Le retour du monde Android vers iOS

androidboyDeux mois. C’est finalement le temps qu’il m’aura fallu pour délaisser mon smartphone sous Android afin de revenir à mon fidèle iPhone 4S.

Pourquoi me direz-vous ? Surtout après avoir fait tant d’éloges de ce petit bijou qu’est le HTC One S dans un long test ici même. En effet, la question est légitime et mérite quelques éclaircissements sur le sujet. Voyons en trois points ce qui m’a fait rebasculer du monde Android vers le monde Apple.

Argument numéro 1 : Le HTC One S est un bijou

Drôle d’argument pour le délaisser ce HTC One S. Joli, fin, ergonomique, bien pensé, autonome, mais que diable peut-on bien avoir à lui reprocher ? Et bien justement, le One S est certes un bijou … mais un bijou fragile !

Souvenez vous, lors de l’annonce de la gamme One, HTC a mis l’accent sur ce nouveau procédé unique et révolutionnaire issu de la NASA qui permet de concevoir un revêtement solide et exempt de rayures. Baptisé MAO, pour Micro Arcs Oxydation, par les intimes, ce procédé consiste à baigner la structure aluminium dans un bain de plasma puis de bombarder le tout d’éclair à 10000 Volts afin de modifier les propriétés physiques de l’aluminium en lui conférant une meilleure résistance, un toucher doux et cette belle couleur noire charbon. Argument choc d’HTC : permettre aux utilisateurs de se servir de leurs téléphones sans avoir recours à une coque protectrice.

Bilan : échec total. Quelques jours à peine après sa sortie, de nombreux forumeurs remontent des anomalies concernant un écaillement prématuré du revêtement, plus particulièrement au niveau des arrêtes saillantes de l’appareil. Phénomène  étrange car pour chacun des cas constatés, aucun des malheureux propriétaires n’affirment avoir particulièrement maltraité son smartphone. Les photos témoignent pour eux, il ne s’agit pas de choc ni de chute, la surface demeure lisse, seule la couleur aluminium brut semble pointer le bout de son nez de manière clairsemée.

Après trois mois avec coque et pochette, ceinture et bretelles, j’ai malheureusement constaté ce défaut à mon tour sur mon HTC One S : un micro éclat d’un millimètre a fait son apparition sur le haut de l’appareil malgré mon utilisation ultra soigneuse. Las d’utiliser mon smartphone en le tenant comme un nouveau né, je ne suis pas mécontent de retrouver la solidité de mon iPhone 4S sans protection J

Argument numéro 2 : Le Google Play n’est pas encore au même niveau que l’AppStore

Mon premier regret lors du passage au monde Android a été de ne pas retrouver quelques applications que j’adorais utiliser sur iPhone. Je cite en tête de liste Instagram, iCompta ou encore LeBonCoin. Depuis, Instagram a fait son apparition sur le Google Play mais je n’ai toujours pas réussi à trouver un équivalent crédible à iCompta. Cette petite appli de gestion de porte monnaie personnel est un véritable bijou, je l’utilise depuis quasiment 5 ans sur iPhone et je me suis retrouvé orphelin sans lui sur mon HTC One S.

Autre point agaçant : quelques applications existent bel et bien sur Google Play et AppStore mais ne sont pas tout à fait équivalente ! Et force est de constater que la version iOs est souvent mieux fournie que son homologue Android. Exemple concret dans mon cas : l’application SNCF Direct. Cette application fort pratique développé par la SNCF à pour objectif de vous avertir du numéro de quai de votre train, dans toutes les grandes gares de France. Ainsi, pouvoir bénéficier de l’information en temps réel directement sur son téléphone est vraiment un gain en confort non négligeable pour tout grand voyageur en stress lors d’une correspondance de trains.

Mon cas pratique est le suivant : je décide de prendre le train à la gare de St Lazare qui part à 20h40 par exemple. Je pars de chez moi une trentaine de minutes avant mais je m’abonne aux alertes événement concernant le train de 20h40 afin d’être notifié en push dès que le numéro de quai est affiché, généralement 20 minutes avant le départ. Une fois arrivé en gare, je peux donc me diriger directement vers le bon quai sans devoir me bousculer avec la foule devant les écrans afin de connaître le quai de mon train.

Et bien figurez vous que la fonction push des alertes n’existe pas sur la version Android de l’application SNCF Direct ! Cela ampute donc directement une fonction essentielle de l’application… Dommage !

Argument numéro 3 : iOS reste plus intuitif que Android

Il est clair qu’on ne se défait pas facilement de 5 ans de bonnes (ou mauvaises) habitudes accumulés comme utilisateur chevronné d’iPhone depuis le premier du nom. Des petits riens que je vais lister en vrac, sans ordre d’importance :

–       le « slide to unlock »

–       la météo par heure sur une journée

–       Google Maps (bizarrement, je préfère la version sur iOS à la version Android. Dommage qu’Apple change de bord avec iOS 6 en proposant son propre système de cartographie)

–       Le calendrier / agenda mieux géré à mon goût sur iPhone

–       La gestion des contacts (un sacré foutoir sur Android lorsque Google récupère TOUS les contacts Gmail par défaut)

–       Notes

–       L’appareil photo du 4S

J’en passe et sûrement des meilleurs. Mais au final, ces petits inconvénients deviennent parfois vite handicapants au quotidien.

Quant bien même Google aurait rattrapé son retard en terme d’ergonomie et de simplicité afin de rendre son OS mobile accessible à tous, la trop grande succession de menus, de sous-menus et de termes acronymes techniques dans de nombreuses fenêtres réservent encore l’Androphone d’aujourd’hui à une catégorie d’utilisateurs avertis des nouvelles technologie. L’iPhone, dans ce cas, se positionne vraiment comme un téléphone complet mais simple d’utilisation, même pour le plus néophyte qui ne comprend pas ce qu’est un CPU, thread, kernel, etc.

Bref, j’ai repris mon iPhone 4S … en attendant l’iPhone 5.

Le HTC One S

htc-one-s-miniHTC joue gros cette année : après un cru 2011 en demi teinte avec de nombreux modèles qui n’ont pas su trouver leur public et un chiffre d’affaires en perte de vitesse, HTC a décidé pour 2012 de reconcentrer sa force de frappe dans une gamme unique de téléphones afin de ne plus s’éparpiller avec une nombre improbable de modèles comme on a pu lui reprocher auparavant.

Dès le mois de février au Mobile World Congress 2012 de Barcelone, HTC annonça en avant première sa nouvelle gamme baptisée HTC One. Dans les faits, ce sont trois terminaux distincts dont le HTC One S incarne le rôle de milieu de gamme, derrière le HTC One X et devant le HTC One V.

A la recherche d’un mobile compact, élégant et performant, nous avions été d’emblée séduit par le HTC One S qui semble rassembler tous les critères énoncés précédemment. Ainsi, nous l’attendions de pied ferme afin de pouvoir jouer avec et vous faire part de nos impressions. Après plusieurs semaines d’essais intensifs, l’heure du verdict a sonné.

Tour du propriétaire

Le HTC One S est un smartphone sous Android ICS 4.0.3 disponible en France depuis le début du mois d’avril. Contrairement à la fournée 2011, bien que le téléphone embarque la technologie Beats Audio, vous ne trouverez aucun signe d’écouteurs Beats dans la boite comme ce fut le cas avec le HTC Sensation XE et Sensation XL proposés l’année dernière. Ainsi, le packaging est assez spartiate, on retrouve dans la boite blanche en carton recyclé :

  • Un kit mains libres stéréo filaire
  • Un câble micro USB
  • Un chargeur secteur
  • Le manuel de démarrage rapide

Comme pour le One X, le One S ne propose pas d’emplacement pour la carte mémoire. Il faudra donc se « contenter » des 16 Go de mémoire interne (dont une partie est déjà utilisée pour le système d’exploitation). En somme, seuls 10 Go restent à disposition de l’utilisateur final… hic !

D’emblée, la finesse de l’appareil surprend : seulement 7,8 mm sur la partie la plus fine et à peine plus sur le reste de l’appareil, le One S est incontestablement le mobile HTC le plus fin à ce jour voire même l’un des smartphones les plus fins du marché (en attendant la concurrence Samsung GS3 et l’iPhone 5 !). Même constat sur la balance, avec ses 119,5 grammes, le HTC One S saura se faire aisément oublié dans votre poche de pantalon.

Au touché, l’appareil respire la solidité et la qualité de fabrication et d’assemblage est exempte de défaut. Le mobile présente un châssis unibody (d’un seul tenant) en aluminium d’excellente facture qui rappellera l’iPhone premier du nom qui reste encore dans le coeur des nostalgiques. Mieux, la version noire dénommée Ceramic Metal offre un traitement supplémentaire à la coque pour lui offrir un touché proche de la céramique. Dans les faits, l’aluminium a été traité via un bain de plasma et des micros arcs électriques de 10000V de manière à renforcer sa structure (4 à 5 fois plus résistant que l’aluminium de base). Le résultat est saisissant: une couleur noir mat sublime et une texture douce et agréable au touché. S’il fallait absolument lui trouver un défaut, il faudra se tourner vers le sens de l’odorat : en effet, le traitement par micro arcs n’est pas anodin et semble laisser un petite odeur de souffre au déballage de l’appareil qui peut rester dans la main les premiers jours et déplaire à certains. J’en conçois, ceci est un détail qui s’estompe rapidement aux fils des jours.

D’après HTC, ce nouveau processus de traitement de la coque est révolutionnaire dans le mode de l’industrie grand public. Ce procédé complexe et coûteux a été longtemps réservé aux domaines scientifiques pointus comme l’aéronautique et l’astronomie. Ainsi dans la théorie, la coque devient quasi inrayable et les différentes traces de doigts se dissipent d’un simple coup de chiffon. Dans les faits, bien que les traces de doigts soient bien plus facile à retirer que sur une coque en plastique glossy, les rayures ne peuvent en aucun cas être écartées et votre joujou ne devra être négligé. Ainsi, plusieurs utilisateurs ont d’ores et déjà remarqués quelques soucis d’écaillements de la couche céramique au niveau des arêtes saillantes de leurs HTC One S. Le problème semble avoir été pris au sérieux du côté d’HTC et, sans avoir émis de communiqué officiel, ces derniers acceptent d’échanger tout modèle touché par le problème durant toute la durée de la garantie.

Même si la version grise, dénommée Gradient Metal, ne bénéficie pas du même traitement par micros arcs, sa coque en aluminium est tout aussi agréable à voir regarder bien que moins plaisante à manipuler.

A l’arrière, HTC met l’accent sur le capteur photo en y agrémentant un cerclage métallisé du plus bel effet, rouge pour la version noire, bleu turquoise pour le modèle gris. Contrairement au HTC One X, ce cerclage semble ici remplir son rôle à la fois d’enjoliveur mais aussi de protecteur pour la vitre du capteur photo. Ainsi, une fois posé sur une table, la verre de l’appareil photo n’entre pas directement en contact avec la surface de support ce qui empêche ainsi les rayures prématurés comme ont pu le subir certains possesseurs du One X.
Se trouve à l’arrière l’appareil photo 8 Mega-pixels (avec un capteur rétro éclairé identique à celui du HTC One X) accompagné d’un flash à LED. La partie haute et basse du dos est composé d’un plastique doux, faisant l’exception par rapport au reste de l’appareil en aluminium. Le haut se détache (avec difficulté) et dissimule l’emplacement microSIM ainsi que l’antenne. A notre plus grand regret, pas de port carte mémoire MicroSD comme à l’habitude. Au centre, le logo HTC est gravé à même l’aluminium, du plus bel effet. Le haut-parleur est quant à lui placé sur la partie inférieure du One S, surmontée par l’inscription Beats Audio (dont la couleur change d’un modèle à l’autre).

Sur les côtés du téléphone se trouvent les touches de volume (à droite) et la prise microUSB (à gauche). Le strict minimum donc. Nous regrettons l’absence d’un bouton pour l’appareil photo qui aurait apporté un plus ergonomique indéniable.

Dans les standards du moment, le HTC One S présente un grand écran de 4,3 pouces adoptant la technologie Super Amoled avec une résolution de 960X540 pixels.

Sur la partie haute de l’appareil, nous retrouvons la grille du haut-parleur, directement percée dans la coque aluminium, qui cache une toute petite diode de notification. Le perçage est fin et permet d’obtenir un résultat esthétique sans compromis. Toutefois, gare aux nombreuses poussières qui viennent très voire trop facilement se loger dans les orifices. La diode de notification s’avère extrêmement pratique pour signaler la réception d’un message/mail ou encore servir de témoin de charge de la batterie. On regrettera toutefois sa puissance relativement faible ainsi que l’absence de possibilité de personnaliser son activation.

A droite du haut-parleur se trouve la caméra frontale avec une résolution VGA, autant dire le minimum syndical pour une visio mais n’en attendez pas de beaux clichés. En condition de luminosité basse, n’en attendez absolument rien du tout.

En façade à droite du logo HTC se trouvent les différents capteurs de proximité et de luminosité, très discret et quasiment impossible à discerner à l’oeil nu, du beau travail de camouflage.

Sur la partie basse de l’appareil, HTC a fait le choix d’intégrer les trois touches tactiles classiques d’Android ICS à savoir les touches retour, accueil et multi-tâche. Lors d’une pression, cette dernière affiche les dernières applications ouvertes, permettant de switcher rapidement entre elles en toute fluidité.

Pour conclure le tour du propriétaire, HTC a réussi le pari de sortir l’un des smartphones les plus fins et les plus beaux du moment. Une vraie réussite esthétique.

Interface et performances

Le HTC One S repose sur la toute dernière version de l’OS mobile de Google, à savoir Android 4 Ice Cream Sandwich dans sa version 4.0.3 dès la sortie de la boite. HTC vient ensuite agrémenter l’interface de base avec sa surcouche maison HTC Sense, ici présentée dans sa version 4.

Bien que n’ayant aucun élément de comparaison avec les autres moutures de Sense, nous pouvons néanmoins annoncer que Sense 4 est un vrai plus ergonomique qui vient décomplexifier le déjà très bon Android ICS de base. Présenté comme un véritable couteau suisse et personnalisable à souhait, HTC Sense vous permettra d’accéder aisément à un panel non négligeable d’outils/widgets/raccourcis qui vous faciliteront la vie.

Bâti sur processeur à dual core, beaucoup craignaient que le One S ne soit déjà hors course avec des performances indignes d’un smartphone de ce début 2012. Détrompez-vous ! Le processeur signée Qualcomm est le fameux Snapdragon S4 dans sa toute dernière mouture (Krait Adreno 225 cadencé à 1.5Ghz). Dans les faits, sans rentrer dans un benchmark rébarbatif et inintéressant pour le commun des mortels, ce processeur bat à plate couture le processeur quad core titanesque du HTC One X haut de gamme dans plusieurs tests de performances ! Autre avantage du dual core : malgré la puissance incroyable qu’ils délivrent, l’autonomie s’en sort avec les honneurs, chose qu’on ne peut affirmer avec le HTC One X aujourd’hui.

Au quotidien, vous apprécierez une fluidité à toute épreuve voire impossible à mettre en difficulté. Navigation web, vidéos YouTube HD, jeux, widgets à gogo, musique et films full HD, nous n’avons pas pu mettre en défaut la vitesse d’exécution de ce nouveau Snapdragon. Même avec des dizaines d’applications lancées en simultanée, nous n’avons pas réussi à mettre à mal la fluidité d’exécution du processeur. Chapeau bas.

Sur Internet, pour peu que la connexion soit bonne, les pages se chargent sans lag même avec le navigateur d’origine. Epaulé par 1Go de RAM, les pages web pleines de contenus Flash ne lui poseront absolument aucun problème. Même le HTC One X avec sa puce quad core ne fait pas aussi bien !

Nous vous conseillerons tout de même d’opter pour l’excellent navigateur Google Chrome qui, même s’il n’accepte pas Flash, vous fera gagner en confort et en ergonomie.

Ecran

Autre différence, en défaveur cette fois-ci, avec son grand frère le HTC One X: l’écran. Point de diagonale titanesque ni de définition ultra fine : l’écran Super Amoled se contente d’une diagonale de 4,3 pouces (tout de même ! à comparer au 3,5 pouces de l’iPhone 4S). Le vrai point faible de l’écran du One S réside dans la définition qui se cantonne à 960 x 540 pixels soit une résolution dite qHD.

L’avantage néanmoins de cette diagonale est d’offrir la possibilité d’une utilisation à une seule main, là où le One X requiert deux mains pour une utilisation optimale. Ce point a, par exemple, été déterminant pour moi lors du choix entre les deux appareils.

Autre avantage : la technologie Super Amoled, contrairement au LCD, offre également un contraste infini avec des noirs profonds et des couleurs très voire même trop saturés. Revers de la médaille, le principal défaut de ce type d’écran réside dans sa capacité à restituer les blancs qui tendent vers le bleu-gris. De plus, l’affichage du blanc est extrêmement consommateur d’énergie sur ce type d’écran. Ainsi, nous vous recommandons d’opter dans la mesure du possible pour un écran coloré ou sombre. A l’essai, les couleurs nous sont parues contrastées sans aller vers l’excès de saturation et les blancs sont blancs ! On est encore loin de l’équilibre des couleurs du LCD mais nous avions déjà connu pire sur ce type de dalle Amoled.
Dernier avantage de cette technologie : les angles de visions sont excellents, proche du 180° !

Toutefois, il nous semble utile de préciser la chose suivante : la technologie Amoled est aujourd’hui composée de deux catégories d’affichage, le Pentile et le RGB (appelé aussi Super Amoled Plus). Le Pentile offre moins de sous-pixels et donc offre un affichage moins défini que le RGB.

De ce fait, à l’affichage, les caractères et icônes vous paraîtront légèrement pixélisés et leur contour sera un peu baveux. Bien entendu, ce détail n’est visible que si l’on colle le nez sur l’écran. Maintenant que les choses sont claires, oubliez ce que vous venez de lire et profitez de votre bel écran

Pour terminer notre chapitre « Ecran », la vitre qui recouvre ce Super Amoled est dotée de la technologie Gorilla Glass 2. Cette technologie confère une excellente résistance à la pression (au moins 2 fois plus résistante que le verre minéral), une meilleure sensibilité au touché et un traitement contre les rayures. A condition de ne pas y aller comme un bourrin, vous pourrez donc aisément vous passer de film de protection pour l’écran de votre HTC One S sans trop craindre de micro rayures d’usage.

Multimédia : Capteur Photo / Vidéo

Lors de la présentation de la série HTC One au MWC 2012,HTC insistait sur les capacités photo / vidéo de cette nouvelle gamme. Mais bien souvent, entre les éloges marketing et la réalité, il y a un gap… Dans le cas du HTC One S, il s’avère que le contrat est respecté. Le capteur 8 mégapixels autofocus et rétroéclairé fait des miracles et les photos sont excellentes dans des conditions de lumière acceptables. On ne peut pas en dire autant en intérieur mais ces dernières restent tout à fait exploitables. En condition de basse luminosité, le One S ne fait pas de miracle malgré son capteur rétro-éclairé et la présence d’un flash LED. Dans de telles conditions, il est encore possible de réussir les photos jusqu’à un mètre de distance, mais il faut impérativement que le sujet soit parfaitement immobile sous peine d’un résultat flou.

Dans les conditions optimales (plein jour, sujet stable), le niveau de détail est bon, les couleurs assez fidèles et les contrastes sont bien gérés. Les très nombreuses options et filtres permettent de laisser libre court à votre créativité tout en vous aidant à tirer des clichés plus que convenables. Par ailleurs, nous avons particulièrement apprécié la capture photo instantanée sans contretemps, un clic et c’est dans la boite ! Appréciable pour capturer un sourire ou un enfant turbulent. Pour les plus pointilleux, HTC nous annonce qu’une photo est capturée en 0,7 sec et l’auto-focus se fait en 0,2 sec seulement. Une prouesse. Le seul flash LED remplit parfaitement son rôle et ne brûle pas les sujets, même de très près.
Globalement, le piqué des clichés est très satisfaisant, même si à notre goût le HTC One S reste un poil en retrait par rapport au ténor l’iPhone 4S.

Le constat est le même pour la vidéo. Le HTC One S est capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Tant que les conditions de luminosité restent bonnes, les vidéos capturées se montrent fluide et dotées d’un bon niveau de détails. Sans surprise, lorsque la lumière vient à manquer, le rendu saccade. Petit plus agréable, nous avons apprécié le fait de pouvoir prendre des photos aisément même pendant un tournage vidéo.

Multimédia : Lecteur photo /audio / vidéo

D’emblée, il est légitime de se demander si un simple smartphone dual cores est capable de rivaliser avec la flopée de quad cores qui commencent à inonder le marché des smartphones 2012. Autant le dire tout de suite, le HTC One S en a dans le ventre et saura vous convaincre qu’il n’y a pas que le nombre de core qui compte !

Commençons par le lecteur de photos qui paraît très classique de prime abord. Son interface est d’ailleurs semblable à celle que l’on trouve dans les versions d’origine d’Android (sans surcouche personnalisée) avec une présentation par dossiers. Cependant, HTC s’est attelé à l’enrichir afin de permettre d’ajouter des sources de photos. De fait, la visionneuse d’images du One S permet non seulement de lire les photos qui sont stockées localement, mais également celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Instagram, etc.). Il suffit pour cela que l’utilisateur renseigne ses identifiants et mots de passe associés à chaque réseau pour que les images qui sont associées aux différents comptes apparaissent comme si elles étaient stockées dans le smartphone, moyennant un temps de chargement plus ou moins long, en fonction de votre connexion.

Le lecteur audio constitue quant à lui une vraie surprise. Ce dernier offre une présentation par jaquettes CD avec des nombreux égaliseurs disponibles (dont la fonction Beats audio entre autres). La possibilité de recherche en ligne avec SoundHound est un vrai plus. La qualité de rendu du son est absolument irréprochable pour un smartphone, bien au dessus des prestations offertes par Apple avec son iPhone. Couplé avec un casque audiophile (Sennheiser HD25II) ou un casque Beats Pro, le HTC One S a été dans les deux cas une source audio hors pair offrant un son puissant et équilibré. Au niveau des regrets, on notera qu’HTC ne propose que des écouteurs très moyens dans le pack de l’appareil (des écouteurs HTC à câbles plats évitant ainsi les nœuds). Nous avons testé le HTC One S avec un casque bluetooth Jabra Halo II sans aucun souci également. Toutes les fonctionnalités du casque (décrochage, volume, zapping) fonctionnent sans sourciller. Si vous craquez pour le One S, n’hésitez pas à investir dans un casque de qualité.

Enfin, terminons ce chapitre avec les capacités en lecture vidéo du smartphone. Là encore, nous avons été très surpris de constater que le One S parvenait à faire tourner sans l’ombre d’une saccade des vidéos 1080p Full HD au format mkv.

Attention, veuillez noter que le lecteur vidéo de base refuse de lire une telle vidéo. Néanmoins, ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où des applications gratuites comme MX Video Player ou Dice Player le font à merveille. Le One S se montre aussi capable de lire les autres fichiers vidéos aux formats les plus populaires tels que les avi, les Div X / XviD, etc.

Autonomie

L’autonomie est souvent le sujet qui fâche lorsqu’on teste et compare les Smartphones d’aujourd’hui. Et pourtant, le HTC One S sort son épingle du jeu en proposant un autonomie plus que satisfaisante.

Ainsi, nous avons pu tenir aisément 48h sans devoir raccorder l’appareil à la prise électrique sans pourtant s’être restreint sur l’utilisation du smartphone. A titre d’exemple, voici la configuration que nous avons utilisée:

  • Réglage de la luminosité à 50 %
  • 2 comptes Gmail en push
  • 1 compte Twitter en synchro chaque heure
  • 1 compte Facebook en push
  • Une utilisation intensive de l’application SMS
  • 20 min d’appels sur les 2 jours
  • 1 heure environ de connexion 3G sur le net

Le résultat est donc très bon. La capacité de la batterie n’est que de 1650 mAH et pourtant grâce au processeur Snapdragon S4 et l’écran Amoled, tous deux faibles consommateurs d’énergie, le HTC One S fait des prouesses en longévité.

En utilisation très intensive, vous tiendrez tout de même une journée complète avant de recharger.

Conclusion et verdict

Qu’on se le dise, HTC compte revenir sur le devant de la scène et a frappé très très fort avec sa nouvelle gamme One, le One S en est le parfait exemple. Un design minimaliste, une finition premium de bon goût, un écran de taille confortable, un appareil photo d’excellente facture, de la puissance dans un boitier extra fin, une autonomie de 2 jours en utilisation normale… Autant de qualités qui permettent de faire aisément abstraction des petits défauts du produit : l’absence d’un écran LCD HD, une mémoire non extensible et une batterie inamovible.

L’expérience utilisateur, la puissance et la qualité de fabrication, concentré dans un espace aussi réduit ne peut que forcer le respect.

Après 5 ans passés sur iOS (depuis le tout premier iPhone importé des USA jusqu’à l’iPhone 4S d’aujourd’hui), il a fallu attendre que HTC dégaine le One S pour que je craque et sorte de l’Applesphère. Alors oui, s’il fallait ne retenir qu’un seul iPhone killer, qu’un seul véritable challenger au roi des smartphones qu’est l’iPhone, je répondrais sans hésiter que nous avons enfin trouvé une alternative crédible pour contre Apple.

Ainsi, ne vous trompez pas, si vous hésitez encore à vous prendre un iPhone et que Android vous fait de l’œil, faite le bon choix : soit vous partez clairement pour un iPhone 4S (ou le 5 si vous êtes patient) mais si votre coeur penche pour un Androphones, faites le choix du HTC One S.

Disponible à partir de 449 € hors offre opérateur.

Caractéristiques techniques du HTC One S :

  • Affichage: Écran Super AMOLED 4,3″ avec résolution 540 X 960 (250 PPI) Corning Gorilla Glass (AMOLED RGBG PenTile)
  • CPU: Qualcomm Snapdragon S4 Dual-Core cadencé à 1,5 GHz (Krait Adreno 225)
  • GPU: Qualcomm MSM8260A
  • RAM: 1GO
  • Memoire interne: 16 GO
  • Photo: 8 mégapixels avec auto-focus, flash DEL et capteur BSI (28mm F2,0). APN 1.3Mpx sur la façade avant.
  • Vidéo:  HD 1080P @ 30 FPS avec stabilisation et son stéréo. 720P sur la façade avant
  • Chipset supplémentaire de traitement des photos: HTC ImageChip
  • Chipset supplémentaire de traitement audio: Beats Audio
  • OS: Google Android Ice Cream Sandwich (4.0.3)
  • Dimensions: 130,9 x 65 x 7,8 mm
  • Coque: Aluminium avec traitement par oxydation micros arcs (très léger et jusqu’à 4 fois plus résistant que l’acier inoxydable)
  • Batterie: Li-Po 1650 mAh
  • Poids: 119,5 grammes, batterie comprise
  • DAS: 0,687 W/Kg 1
  • Connectivité sans fils: Bluetooth® 4.0 ; Wi-Fi®: IEEE 802.11b/g/n ; HSDPA 21 Mb/s
  • Connectivité : Micro USB, HDMI via adaptateur MHL, Support Micro Sim uniquement

Free mobile

Après 2 mois et demi d’essais intensifs, je me suis dit qu’il serait bon de faire un petit bilan de notre petit opérateur mobile, une fois l’engouement des premiers jours estompé (cf. test de Free Mobile).

Je dois avouer qu’après plusieurs semaines d’utilisation exclusive de mon forfait Free Mobile, le bilan est en demie-teinte: le 4ème opérateur, attendu par certain comme le Messie de la téléphonie, n’a que partiellement comblé mes attentes, rêves et espérances. Après m’avoir envoutée avec ses tarifs séducteurs et ses appels illimités, je dois dire que mon expérience d’utilisatrice Freemobilienne n’a eu que d’embûches et de déboires une fois les premières semaines écoulées. Après de grandes difficultés à émettre des MMS depuis mon smartphone durant les premiers jours, j’ai été ensuite épargnée par les tracas et aléas du réseau Free lors des premiers incidents remontés par les internautes des quatre coins de la France. Mon plaisir ne fut que de courte durée et j’ai été vite rattrapée par les (trop) nombreux couacs rencontrés par bon nombre d’entre vous ces dernières semaines.

Appels en échec, coupure réseau, conversations interrompues, connexion internet en erreur… tel est le triste quotidien des early-adopters de Free Mobile, pourtant si enthousiastes aux premiers jours. Le internautes ne se sont pas privés pour relayer l’information et faire monter la mayonnaise sur les nombreux réseaux sociaux. Derrière sa tour de verre, le service com’ de Free a choisi la discrétion sur le sujet et les maigres explications données à la presse (Free reconnait à demi mot avoir quelques soucis en heure de pointe sur l’itinérance d’Orange)  n’ont pas réussi à convaincre les utilisateurs.

Mise à part les deux grosses pannes relayées dans la presse (la dernière en ce moment même), Free connait (sans reconnaître) de très nombreux problèmes de communication aux heures de pointe – 18h/21h – qui réduisent en silence les trois quart de ses utilisateurs. Embêtant lors qu’on cherche à joindre sa femme/mère/amante/copine afin de prévenir d’un retard au resto du coin.

Finalement, à quoi bon avoir des appels, SMS, MMS, internet illimités si dès lors qu’on en fait l’usage, le réseau tombe en carafe ? Sauf riposte rapide et efficace de la part de Free afin de rattraper le coup et convaincre ses utilisateurs de la fiabilité de son réseau, je ne pourrais que vous conseiller d’ouvrir vos oeillères et de commencer à regarder chez la concurrence si l’herbe y est plus verte… D’autant plus que les acteurs du même créneau (Bouygues/Be&you, Orange/Sosh et cie) ne cessent de jouer le grand jeu pour tenter de vous séduire à nouveau. A vous de faire votre choix !

Free Mobile

Les plus geek d’entre vous sont sûrement déjà au courant, l’opérateur Free vient de mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière des offres mobiles en dévoilant son forfait maison.

Après des mois et des semaines de rumeurs en tout genre et de teasing on ne peut plus viral,  Xavier Niel, le PDG de Free, a levé le voile sur son offre ce matin même, à 9h sonnantes.

La présentation, devant un parterre de presse spécialisée et de geeks baveux, était retransmise en direct sur le site live.free.fr.

Avant de découvrir plus en détails les offres de Free Mobile via le site dédié mobile.free.fr, résumons les annonces faites lors de cette présentation :

  • Un forfait unique à 19,99 €(15.99€ pour les abonnées Free ADSL)
  •  Appels téléphonique illimités en France (DOM compris), en Europe et dans 40 pays dont les USA
  • SMS et MMS illimités
  • Un accès à Internet en illimité (avec un fair-use de 3Go/mois, le débit pouvant être bridé au delà).
  • Mode modem autorisé, VoIP, téléchargement, etc. Tout internet vous est permis.
  • Accès illimité aux hotspots Free Wifi
  • Les appels depuis l’étranger vous seront facturés à 0,50 cts la minute
  • Pour les frileux, il est possible de fixer une limite pour bloquer les forfaits au delà d’un certain montant

Cerise sur le gâteau, Free pense aussi aux « Mamies du Cantal » n’ayant pas besoin de tous ces accès illimités mais seulement d’un forfait économe permettant le minimum vital. Pour seulement 2 euros par mois, vous pourrez avoir accès à :

  • 60 minutes d’appels téléphonique (0.05 cts la minute au delà)
  • 60 SMS compris dans le forfait (et seulement 0.01 cts le SMS supplémentaire)
  • Un accès à internet sans que le tarif ne soit encore dévoilé.

Surprise d’envergure : ce forfait à 2 euros par mois est offert gratuitement à tous les abonnées Free ADSL !

Bien entendu, tous ces forfaits sont sans engagement. Free ne subventionnera donc pas les téléphones mobiles mais vous permettra d’en acquérir tout de même via le biais d’un crédit sans frais sur 12, 24 ou 36 mois. De ce fait, tous les mobiles seront désimlockés dès l’acquisition. Il vous sera par exemple possible d’acquérir un iPhone 4S 16Go dès 1 € suivi par 36 mensualités de 19.99 euros.

Nous testerons pour vous dès que possible sur AvezVousTeste.fr ces nouveaux forfaits Free Mobile !

 [MAJ] Nous avons mis la main sur la liste des pays compris dans le forfait à 19.99 €

  • Appels vers les n° fixes et mobiles : Alaska, Canada, USA, Hawaï
  • Appels vers les n° fixes uniquement : Açores, Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Guadeloupe, Guyane, Hongrie, Canaries, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Martinique, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Portugal, La Réunion, Roumanie, Royaume-Uni, République Tchèque, Solvénie, Suède, Suisse.

[MAJ le 28/01] Nous avons bien reçu notre carte SIM en début de semaine et le portage est effectif depuis le 26 janvier. Afin de ne pas vous faire un test à la va-vite, nous nous accordons quelques temps d’utilisation afin de vous faire un feedback plus complet et reflétant mieux les conditions d’utilisation réelles.

L’utilisation d’un forfait Sosh sur une tablette internet 3G iPad

Sosh-Orange-logo-1J’avais déjà évoqué avec vous il y a quelques temps ma migration tout en douceur de mon forfait Origami Star hors de prix vers l’un des nouveaux forfaits sans engagement de Sosh, plutôt sexy en terme de fonctionnalités par rapport aux prix affichés. Depuis son lancement en Octobre 2011, Sosh a légèrement modifié sa gamme de forfaits en y intégrant  un nouveau-né, l’Edition Spéciale disponible depuis aujourd’hui seulement.

Ce forfait relance à nouveau une question que bon nombre d’entre nous peuvent se poser et qu’il m’arrive de lire maintes fois sur différents forums sans pour autant en trouver une réponse claire : est-il possible d’utiliser un forfait Sosh sur une tablette internet (type iPad / Androïd / autres) ? Cela serait une excellente alternative aux classiques forfaits DATA hors de prix dédiés aux tablettes.

Cette question est d’autant plus légitime que ce nouveau forfait permet désormais de continuer à avoir accès à internet même lorsque le quota de données est épuisé. Ce concept de fair use,comprenez « utilisation raisonnable », faisait auparavant en sorte de bloquer complètement l’accès internet de l’utilisateur ayant atteint sa limite d’utilisation mensuelle de 500 Mo ou d’1 Go suivant les forfaits. Aujourd’hui, cette limite est levée avec ce nouveau forfait, permettant ainsi de continuer à surfer sur vos sites préférés sous réserve d’avoir « seulement » son débit limité à 128 Kbps une fois le seuil atteint.

A partir de là, il n’est guère difficile de se laisser tenter par ce type de forfaits dès lors où l’on possède une tablette internet 3G. Cela est d’autant plus vrai pour les early-adopters ayant acquis leurs tablettes avec un forfait engageant il y a un an ou plus et qui se trouvent maintenant libérés de toute chaîne avec leurs opérateurs respectifs.

Il suffit d’un très bref comparatif avec les offres quasi-équivalentes à celle de Sosh chez les trois grands opérateurs pour finir de se convaincre :

  1. Orange Let’s go 1 Go pour tablette
    e-mails illimités
    1Go/mois
    forfait bloqué rechargeable
    TV d’Orange : accès à 60 chaînes depuis votre tablette
    Sans engagement
    34,00€/mois
  2. SFR Internet Sérénité
    Internet, Mails
    1 Go/mois
    Rechargeable avec les Pass Internet 3G+
    Accès illimité à SFR WiFi
    Accès illimité à SFR TV en WiFi
    Sans engagement
    21,90€/mois
  3. Bouygues: Forfait Internet 3G+ Régulier
    Internet, mail
    Fair-use : Débit réduit au-delà de 1 Go/mois
    Wi-Fi Bouygues Telecom illimité
    Engagement de 12 mois
    24,90€/mois
On constate sans mal qu’à un prix équivalent voire moindre, Sosh offre autant de fonctionnalités en permettant en plus 2h d’appels, l’accès à la VoIP mais surtout le mode Modem. Ce mode Modem, sans surcoût, pourrait vous sauver dans bien des situations : il vous permet de connecter à Internet n’importe quel ordinateur portable ou tablette Wifi (sans puce 3G) en utilisant l’appareil relié au forfait Sosh comme passerelle.

 

Génial tout ça ! Mais finalement, est-ce que ça marche sur ma tablette ? Car n’oublions pas que ces forfaits sont, à la base, taillés pour les smartphones.

 

La réponse est OUI ! Comment ? En insérant tout simplement votre SIM Sosh dans votre tablette. Le temps que le réseau soit reconnu, je n’ai pas eu d’autre manipulation à faire pour retrouver tous mes accès depuis l’iPad. Ce même iPad était auparavant sur un forfait 3G pour iPad à une trentaine d’euros par mois, il se porte comme un charme avec ce forfait Sosh 2h sans que je n’ai eu à faire un quelconque paramétrage. Je n’ai par contre pas été capable de tester pour vous le partage de connexion via l’option Modem, cette option étant introuvable dans les paramètres de l’iPad là où elle s’affiche pourtant très clairement sur mon iPhone.

 

A mon sens, ces forfaits sans engagement offrent un panel de fonctionnalités intéressants avec un prix assez contenu vis-à-vis des classiques forfaits Data pour tablette. La flexibilité que permettent ces offres Sosh (rien ne m’empêche de mettre ma SIM sur mon téléphone pour passer mes coups de fils et de la remettre ensuite sur ma tablette) pour les utilisateurs de tablettes est un vrai plus. Quand bien même vous ne sauriez que faire de ces heures d’appels, nous ne pouvons que vous conseiller d’envisager ces types de forfaits lors de votre prise de décision au moment du choix d’un forfait nomade pour votre ardoise numérique, ne serait-ce que pour le mode Modem et la possibilité d’utiliser la VoIP sans aucun surcoût supplémentaire.

 

Pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient opter pour le dernier né de Sosh, sachez que cette Edition Spéciale est également une édition limitée dans le temps. Ce forfait est disponible depuis aujourd’hui, 15 décembre, jusqu’au 8 février 2012.

Ce billet n’est en aucun cas sponsorisé par Orange / Sosh