L’Afterwork au Maxim’s de Paris

MaximsCélèbre restaurant parisien situé entre la place de la Concorde et celle de la Madeleine, il est l’un des établissements gastronomiques les plus célébres de la capitale. Très connu également pour ses produits gourmets et son épicerie fine, qu’en est-il lorsque le Maxim’s décide de surfer sur le phénomène mode du moment, les afterworks ?
Mais tout d’abord, qu’est ce qu’un afterwork ?

Le concept, venu des Etats-Unis, a débarqué en France il y a quelques années. Il permet aux plus fêtards de ne pas attendre le vendredi soir mais de faire la fête n’importe quel jour de la semaine tout en étant sûr de pouvoir faire dodo à 1h00 du matin maximum.

Comment ? En n’attendant pas 23h-minuit pour commencer mais en démarrant dès la sortie du bureau à 19h ! Cela commencera doucement avec un petit apéritif dinatoire généralement sous forme d’un buffet froid et plus le soleil descend à l’horizon, plus le son monte et l’ambiance aussi ! Une bonne façon de réconcilier travail et vie nocturne, sans être dans le gaz le lendemain matin.

Sans grande originalité, le Maxim’s se cale à la lettre sur ce modèle : ouverture des portes à 19h00 pétantes pour permettre aux premiers arrivés de profiter d’un rudimentaire buffet froid (un peu de charcuterie, du pain et quelques salades de pâtes). J’insiste sur « premiers arrivés » car les retardataires devront se contenter des restes. Quelques morceaux de cake viendront plus tard clôturer ce buffet.

Point semi-positif, le champagne vous est servi en open bar… jusqu’à 20h30 (hic) ! Dépêchez-vous une nouvelle fois !

L’endroit est chaleureux mais assez étriqué, compartimenté en plusieurs petites pièces. Une belle terasse permettra aux fumeurs de s’en donner à coeur joie.
Ce n’est qu’aux alentours de 21h00-21h30 qu’une ambiance de fête s’installe et que la musique commence à vous inonder les oreilles. Le DJ parvient sans mal à remplir la (trop) petite salle centrale servant de piste de danse qui devient alors méconnaissable. La circulation d’une salle à l’autre, passant obligatoirement par la salle centrale, devient déjà plus périlleuse.

Dans l’ensemble, on y passe un bon moment et l’ambiance est au rendez-vous. La moyenne d’âge des convives, située entre 22 et 30 ans, réservera ces afterworks à un public plutôt jeune.

Nous citerons en point négatif le buffet assez pauvre et peu renouvellé, l’open champagne qui se termine bien trop tôt (les consos par la suite sont hors de portée, 120€ la bouteille de Ballantine’s par exemple), le vestiaire payant et le prix de l’entrée (15 euros en prévente ou 20 euros sur place).