La literie Sombed de Pixmania

Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint. Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint.

On sort des sentiers battus avec un essai peu commun. Aujourd’hui, je m’attaque au marché nébuleux de la literie !

Savez-vous qu’au cours de votre vie, vous passerez environ un tiers de votre temps dans votre lit ? Pour faire la sieste, pour cocooner ou pour toute autre activité diurne ou nocturne…   autant s’équiper convenablement pour prévenir tout problème de dos ou d’insomnie !

Autant il y a beaucoup d’éléments sur lesquels il est possible de lésiner sur la dépense, autant devoir mettre les moyens pour s’équiper convenablement d’une literie digne de ce nom, je ne peux que vous y encourager.

N’ayant trouvé quasiment aucun retour sur la marque de literie SOMBED sur la toile, il était temps d’y mettre mon grain de sel et de faire profiter à la communauté de mon essai.

Sur le marché de la literie, une quantité impressionnante de marques se disputent les parts de marché, vantant leurs innovations maison et leurs bienfaits pour vous offrir le plumard le plus doux, le plus aéré, le plus ferme, le plus ergonomique…

Bien évidemment, il y a d’abord les grandes marques que tout le monde a au moins entendu un jour ou l’autre : Epeda, Simmons, Dunlopillo, Bultex, Sealy, j’en passe et des meilleurs. Et toute une ribambelle de marques de distributeur, moins connues, qui inondent le marché notamment sur internet.

En 2011, le géant de la distribution en ligne Pixmania a décidé de diversifier sa gamme de produits en lançant ambitieusement sa marque de literie maison: Sombed. La marque Sombed propose des produits de fabrication 100% française et traditionnelle, avec une gamme de 250 références. Elaborée sur mesure et en exclusivité par les spécialistes literie de Pixmania, elle se veut d’un excellent rapport qualité/prix. De plus, la literie Sombed est expédiée sous 24-48h lorsque l’article choisi est en stock. A souligner qu’avec Sombed, c’est la première fois que Pixmania fait fabriquer ses propres produits.

Une marque jeune mais qui souhaite mettre en avant la qualité et la tradition française dans ses produits: parfait alors, moi qui cherchait un nouveau sommier 160 x 200 cm pour aller avec mon nouveau matelas Simmons Lotus (acheté en magasin parce que oui, il FAUT tester les matelas en magasin avant d’acheter), je ne peux que donner une chance à Sombed en vu de l’acquisition d’un sommier. En effet, difficile de résister à l’offre : là où les grandes marques précités plus haut débutent leurs gammes de sommier 160*200 aux alentours de 350/400 €, Sombed propose ses sommiers tapissier aux alentours de 200/250€ dans les mêmes dimensions. Mieux, pendant les soldes été 2013, j’ai décroché un sommier Sombed tapissier 160*200 à 99€ seulement ! A ce prix, inutile de préciser que l’hésitation a été courte.

Autre point sur lequel Pixmania fait fort, ce sont les frais de livraison. Là où d’autres grands distributeurs (CDiscount pour ne pas le citer) vous facturent plus de 50€ de frais de livraison pour ces articles dits encombrants, Pixmania s’engage à vous livrer votre sommier de 2 mètres par transporteur en moins de 7 jours pour « seulement » 20,89 €. Banco, je signe et dégaine ma carte pour commander.

Commande passée le samedi soir, livraison le mercredi d’après par transporteur privé (Adrexo dans mon cas). Première surprise à la livraison, le sommier tient dans deux longs et étroits cartons de deux mètres de long sur une vingtaine de centimètres de large. Fichtre, il va falloir monter le sommier entièrement…

On déballe, on assemble les bouts de bois, on visse pendant des heures jusqu’à se faire des ampoules, on met la housse immettable et on a enfin son sommier « tapissier » . Je remarque que la qualité du bois utilisé pour les lattes me semble assez pauvre, on est loin des lamelles de bois nobles et bien taillés et plus proche du bois de cagette. On manque de se manger des échardes à chaque manipulation, dommage.

Pour l’anecdote, je n’ai pas réussi à enfiler entièrement la housse, ou plutôt à la zipper autour du sommier. En effet, le zip m’est resté dans la main au bout du deuxième et dernier essai… Tant pis, la housse sera juste enfilée comme un drap sur la structure.

Une fois redressé, j’y installe un ancien matelas de la bonne dimension pour servir de couchage d’appoint aux beaux parents le temps d’un week-end. A leur départ, je soulève le sommier pour constater qu’une latte n’a déjà pas survécu au simple test du couchage d’appoint pour deux personnes. Déception. Une réparation express à la colle à bois s’impose donc.

J’en viens à penser que la qualité se mérite et qu’à 100€, pensant faire une excellente affaire, je ne pouvais espérer avoir un sommier de qualité digne de ce nom. Je n’ai pas eu l’occasion de tester les matelas de la marque mais cette mauvaise expérience ne m’en donne guère l’envie.  D’autant plus que je maintiens mes propos dit plus haut : autant acheter un sommier sur internet, ça peut passer; autant un matelas, CA SE TESTE EN MAGASIN ! Quitte à essayer de retrouver exactement la même référence sur internet par la suite mais rien n’est moins sûr. En effet, j’ai remarqué que beaucoup de grandes marques éditent des références distinctes pour les distributeurs locaux et le marché en ligne. Ainsi, difficile de retrouver le même matelas vu chez Conforama/But une fois chez soi sur son ordinateur. Mesquin mais malin.

Tant pis, mon nouveau matelas Simmons ira sur mon ancien sommier et ce nouveau sommier Sombed gardera son titre de sommier d’appoint pour la chambre d’amis, avec ses 12 lattes restantes il pourra toujours se targuer de pouvoir accueillir encore quelques convives…

La boutique de bijoux Agatha, Paris La Défense

Cela faisait belle lurette que je n’avais plus écrit une seule ligne pour le blog ! Rassurez-vous, ce n’est qu’une faute de temps… et un peu un problème d’assiduité aussi. Que les plus courageux d’entre vous qui souhaiteraient contribuer au blog lèvent la main !

Je voulais partager avec vous une anecdote vécue par ma copine il y a quelques semaines lorsqu’elle a été confrontée au service après-vente de la boutique Agatha des Quatre Temps (La Défense). Avant cela, petit flashback pour résumer la situation.

Fin Avril 2012, nous nous sommes PACSé (racontetalife.com) Sans vouloir dépenser des milles et des cents mais simplement garder un souvenir de ce moment, ma copine a voulu que nous lui trouvions une petite bague qu’elle pourrait porter à son doigt pour marquer le coup. Seul critère indiscutable : il fallait que ce soit une bague ayant la forme d’un noeud papillon (elle est dans sa période « noeud » en ce moment, après être passé par la période « étoile » puis « petits pois »… Allez savoir pourquoi :’>).

Après avoir écumé la moitié des bijouteries parisiennes, nous sommes tombés un jour par hasard sur la perle rare dans une des boutiques du groupe Agatha à Aubervilliers.

Sans grande hésitation, nous sautons sur l’occasion même si j’émets dès lors quelques réticences sur la pérennité des strass qui composent le noeud. La vendeuse me rassure en évoquant une garantie de deux ans sur tous les produits Agatha, y compris en cas de défauts sur les strass de la bague.

Ma méfiance vis à vis de la bague était justifiée : deux mois après l’achat, malgré une utilisation méticuleuse impliquant un retrait chaque soir ou à chaque lavage de mains, un strass répondait déjà absent dès le mois de juillet. C’est tout naturellement que nous nous sommes alors rendu à la boutique Agatha la plus proche de notre domicile, celle des « Quatre Temps » de La Défense, afin de faire jouer la garantie. Il était inadmissible pour nous de ne rien faire alors que nous nous retrouvions avec un article défectueux après seulement quelques semaines au bout du doigt.

La première approche avec le service après-vente d’Agatha fut plutôt courtoise, nous avions été pris en charge rapidement en boutique où la vendeuse nous expliqua que la bague serait réparée directement en boutique et que celle-ci serait prête d’ici une à deux semaines. On me donna donc un reçu et m’invita à repasser une dizaine de jours plus tard.

Une semaine plus tard, on m’avertit par téléphone que la bague était prête et que je pouvais passer la récupérer à  tout moment. Je me suis présenté en boutique avec ma copine afin de vérifier si la bague lui plaisait toujours une fois la réparation effectuée. Au premier coup d’oeil, tout nous semblait dans l’ordre et nous quittions donc le magasin sans a priori. Le plaisir ressenti par ma copine de retrouver sa bague de PACS n’a été malheureusement que de très courte durée : à peine avions nous fait cinquante mètres (sans exagération) en dehors de la boutique que le même strass avait déjà déserté ! Retour donc à la boutique où la vendeuse n’avait guère l’air surprise. Elle nous expliqua alors qu’une nouvelle employée avait été désignée pour faire les dernières opérations collage et que celle ci s’était trompée dans le mélange de colle à utiliser. Cependant, elle ignorait jusqu’à lors si notre bague faisait partie du lot de bijoux incriminé par la colle défectueuse. Manifestement oui !
Rebelote, on nous ressortit un nouveau reçu et nous devions donc repasser une à deux semaines plus tard le temps que la réparation soit effectuée proprement cette fois-ci…

Je suis donc repassé à la boutique pour la troisième fois une dizaine de jours plus tard afin de récupérer la bague correctement réparée. Etant seul cette fois-ci, je ne me suis pas attarder sur l’inspection des travaux et je suis reparti avec le sachet contenant la bague qui, dixit la vendeuse, avait été réparée avec soin cette fois-ci. Mal m’en a pris de lui avoir fait tant confiance, lorsque ma copine déballa la bague à la maison, nous constations alors que le nouveau strass de rechange n’avait ni le même éclat mais surtout ni la même taille que les autres ! Vu du dessus, le diamètre du strass est bien plus gros que ceux d’origine de la bague. Et vu du profil, ce dernier dépassait même tous les autres d’un bon millimètre ! Je regrette encore de ne pas avoir pris une petite photo d’illustration.

Dès le lendemain, remonté comme une pendule, je me suis représenté en boutique pour demander à ce qu’on me fasse une réparation digne de ce nom ou alors qu’on me fasse un échange standard. En effet, l’échange contre un produit similaire est possible et est clairement mentionné sur le bon de garantie. C’est la responsable de magasin qui est venue prendre en charge mon dossier cette fois-ci. Cette dernière refusa dans un premier temps d’envisager la piste de l’échange et je me suis vu donc proposer une nouvelle réparation, directement à l’atelier de la marque Agatha cette fois-ci. N’ayant pas vraiment d’autres alternatives, je me suis vu dans l’obligation d’accepter et la bague repartit donc pour une dizaine de jours en réparation.

Après plusieurs jours sans nouvelle, on m’annonça par téléphone que la bague été revenue de l’atelier et que je pouvais passer la récupérer. Sans attendre, j’ai foncé le soir même en sortant du boulot en espérant clore cette affaire qui durait que depuis trop longtemps. A première vue, la responsable de la boutique ne semblait pas présente aujourd’hui, c’est donc une vendeuse qui me tendit la bague réparée une nouvelle fois. Je me suis précipité de vérifier la taille du strass immédiatement. A première vue, la taille de ce dernier correspondait bien cette fois-ci. Je me suis presque convaincu (enfin !) que cette réparation était la bonne et m’apprêtait à quitter le magasin quand je remarquais alors un autre détail : le strass qui se trouvait juste à côté de celui qui venait d’être réparé ne semblait plus briller du tout. Je me suis penché sous un spot pour vérifier si ce n’était qu’un mauvais effet de lumière mais le constat était le même, comme si le strass avait été frotté ou poli. Pour imager la situation, c’est un peu comme si vous vous retrouviez avec un pixel mort sur un écran très lumineux :  de loin, on ne voit pas vraiment le défaut mais de près, on ne voit plus que ça !

Hors de moi, j’ai demandé cette fois-ci qu’on arrête de me mener en bateau et qu’on procède immédiatement à un échange standard contre un produit neuf ou bien au remboursement intégral du prix d’achat. La vendeuse n’ayant pas la légitimité de prendre une telle décision m’a demandé de lui accorder un délai de 24h afin de lui laisser le temps de prendre contact avec sa responsable de boutique. Le lendemain, après échange avec sa responsable, elle me rappela comme convenu pour me demander de repasser en boutique afin de procéder à un échange un peu particulier : la responsable boutique était d’accord pour reprendre ma bague défectueuse mais je n’avais pas le droit de choisir un nouvel article de la collection noeud « Sweetnod » car cette collection est considérée comme une collection « à risques ». Collection à risques qui pourtant est toujours en vitrine et vendue sans scrupule à des centaines de clients chaque jour. Madame, en clair si je résume, vous êtes consciente que vous vendez de la m**** et que pour éviter d’autres soucis de SAV, vous ne voulez pas que je reprenne le même article. Pourquoi ne pas en avertir la maison mère pour qu’elle change le procédé de fabrication ou tout simplement pour qu’elle retire la gamme de la vente pour défaut de fabrication ?

Dès lors, nous avions peu de choix : prendre autre chose (alors que nous avions acheté cette bague pour une raison précise, rappelez vous) ou bien nous taire et repartir bredouille avec cette bague a moitié réparée sans la certitude que le strass ne partira plus ou que les autres strass ne perdent miraculeusement leurs éclats sans explication. Ma copine essaya malgré tout de regarder la vitrine en quête d’un autre article pouvant lui plaire mais sans succès. Seule la bague à noeud, la raison première qui nous a poussé un jour à franchir le seuil d’une boutique Agatha, l’intéressait.

Résignés à repartir de la boutique avec notre bague imparfaite, j’ai essayé malgré tout de faire reconnaître à la responsable de boutique que le défaut d’éclats était tout de même flagrant et non le fruit de notre imagination. Je me suis retrouvé alors confronté à une montagne de mauvaise foi, la responsable refusant d’observer attentivement la bague et, devant mon insistance, a fini par jeter un micro regard distrait sans reconnaître un quelconque défaut. A la limite de faire un scandale en plein magasin devant tous les clients, j’ai pris sur moi mais je suis revenu sur ma décision d’en rester là avec cette vieille peau. Après quatre réparations infructueuses, j’exigeais cette fois-ci un échange standard pour une bague identique mais NEUVE. La responsable de boutique sembla étonnée par les chiffres que j’avançais et, comble de l’ironie, elle me demanda même si j’avais un historique des quatre réparations que je mentionnais. WTF ?! Elle  m’annonça que de toute les manières, elle n’avait pas le pouvoir de décision pour procéder à cette échange (ah bon? mais elle sert à quoi alors ?) et que seule la direction de la maison mère était apte à prendre cette décision d’échange à neuf. D’une voix hautaine, elle me prometta de me rappeler dans les prochains jours pour me tenir informé de la décision prise. A peine sorti du magasin, j’entendais déjà cette pimbêche faire des messes basses sur mon compte auprès des autres clients. Inacceptable mais j’ai préféré ne pas rentrer dans son jeu…

Deux jours plus tard, nouvel appel de la responsable en personne : mon échange à neuf avait été accepté par la direction. Sans trop de surprise de mon côté, le contraire aurait été vraiment très étonnant car je pense avoir été dans mon bon droit sur ce coup là. Dernière embûche : la taille de la bague correspond à ma copine n’était pas disponible en stock et a nécessité une commande spécifique : nouveau délai de deux semaines.

Dénouement de l’histoire deux semaines plus tard donc, je suis retourné en boutique pour me retrouver face à mon tyran pour une ultime confrontation. Transfigurée, la responsable m’accueillie avec un sourire (forcée ?) jusqu’aux oreilles, me montra la nouvelle bague étincelante, me fit signer le bon de réception avec la mention « bague réceptionnée en bon état » et me prépara même un joli paquet cadeau comme s’il s’agissait d’un nouvel achat. Se serait-elle fait tirer les oreilles par sa direction ? J’espérais secrètement que oui. Je suis donc reparti de la boutique avec mon joli paquet en espérant ne plus jamais avoir à faire au service après-vente d’Agatha.

Dans l’ensemble, les bijoux Agatha sont affichés à un tarif assez proche des grandes marques pour une qualité qui semble inégale voire même douteuse sur certaines gammes. Pour nous en tout cas, Agatha, c’est fini.