Le bistrot Les Jolis Mômes, 92 rue de Charonne, Paris

Après une bonne dose de geekerie présentée par notre ami La FF, notre Game testeur attitré, j’ai testé pour vous le bistrot Jolis Mômes situé dans le 11ème arrondissement de Paris. Je précise bien l’adresse car à ma connaissance, ce nom de bistrot/restaurant est utilisé a minima 4 fois rien que sur la ville de Paris intra muros.

Ce petit restaurant situé à l’angle de la rue Faidherbe et de la rue de Charonne ne se distingue en rien des nombreux restaurants du genre de la Capitale si ce n’est par son emplacement. Pas très commun de trouver des petits bistros à la décoration contemporaine dans le quartier.

Une fois les portes passées, nous sommes d’abord accueilli par un fond musical assez soutenu et deux jeunes serveurs peu enclins à nous trouver une table. Nous annonçons notre réservation (via LaFourchette.com) et sommes ensuite installés sur une petite table haute à l’abri du passage. Le barman vient ensuite nous déposer la carte du restaurant sur notre table avant de passer la main à sa jeune collègue qui sera chargée, pour sa toute première soirée de service, de prendre notre commande.

Minute de silence et yeux écarquillés, ma compagne et moi adoptons simultanément la même attitude à la vue de cette carte… disons atypique. Je n’ai pas résisté à la tentation de capturer une photo de cette dernière afin de vous laisser faire votre propre conviction :

 

Au premier regard, nous pensions être victime d’une blague de mauvais goût . Nous pensions même être catalogué et mis à l’écart avec une « carte » bâclée, gribouillée au crayon et dédiée aux clients « low cost »  (ayant fait leur réservation via LaFourchette, Groupon, Lookingo et compagnie). Petite vérification faite, nous constations finalement que toutes les clients fraîchement arrivés se voyaient également présenter la même carte que celle que nous avions devant les yeux.

Surpris et vaguement convaincu, nous nous sommes malgré tout plongés dans ce menu aux allures de devoir d’école. Nous tentions de nous rassurer en nous disant que cette carte pouvait, pourquoi pas, correspondre au thème du restaurant : « Jolis mômes ». Malgré cela, il reste un « hic » : cela aurait pu effectivement être le cas si ce semblant de devoir maison rédigé par un enfant de 5 ans  ne comportait pas  autant de fautes d’orthographe au point d’en rendre difficilement déchiffrable voire illisible ! J’ai, quant à moi, pris un malin plaisir à entourer en rouge sur la photo du menu ci-dessus toutes les fautes que j’ai pu relever. Si le compte est bon, j’ai dénombré 23 fautes pour un menu qui comporte au total 22 suggestions, cela commence à en faire beaucoup !

Nous passons tout de même la commande de deux entrées (chèvre panné et tomate/mozza) et plats (tartare de boeuf et salade océane) qui, à notre plus grande surprise, apparaîtront finalement vingt minutes plus tard à notre table sous la forme d’une belle entrecôte et d’un filet de bar… Oups, petite maladresse de la part de la serveuse en herbe.

Une fois l’entrée correctement servie cette fois-ci et rapidement consommée, nous sommes poliment débarrassé, assiettes et couverts compris, et nous nous voyons proposé la carte des desserts. Heu… Et mon plat s’il vous plait, mademoiselle ? Confuse, la jeune serveuse se précipite en cuisine afin de jeter un oeil sur notre commande tandis qu’un autre serveur reprend la main pour nous donner de nouveaux couverts.

Les plats enfin servis se sont présentés dans une belle assiette garnie, les quantités étaient généreuses et les frites maison, à base de patates douces, étaient excellentes. Je ne pourrais malheureusement vous recommander le tartare de boeuf qui malheureusement, à mon goût, était trop assaisonné masquant ainsi toute sa saveur par un goût trop prononcé de moutarde. Quant à la salade océane, rien d’extraordinaire mais tout à fait convenable selon les dires de ma compagne. Par la suite, nous n’avions malheureusement plus l’appétit nécessaire pour savourer un dessert avant de demander l’addition, la faute peut être à un délai d’attente trop long entre l’entrée et le plat…

Nous constations joyeusement que la réduction LaFourchette a bien été prise en compte directement sur l’addition finale. Petit bémol tout de même, pour la route : nous avons remarqué par la suite que la salade Océane affichée à 16€ sur la carte était bizarrement affichée à 14€ sur l’ardoise des salades, clouée au mur. Késako ?

Que dire au final de ce restaurant ? Qu’il permet de manger convenablement pour un prix raisonnable pour peu qu’on ait réservé via une plateforme permettant de profiter d’une réduction sur l’addition. Sans cela, je dois avouer que l’endroit ne nous aurait guère attiré l’oeil ni l’attention, ce restaurant reste somme toute classique sans charme ni réel intérêt hors de mesure.

Le bar à billards La Quille, Paris

Pour les pros du billards, j’ai découvert pas plus tard qu’hier soir un excellent point de rendez-vous pour pratiquer vos meilleurs coups de queues ou affiner votre touché de boules (mauvais jeux de mots, bonjour !).

A quelques pas de métro Parmentier, dans le 11ème arrondissement de Paris, le bar La Quille vous propose un espace de jeu spacieux dans un cadre agréable. En plus des pistes de mini-bowlings (encore un concept américain farfelu) sans grand intérêt sauf pour les allergiques aux chaussures de clowns obligatoire habituellement, le bar propose 6 tables de billards dont un pool anglais pour se retrouver entre amis pour un bon moment de jeu.

Le tarif est de 13 euros de l’heure pour une table la semaine, sans limitation de joueurs et 15 euros de l’heure le vendredi, samedi et veille de fêtes à partir de 20 heures. Ce sont des tarifs dans la norme de la capitale, sans abus ni bonne affaire.

Point fort : le bar est réputé « low cost » ce qui vous permettra par exemple d’accompagner votre partie de billards avec une pinte de bière à partir de 4 euros seulement.

La Quille, 111 rue St Maur, 75011 Paris

Le bar à tapas Casa Paco, Paris

Après avoir passé des vacances pleines de soleil et de tapas aux Baléares, nous avons souhaité avec ma compagne retrouver un peu de chaleur et de parfum de vacances dans un petit bar à tapas de Paris. Ne sachant lequel choisir, nous avons finalement jeté notre dévolu sur le Casa Paco, petit restaurant espagnol du 16ème arrondissement, à quelques pas des Champs Elysées, suite à une offre promotionnelle proposée par le célèbre site Groupon.

Une fois sur place, ambiance calme, il n’est que 19h30 ce qui explique peut être pourquoi il n’y a que 2 clients déjà présent. Une fois installé, on nous invite à donner notre bon de réduction ainsi qu’à commander un apéritif. Restaurant espagnol oblige, je demande volontiers un verre de sangria. Ma compagne moins exotique se contente d’un jus d’orange (malheureusement tout ce qu’il y a de plus industriel).

Aoutch ! En regardant de plus près la carte, mon ballon de sangria que je tiens fébrilement est facturé 9 euros tandis que le verre de jus d’orange est honteusement affiché à 6 euros. Dire que le litre de ce même breuvage espagnol m’aurait couté seulement 6€ quelques semaines plus tôt. Et pourtant à ce moment là, je n’étais pas encore au bout de mes peines.

Nous nous étions préparé à passer une bonne soirée en amoureux… que nenni. Le menu « Dégustation de tapas à deux » (affiché à la carte au prix de 2 x 20 euros) nous a laissé sur notre faim et ce que nous avons eu dans nos assiettes valait à peine l’équivalent de 10 euros chacun. Les petites assiettes de dégustation nous sont arrivés au compte goutte avec à chaque fois à peine de quoi se chatouiller les papilles. C’est pénible et ça devient très vite frustrant. Vous vous retrouvez donc très rapidement à attendre la suite jusqu’au moment où, très vite… il n’y a plus de suite !

Quand bien même nous avions payé notre menu Dégustation à moitié prix grâce au deal Groupon, soit 20 euros pour deux, ce que nous avions dans l’estomac en sortant du Casa Paco n’en valait guère plus.

Notre conseil : si jamais vous avez fait l’erreur d’entrer dans ce restaurant, ne gardez pas un mauvais souvenir des tapas en sortant  mais tentez simplement d’oublier ce qu’on vous a servit pour mieux redécouvrir les joies d’un VRAI bar à tapas lorsque vous en rencontrerez un digne de ce nom !

Casa Paco, 13 rue de Bassano, 75016 Paris