans l’immédiat. Soit… Étrange quand même de ne pas disposer de stock pour un des best-sellers de la marque qui doit se vendre par palettes entières, en particulier un samedi après-midi comme celui-ci. Avant de repartir bredouille du magasin, je tente quand même de demander s’il est envisageable de prendre le modèle qui habille le mannequin. Réponse immédiate : « Non, c’est un modèle d’exposition, on n’a pas le droit ». Il me semble que cela s’appelle du refus de vente, je dis ça, je dis rien…

Bref, je ressors donc du magasin les mains vides et le ventre creux. Je poursuis donc sereinement mon après-midi shopping avec ma compagne dans le centre commercial durant trois bonnes heures bien que je continuais à me questionner concernant cette rupture de stock mystérieuse…

Têtu de nature, je décide par curiosité de repasser par la case Hollister juste avant de quitter le centre commercial afin de vérifier une dernière fois les rayons. BINGO ! Les rayons ont été réapprovisionnés entre temps, le modèle que je cherchais étant cette fois bien présent en rayon avec la bonne taille et la bonne couleur. En résumé, soit le magasin a reçu une livraison miracle dans l’après-midi et a immédiatement mis en rayon ses articles ou bien le vendeur du début d’après midi m’a juste envoyé paître car visiblement, je l’em***dé avec mes questions. Perso, je penche sévèrement pour la seconde option.

Pour marquer le coup (mais aussi parce que je n’aime pas beaucoup qu’on se moque de moi), ma compagne décide d’aller voir le vendeur incriminé pour lui faire clairement la remarque. Visiblement gêné mais définitivement de mauvaise foi, le vendeur nous a répondu que les hoodies à boutons se situaient en fait en fond de magasin, c’est pour cette raison que je ne les ai peut être pas vu plus tôt… Woooookay d’accord bonhomme, Jean-Michel TuSersARien bonsoir.

En résumé : bien que je me sois délesté de 72 euros, la boutique Hollister de Vélizy est on ne peut plus classique, en ligne avec les autres magasins de la marque. Le gros point noir se situe autour d’un personnel dont le sens du service est clairement à revoir. Messieurs dames du recrutement d’Hollister / Abercrombie, il n’y a pas que le six-pack d’abdos à mettre dans vos critères d’embauche, le cerveau ne doit pas être en option chez vos vendeurs qui sont, on l’oublie trop souvent, la vitrine de votre marque auprès de votre clientèle.