Cela faisait quelques temps que nous n’avions pas tourné une page gastronomique sur ce blog.
Back to basics, nous faisons donc une petite trêve de geekerie en tout genre pour faire une halte gustative haute en saveurs bien de chez nous au Musée du Vin de Paris. Autant le dire tout de suite, ce billet n’aura pas vocation à vous faire devenir des oenologues au nez fin, notre présence au Musée du Vin avait principalement pour objectif de découvrir le restaurant gastronomique plutôt que de faire la tournée des caves.
Un lieu à noter dans vos carnets d’adresses ? C’est ce que nous allons voir dans la suite.
Bien que nous nous attacherons plutôt à la partie gastronomique du Musée, cela ne m’empêchera pas pour autant de vous préciser que le musée en lui même ne casse pas trois pattes à un canard : c’est une jolie et typique cave basse de plafond avec pas mal de spécimens de bouteilles qu’on ne trouverait nulle part ailleurs mais le tour (qu’on fera tout seul, sans instructions particulière) est bien vite bouclé et le tarif normal d’entrée (11,90€ pour un adulte) ne nous semble clairement pas justifié.
Attardons nous un peu plus sur le restaurant « Les Echansons », restaurant directement rattaché au musée, construit au coeur d’anciens celliers du XVème siècle. A noter que le restaurant est ouvert uniquement le midi (de 12h à 15h) et que l’entrée à l’exposition est offerte pour tout déjeuner au restaurant du musée.
La carte propose une cuisine traditionnelle française raffinée où, Musée du vin oblige, plus de 300 références de vins pourront accompagner vos plats sur les conseils des sommeliers professionnels.
Lors de notre visite dans le cadre d’une soirée privée, nous avions droit à un menu un peu particulier, équivalent au menu Dionysos (37 € par personne) de la carte traditionnelle (Entrée / Plat / Dessert / Café).
En entrée, foie gras avec sa gelée aux fruits rouges, boule de glace litchi et tartines briochées. En plat principal, magret de canard et son écrasée de pommes de terre. Et en dessert, je ne saurais mettre un nom exact à ce que j’ai pu manger. Une sorte d’entremet poire/chocolat qui n’a sûrement pas été apprécié à sa juste valeur après un repas copieux et quelques bons verres de Gaillac. Mieux que des mots, place aux photos :
Ce qu’il faudra retenir au final : un musée qui ne mérite pas forcément le détour (voire même attrape touristes quand on lit les avis anglophones sur TripAdvisor), on le visite pour l’ambiance cave à vin à la française mais aucune explication ni visite guidée digne de ce nom ne semble être proposée aux visiteurs. Quant au restaurant, on y mange et y boit plutôt bien même si le rapport qualité de service et qualité des mets / prix n’est pas des plus impressionnants de Paris. On mettra cela sur le dos de la localisation des lieux plutôt privilégiée, à quelques pas de la Tour Eiffel, et au plaisir de manger dans un cadre atypique en plein Paris.
HTC joue gros cette année : après un cru 2011 en demi teinte avec de nombreux modèles qui n’ont pas su trouver leur public et un chiffre d’affaires en perte de vitesse, HTC a décidé pour 2012 de reconcentrer sa force de frappe dans une gamme unique de téléphones afin de ne plus s’éparpiller avec une nombre improbable de modèles comme on a pu lui reprocher auparavant.
Dès le mois de février au Mobile World Congress 2012 de Barcelone, HTC annonça en avant première sa nouvelle gamme baptisée HTC One. Dans les faits, ce sont trois terminaux distincts dont le HTC One S incarne le rôle de milieu de gamme, derrière le HTC One X et devant le HTC One V.
A la recherche d’un mobile compact, élégant et performant, nous avions été d’emblée séduit par le HTC One S qui semble rassembler tous les critères énoncés précédemment. Ainsi, nous l’attendions de pied ferme afin de pouvoir jouer avec et vous faire part de nos impressions. Après plusieurs semaines d’essais intensifs, l’heure du verdict a sonné.
Tour du propriétaire
Le HTC One S est un smartphone sous Android ICS 4.0.3 disponible en France depuis le début du mois d’avril. Contrairement à la fournée 2011, bien que le téléphone embarque la technologie Beats Audio, vous ne trouverez aucun signe d’écouteurs Beats dans la boite comme ce fut le cas avec le HTC Sensation XE et Sensation XL proposés l’année dernière. Ainsi, le packaging est assez spartiate, on retrouve dans la boite blanche en carton recyclé :
Un kit mains libres stéréo filaire
Un câble micro USB
Un chargeur secteur
Le manuel de démarrage rapide
Comme pour le One X, le One S ne propose pas d’emplacement pour la carte mémoire. Il faudra donc se « contenter » des 16 Go de mémoire interne (dont une partie est déjà utilisée pour le système d’exploitation). En somme, seuls 10 Go restent à disposition de l’utilisateur final… hic !
D’emblée, la finesse de l’appareil surprend : seulement 7,8 mm sur la partie la plus fine et à peine plus sur le reste de l’appareil, le One S est incontestablement le mobile HTC le plus fin à ce jour voire même l’un des smartphones les plus fins du marché (en attendant la concurrence Samsung GS3 et l’iPhone 5 !). Même constat sur la balance, avec ses 119,5 grammes, le HTC One S saura se faire aisément oublié dans votre poche de pantalon.
Au touché, l’appareil respire la solidité et la qualité de fabrication et d’assemblage est exempte de défaut. Le mobile présente un châssis unibody (d’un seul tenant) en aluminium d’excellente facture qui rappellera l’iPhone premier du nom qui reste encore dans le coeur des nostalgiques. Mieux, la version noire dénommée Ceramic Metal offre un traitement supplémentaire à la coque pour lui offrir un touché proche de la céramique. Dans les faits, l’aluminium a été traité via un bain de plasma et des micros arcs électriques de 10000V de manière à renforcer sa structure (4 à 5 fois plus résistant que l’aluminium de base). Le résultat est saisissant: une couleur noir mat sublime et une texture douce et agréable au touché. S’il fallait absolument lui trouver un défaut, il faudra se tourner vers le sens de l’odorat : en effet, le traitement par micro arcs n’est pas anodin et semble laisser un petite odeur de souffre au déballage de l’appareil qui peut rester dans la main les premiers jours et déplaire à certains. J’en conçois, ceci est un détail qui s’estompe rapidement aux fils des jours.
D’après HTC, ce nouveau processus de traitement de la coque est révolutionnaire dans le mode de l’industrie grand public. Ce procédé complexe et coûteux a été longtemps réservé aux domaines scientifiques pointus comme l’aéronautique et l’astronomie. Ainsi dans la théorie, la coque devient quasi inrayable et les différentes traces de doigts se dissipent d’un simple coup de chiffon. Dans les faits, bien que les traces de doigts soient bien plus facile à retirer que sur une coque en plastique glossy, les rayures ne peuvent en aucun cas être écartées et votre joujou ne devra être négligé. Ainsi, plusieurs utilisateurs ont d’ores et déjà remarqués quelques soucis d’écaillements de la couche céramique au niveau des arêtes saillantes de leurs HTC One S. Le problème semble avoir été pris au sérieux du côté d’HTC et, sans avoir émis de communiqué officiel, ces derniers acceptent d’échanger tout modèle touché par le problème durant toute la durée de la garantie.
Même si la version grise, dénommée Gradient Metal, ne bénéficie pas du même traitement par micros arcs, sa coque en aluminium est tout aussi agréable à voir regarder bien que moins plaisante à manipuler.
A l’arrière, HTC met l’accent sur le capteur photo en y agrémentant un cerclage métallisé du plus bel effet, rouge pour la version noire, bleu turquoise pour le modèle gris. Contrairement au HTC One X, ce cerclage semble ici remplir son rôle à la fois d’enjoliveur mais aussi de protecteur pour la vitre du capteur photo. Ainsi, une fois posé sur une table, la verre de l’appareil photo n’entre pas directement en contact avec la surface de support ce qui empêche ainsi les rayures prématurés comme ont pu le subir certains possesseurs du One X.
Se trouve à l’arrière l’appareil photo 8 Mega-pixels (avec un capteur rétro éclairé identique à celui du HTC One X) accompagné d’un flash à LED. La partie haute et basse du dos est composé d’un plastique doux, faisant l’exception par rapport au reste de l’appareil en aluminium. Le haut se détache (avec difficulté) et dissimule l’emplacement microSIM ainsi que l’antenne. A notre plus grand regret, pas de port carte mémoire MicroSD comme à l’habitude. Au centre, le logo HTC est gravé à même l’aluminium, du plus bel effet. Le haut-parleur est quant à lui placé sur la partie inférieure du One S, surmontée par l’inscription Beats Audio (dont la couleur change d’un modèle à l’autre).
Sur les côtés du téléphone se trouvent les touches de volume (à droite) et la prise microUSB (à gauche). Le strict minimum donc. Nous regrettons l’absence d’un bouton pour l’appareil photo qui aurait apporté un plus ergonomique indéniable.
Dans les standards du moment, le HTC One S présente un grand écran de 4,3 pouces adoptant la technologie Super Amoled avec une résolution de 960X540 pixels.
Sur la partie haute de l’appareil, nous retrouvons la grille du haut-parleur, directement percée dans la coque aluminium, qui cache une toute petite diode de notification. Le perçage est fin et permet d’obtenir un résultat esthétique sans compromis. Toutefois, gare aux nombreuses poussières qui viennent très voire trop facilement se loger dans les orifices. La diode de notification s’avère extrêmement pratique pour signaler la réception d’un message/mail ou encore servir de témoin de charge de la batterie. On regrettera toutefois sa puissance relativement faible ainsi que l’absence de possibilité de personnaliser son activation.
A droite du haut-parleur se trouve la caméra frontale avec une résolution VGA, autant dire le minimum syndical pour une visio mais n’en attendez pas de beaux clichés. En condition de luminosité basse, n’en attendez absolument rien du tout.
En façade à droite du logo HTC se trouvent les différents capteurs de proximité et de luminosité, très discret et quasiment impossible à discerner à l’oeil nu, du beau travail de camouflage.
Sur la partie basse de l’appareil, HTC a fait le choix d’intégrer les trois touches tactiles classiques d’Android ICS à savoir les touches retour, accueil et multi-tâche. Lors d’une pression, cette dernière affiche les dernières applications ouvertes, permettant de switcher rapidement entre elles en toute fluidité.
Pour conclure le tour du propriétaire, HTC a réussi le pari de sortir l’un des smartphones les plus fins et les plus beaux du moment. Une vraie réussite esthétique.
Interface et performances
Le HTC One S repose sur la toute dernière version de l’OS mobile de Google, à savoir Android 4 Ice Cream Sandwich dans sa version 4.0.3 dès la sortie de la boite. HTC vient ensuite agrémenter l’interface de base avec sa surcouche maison HTC Sense, ici présentée dans sa version 4.
Bien que n’ayant aucun élément de comparaison avec les autres moutures de Sense, nous pouvons néanmoins annoncer que Sense 4 est un vrai plus ergonomique qui vient décomplexifier le déjà très bon Android ICS de base. Présenté comme un véritable couteau suisse et personnalisable à souhait, HTC Sense vous permettra d’accéder aisément à un panel non négligeable d’outils/widgets/raccourcis qui vous faciliteront la vie.
Bâti sur processeur à dual core, beaucoup craignaient que le One S ne soit déjà hors course avec des performances indignes d’un smartphone de ce début 2012. Détrompez-vous ! Le processeur signée Qualcomm est le fameux Snapdragon S4 dans sa toute dernière mouture (Krait Adreno 225 cadencé à 1.5Ghz). Dans les faits, sans rentrer dans un benchmark rébarbatif et inintéressant pour le commun des mortels, ce processeur bat à plate couture le processeur quad core titanesque du HTC One X haut de gamme dans plusieurs tests de performances ! Autre avantage du dual core : malgré la puissance incroyable qu’ils délivrent, l’autonomie s’en sort avec les honneurs, chose qu’on ne peut affirmer avec le HTC One X aujourd’hui.
Au quotidien, vous apprécierez une fluidité à toute épreuve voire impossible à mettre en difficulté. Navigation web, vidéos YouTube HD, jeux, widgets à gogo, musique et films full HD, nous n’avons pas pu mettre en défaut la vitesse d’exécution de ce nouveau Snapdragon. Même avec des dizaines d’applications lancées en simultanée, nous n’avons pas réussi à mettre à mal la fluidité d’exécution du processeur. Chapeau bas.
Sur Internet, pour peu que la connexion soit bonne, les pages se chargent sans lag même avec le navigateur d’origine. Epaulé par 1Go de RAM, les pages web pleines de contenus Flash ne lui poseront absolument aucun problème. Même le HTC One X avec sa puce quad core ne fait pas aussi bien !
Nous vous conseillerons tout de même d’opter pour l’excellent navigateur Google Chrome qui, même s’il n’accepte pas Flash, vous fera gagner en confort et en ergonomie.
Ecran
Autre différence, en défaveur cette fois-ci, avec son grand frère le HTC One X: l’écran. Point de diagonale titanesque ni de définition ultra fine : l’écran Super Amoled se contente d’une diagonale de 4,3 pouces (tout de même ! à comparer au 3,5 pouces de l’iPhone 4S). Le vrai point faible de l’écran du One S réside dans la définition qui se cantonne à 960 x 540 pixels soit une résolution dite qHD.
L’avantage néanmoins de cette diagonale est d’offrir la possibilité d’une utilisation à une seule main, là où le One X requiert deux mains pour une utilisation optimale. Ce point a, par exemple, été déterminant pour moi lors du choix entre les deux appareils.
Autre avantage : la technologie Super Amoled, contrairement au LCD, offre également un contraste infini avec des noirs profonds et des couleurs très voire même trop saturés. Revers de la médaille, le principal défaut de ce type d’écran réside dans sa capacité à restituer les blancs qui tendent vers le bleu-gris. De plus, l’affichage du blanc est extrêmement consommateur d’énergie sur ce type d’écran. Ainsi, nous vous recommandons d’opter dans la mesure du possible pour un écran coloré ou sombre. A l’essai, les couleurs nous sont parues contrastées sans aller vers l’excès de saturation et les blancs sont blancs ! On est encore loin de l’équilibre des couleurs du LCD mais nous avions déjà connu pire sur ce type de dalle Amoled.
Dernier avantage de cette technologie : les angles de visions sont excellents, proche du 180° !
Toutefois, il nous semble utile de préciser la chose suivante : la technologie Amoled est aujourd’hui composée de deux catégories d’affichage, le Pentile et le RGB (appelé aussi Super Amoled Plus). Le Pentile offre moins de sous-pixels et donc offre un affichage moins défini que le RGB.
De ce fait, à l’affichage, les caractères et icônes vous paraîtront légèrement pixélisés et leur contour sera un peu baveux. Bien entendu, ce détail n’est visible que si l’on colle le nez sur l’écran. Maintenant que les choses sont claires, oubliez ce que vous venez de lire et profitez de votre bel écran
Pour terminer notre chapitre « Ecran », la vitre qui recouvre ce Super Amoled est dotée de la technologie Gorilla Glass 2. Cette technologie confère une excellente résistance à la pression (au moins 2 fois plus résistante que le verre minéral), une meilleure sensibilité au touché et un traitement contre les rayures. A condition de ne pas y aller comme un bourrin, vous pourrez donc aisément vous passer de film de protection pour l’écran de votre HTC One S sans trop craindre de micro rayures d’usage.
Multimédia : Capteur Photo / Vidéo
Lors de la présentation de la série HTC One au MWC 2012,HTC insistait sur les capacités photo / vidéo de cette nouvelle gamme. Mais bien souvent, entre les éloges marketing et la réalité, il y a un gap… Dans le cas du HTC One S, il s’avère que le contrat est respecté. Le capteur 8 mégapixels autofocus et rétroéclairé fait des miracles et les photos sont excellentes dans des conditions de lumière acceptables. On ne peut pas en dire autant en intérieur mais ces dernières restent tout à fait exploitables. En condition de basse luminosité, le One S ne fait pas de miracle malgré son capteur rétro-éclairé et la présence d’un flash LED. Dans de telles conditions, il est encore possible de réussir les photos jusqu’à un mètre de distance, mais il faut impérativement que le sujet soit parfaitement immobile sous peine d’un résultat flou.
Dans les conditions optimales (plein jour, sujet stable), le niveau de détail est bon, les couleurs assez fidèles et les contrastes sont bien gérés. Les très nombreuses options et filtres permettent de laisser libre court à votre créativité tout en vous aidant à tirer des clichés plus que convenables. Par ailleurs, nous avons particulièrement apprécié la capture photo instantanée sans contretemps, un clic et c’est dans la boite ! Appréciable pour capturer un sourire ou un enfant turbulent. Pour les plus pointilleux, HTC nous annonce qu’une photo est capturée en 0,7 sec et l’auto-focus se fait en 0,2 sec seulement. Une prouesse. Le seul flash LED remplit parfaitement son rôle et ne brûle pas les sujets, même de très près. Globalement, le piqué des clichés est très satisfaisant, même si à notre goût le HTC One S reste un poil en retrait par rapport au ténor l’iPhone 4S.
Le constat est le même pour la vidéo. Le HTC One S est capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Tant que les conditions de luminosité restent bonnes, les vidéos capturées se montrent fluide et dotées d’un bon niveau de détails. Sans surprise, lorsque la lumière vient à manquer, le rendu saccade. Petit plus agréable, nous avons apprécié le fait de pouvoir prendre des photos aisément même pendant un tournage vidéo.
Multimédia : Lecteur photo /audio / vidéo
D’emblée, il est légitime de se demander si un simple smartphone dual cores est capable de rivaliser avec la flopée de quad cores qui commencent à inonder le marché des smartphones 2012. Autant le dire tout de suite, le HTC One S en a dans le ventre et saura vous convaincre qu’il n’y a pas que le nombre de core qui compte !
Commençons par le lecteur de photos qui paraît très classique de prime abord. Son interface est d’ailleurs semblable à celle que l’on trouve dans les versions d’origine d’Android (sans surcouche personnalisée) avec une présentation par dossiers. Cependant, HTC s’est attelé à l’enrichir afin de permettre d’ajouter des sources de photos. De fait, la visionneuse d’images du One S permet non seulement de lire les photos qui sont stockées localement, mais également celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Instagram, etc.). Il suffit pour cela que l’utilisateur renseigne ses identifiants et mots de passe associés à chaque réseau pour que les images qui sont associées aux différents comptes apparaissent comme si elles étaient stockées dans le smartphone, moyennant un temps de chargement plus ou moins long, en fonction de votre connexion.
Le lecteur audio constitue quant à lui une vraie surprise. Ce dernier offre une présentation par jaquettes CD avec des nombreux égaliseurs disponibles (dont la fonction Beats audio entre autres). La possibilité de recherche en ligne avec SoundHound est un vrai plus. La qualité de rendu du son est absolument irréprochable pour un smartphone, bien au dessus des prestations offertes par Apple avec son iPhone. Couplé avec un casque audiophile (Sennheiser HD25II) ou un casque Beats Pro, le HTC One S a été dans les deux cas une source audio hors pair offrant un son puissant et équilibré. Au niveau des regrets, on notera qu’HTC ne propose que des écouteurs très moyens dans le pack de l’appareil (des écouteurs HTC à câbles plats évitant ainsi les nœuds). Nous avons testé le HTC One S avec un casque bluetooth Jabra Halo II sans aucun souci également. Toutes les fonctionnalités du casque (décrochage, volume, zapping) fonctionnent sans sourciller. Si vous craquez pour le One S, n’hésitez pas à investir dans un casque de qualité.
Enfin, terminons ce chapitre avec les capacités en lecture vidéo du smartphone. Là encore, nous avons été très surpris de constater que le One S parvenait à faire tourner sans l’ombre d’une saccade des vidéos 1080p Full HD au format mkv.
Attention, veuillez noter que le lecteur vidéo de base refuse de lire une telle vidéo. Néanmoins, ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où des applications gratuites comme MX Video Player ou Dice Player le font à merveille. Le One S se montre aussi capable de lire les autres fichiers vidéos aux formats les plus populaires tels que les avi, les Div X / XviD, etc.
Autonomie
L’autonomie est souvent le sujet qui fâche lorsqu’on teste et compare les Smartphones d’aujourd’hui. Et pourtant, le HTC One S sort son épingle du jeu en proposant un autonomie plus que satisfaisante.
Ainsi, nous avons pu tenir aisément 48h sans devoir raccorder l’appareil à la prise électrique sans pourtant s’être restreint sur l’utilisation du smartphone. A titre d’exemple, voici la configuration que nous avons utilisée:
Réglage de la luminosité à 50 %
2 comptes Gmail en push
1 compte Twitter en synchro chaque heure
1 compte Facebook en push
Une utilisation intensive de l’application SMS
20 min d’appels sur les 2 jours
1 heure environ de connexion 3G sur le net
Le résultat est donc très bon. La capacité de la batterie n’est que de 1650 mAH et pourtant grâce au processeur Snapdragon S4 et l’écran Amoled, tous deux faibles consommateurs d’énergie, le HTC One S fait des prouesses en longévité.
En utilisation très intensive, vous tiendrez tout de même une journée complète avant de recharger.
Conclusion et verdict
Qu’on se le dise, HTC compte revenir sur le devant de la scène et a frappé très très fort avec sa nouvelle gamme One, le One S en est le parfait exemple. Un design minimaliste, une finition premium de bon goût, un écran de taille confortable, un appareil photo d’excellente facture, de la puissance dans un boitier extra fin, une autonomie de 2 jours en utilisation normale… Autant de qualités qui permettent de faire aisément abstraction des petits défauts du produit : l’absence d’un écran LCD HD, une mémoire non extensible et une batterie inamovible.
L’expérience utilisateur, la puissance et la qualité de fabrication, concentré dans un espace aussi réduit ne peut que forcer le respect.
Après 5 ans passés sur iOS (depuis le tout premier iPhone importé des USA jusqu’à l’iPhone 4S d’aujourd’hui), il a fallu attendre que HTC dégaine le One S pour que je craque et sorte de l’Applesphère. Alors oui, s’il fallait ne retenir qu’un seul iPhone killer, qu’un seul véritable challenger au roi des smartphones qu’est l’iPhone, je répondrais sans hésiter que nous avons enfin trouvé une alternative crédible pour contre Apple.
Ainsi, ne vous trompez pas, si vous hésitez encore à vous prendre un iPhone et que Android vous fait de l’œil, faite le bon choix : soit vous partez clairement pour un iPhone 4S (ou le 5 si vous êtes patient) mais si votre coeur penche pour un Androphones, faites le choix du HTC One S.
Disponible à partir de 449 € hors offre opérateur.
Caractéristiques techniques du HTC One S :
Affichage: Écran Super AMOLED 4,3″ avec résolution 540 X 960 (250 PPI) Corning Gorilla Glass (AMOLED RGBG PenTile)
Après avoir passé en revue les offres de téléphonie mobile sans engagement Sosh puis le dernier arrivant Free Mobile, il m’était naturel de tester pour vous la troisième alternative de Bouygues Télécom, j’ai nommé B&You. Je n’ai retenu uniquement ces trois offres car elles ont, en terme de services et de prix, de très fortes similarités :
– Des appels illimités 24h/24 et 7j/7 vers tous les opérateurs
– Des SMS et MMS illimités
– Un accès à l’Internet mobile quasi-illimité (de 2 à 3 Go de fair-use, largement suffisant pour le commun des mortels)
– Un usage VoIP et modem autorisé
– Aucun engagement de durée
– Un prix mensuel contenu, de 19,99 à 24,90 euros
L’arrivée récente de Free dans le paysage télécom français a permis de changer les règles du jeu et de relancer les dés. Les trois opérateurs historiques n’ont pu anticiper et agir proactivement mais ont su réagir rapidement pour s’aligner sur les prix du petit nouveau. Après le très fort engouement suscité par l’arrivée de Free Mobile et le départ massif des utilisateurs vers cet opérateur alternatif, la plus grosse vague de migration semble être derrière nous et le plus grand défi aujourd’hui pour les acteurs du marché est de retenir leurs clients respectifs. Regardons aujourd’hui de plus près ce que nous a concocté Bouygues Télécom via ses offres B&You.
L’idée Bouygues Télécom
Lancée dès l’été 2011, la marque alternative B&You, habilement qualifiée d’idée de Bouygues Télécom, lance le concept d’opérateur low cost en surfant sur un principe simple mais novateur : en misant sur l’absence de points de vente physique, la réduction des effectifs dédiés au service client et en accentuant l’entre-aide communautaire entre internautes pour réduire ses coûts, B&You vise clairement à attirer une catégorie de clients « connectés », avertis, souvent technophiles et familiers des offres de téléphonie mobile et des réseaux sociaux. Dès l’origine, 2 offres illimitées sans engagement sont lancés à un prix d’appel sortant des clous, respectivement 24,90€ et 36,90€ par mois. De plus, une gamme de téléphones non subventionnés sont proposés aux clients, du plus basique (Nokia 1616 à 24,41€) au smartphone le plus populaire du moment (iPhone 4 16Go à 603,23€), et viennent compléter idéalement l’offre.
Avec l’arrivée de Free Mobile, les cartes tarifaires ont été rebattues et c’est naturellement que B&You s’est aligné avantageusement sur Free à la fois en terme de tarif que de contenus. Désormais depuis Janvier 2012, pour 19.99 €, vous pourrez vous offrir chez Free Mobile comme chez B&You, un forfait illimité SMS/MMS/Voix + 3Go d’Internet avec modem mode autorisé ! Après des années de gavage sur le dos des consommateurs, personne n’aurait pu imaginer de telles offres de la part des trois opérateurs historiques il y a quelques mois encore…
Après avoir passé plusieurs mois chez Sosh puis essayé Free Mobile depuis son lancement sur le téléphone de ma compagne, je me suis pris un forfait illimité B&You pour un usage personnel en même temps qu’un sublime HTC One S (dont le test suivra prochainement !).
Que pourrais-je en retenir après plusieurs semaine d’utilisation ?
Dans des conditions variées, le bilan est globalement très satisfaisant. J’avais d’ores et déjà un iPhone 4S chez Bouygues Télécom Pro avec lequel je n’ai jamais été déçu en matière de couverture réseau et j’ai été agréablement surpris de retrouver cette qualité réseau chez B&You. Je dois avouer que c’est l’un des arguments décisif qui a fait pencher la balance vers B&You au détriment de Free au moment du choix de l’opérateur.
Habitant en très proche région parisienne, je capte bien, voire même très bien, et cela partout où je me déplace. Ainsi, je passe plus de 90% de mon temps en HSDPA / 3G avec un excellent débit. Sur les 3 essais SpeedTest que j’ai effectué dans le cadre de ce test, deux d’entre eux ont été fait dans le train (HSDPA puis 3G) et le dernier en plein centre de Paris en HSDPA.
Concernant les appels voix, je n’ai pas eu de soucis de coupure comme j’ai pu le rencontrer de (trop) nombreuses fois avec Free Mobile à ses débuts, quand les appels aboutissaient… Un bon point pour Bouygues !
Quant à la couverture réseau en Province, nous sommes en terrain connu, Bouygues Télécom faisant partie des 3 opérateurs historiques de téléphonie mobile, il n’y a aucune surprise concernant la qualité de la couverture réseau. Le service est délivré par l’opérateur depuis plus d’une décennie et ne souffre d’aucun souci majeur.
Et mon iPad dans l’histoire ?
Et pour les mordus de tablettes de chocolat Internet, ça marche ? Car n’oublions pas que ces forfaits low-cost sont, à la base, taillés pour les smartphones. Ainsi, comme j’avais déjà pu l’essayer pour vous avec mon forfait Sosh, j’ai tenté d’insérer ma sim B&You dans mon iPad…
Et BINGO ! Le temps que le réseau soit reconnu, je n’ai pas eu d’autre manipulation à faire pour retrouver tous mes accès Internet depuis l’iPad. Ce même iPad qui auparavant était sur un forfait 3G pour iPad à une trentaine d’euros par mois se porte comme un charme avec ce forfait B&You sans que je n’ai eu à faire un quelconque paramétrage.
Pour conclure en deux lignes, B&You est une excellente offre de téléphonie mobile sans engagement qui vient compléter le panel des offres à disposition des consommateurs connectés que nous sommes. Bonne qualité réseau, bonne réactivité de la communauté d’utilisateurs sur le forum d’entraide, gestion claire de mes données sur mon compte en ligne, tarif nivelée par l’arrivée de Free Mobile, en somme que du bon. Ainsi, à condition d’être un utilisateur un minimum informé et débrouillard, les nouvelles offres de téléphonies sans engagement sont indéniablement intéressantes en terme de services offerts mais surtout pour le porte-monnaie.
Après avoir fait l’éloge de Sosh et dans une certaine mesure de Free Mobile, B&You rejoint aujourd’hui le palmarès des opérateurs qui monte dans le paysage de la téléphonie mais aussi dans le coeur des utilisateurs.
EDIT du 04/03/2013
Aujourd’hui est un jour historique: j’ai atteint la limite du fair-use de 3Go ! Et aujourd’hui sera aussi mon dernier jour en tant que client B&You. Je viens de constater que mon débit était passé de 5 Mbps à 30 kpbs (théoriquement 64 kpbs revendiqué par B&You). Cela équivaut à une connexion internet plus lente que celle de vos anciens modems 56k à tonalités (vous vous en souvenez ? ceux qui faisaient « tututututiiitu bouingbouing tuuuuuu » avant de vous faire accéder à Internet). En effectuant une rapide recherche, je constate que les 2 concurrents Free Mobile et Sosh proposent quant à eux un débit réduit de 128k, ce qui est certes peu par rapport au débit normal, mais cela permet déjà de surfer un minimum si on ne se goinfre pas de musique ou de vidéo en ligne. Avec un débit de 64k voire moins, il est même pénible d’accéder à la page d’accueil de Google ! Il faut même plusieurs dizaines de secondes pour que Google Maps vous affiche l’endroit où vous vous trouvez.
Avec les offres sans engagement, l’avantage est de pouvoir changer de crèmerie quand bon vous semble. J’ai décidé qu’aujourd’hui serait le bon jour pour moi de partir voir chez le concurrent !
Après une bonne dose de geekerie présentée par notre ami La FF, notre Game testeur attitré, j’ai testé pour vous le bistrot Jolis Mômes situé dans le 11ème arrondissement de Paris. Je précise bien l’adresse car à ma connaissance, ce nom de bistrot/restaurant est utilisé a minima 4 fois rien que sur la ville de Paris intra muros.
Ce petit restaurant situé à l’angle de la rue Faidherbe et de la rue de Charonne ne se distingue en rien des nombreux restaurants du genre de la Capitale si ce n’est par son emplacement. Pas très commun de trouver des petits bistros à la décoration contemporaine dans le quartier.
Une fois les portes passées, nous sommes d’abord accueilli par un fond musical assez soutenu et deux jeunes serveurs peu enclins à nous trouver une table. Nous annonçons notre réservation (via LaFourchette.com) et sommes ensuite installés sur une petite table haute à l’abri du passage. Le barman vient ensuite nous déposer la carte du restaurant sur notre table avant de passer la main à sa jeune collègue qui sera chargée, pour sa toute première soirée de service, de prendre notre commande.
Minute de silence et yeux écarquillés, ma compagne et moi adoptons simultanément la même attitude à la vue de cette carte… disons atypique. Je n’ai pas résisté à la tentation de capturer une photo de cette dernière afin de vous laisser faire votre propre conviction :
Au premier regard, nous pensions être victime d’une blague de mauvais goût . Nous pensions même être catalogué et mis à l’écart avec une « carte » bâclée, gribouillée au crayon et dédiée aux clients « low cost » (ayant fait leur réservation via LaFourchette, Groupon, Lookingo et compagnie). Petite vérification faite, nous constations finalement que toutes les clients fraîchement arrivés se voyaient également présenter la même carte que celle que nous avions devant les yeux.
Surpris et vaguement convaincu, nous nous sommes malgré tout plongés dans ce menu aux allures de devoir d’école. Nous tentions de nous rassurer en nous disant que cette carte pouvait, pourquoi pas, correspondre au thème du restaurant : « Jolis mômes ». Malgré cela, il reste un « hic » : cela aurait pu effectivement être le cas si ce semblant de devoir maison rédigé par un enfant de 5 ans ne comportait pas autant de fautes d’orthographe au point d’en rendre difficilement déchiffrable voire illisible ! J’ai, quant à moi, pris un malin plaisir à entourer en rouge sur la photo du menu ci-dessus toutes les fautes que j’ai pu relever. Si le compte est bon, j’ai dénombré 23 fautes pour un menu qui comporte au total 22 suggestions, cela commence à en faire beaucoup !
Nous passons tout de même la commande de deux entrées (chèvre panné et tomate/mozza) et plats (tartare de boeuf et salade océane) qui, à notre plus grande surprise, apparaîtront finalement vingt minutes plus tard à notre table sous la forme d’une belle entrecôte et d’un filet de bar… Oups, petite maladresse de la part de la serveuse en herbe.
Une fois l’entrée correctement servie cette fois-ci et rapidement consommée, nous sommes poliment débarrassé, assiettes et couverts compris, et nous nous voyons proposé la carte des desserts. Heu… Et mon plat s’il vous plait, mademoiselle ? Confuse, la jeune serveuse se précipite en cuisine afin de jeter un oeil sur notre commande tandis qu’un autre serveur reprend la main pour nous donner de nouveaux couverts.
Les plats enfin servis se sont présentés dans une belle assiette garnie, les quantités étaient généreuses et les frites maison, à base de patates douces, étaient excellentes. Je ne pourrais malheureusement vous recommander le tartare de boeuf qui malheureusement, à mon goût, était trop assaisonné masquant ainsi toute sa saveur par un goût trop prononcé de moutarde. Quant à la salade océane, rien d’extraordinaire mais tout à fait convenable selon les dires de ma compagne. Par la suite, nous n’avions malheureusement plus l’appétit nécessaire pour savourer un dessert avant de demander l’addition, la faute peut être à un délai d’attente trop long entre l’entrée et le plat…
Nous constations joyeusement que la réduction LaFourchette a bien été prise en compte directement sur l’addition finale. Petit bémol tout de même, pour la route : nous avons remarqué par la suite que la salade Océane affichée à 16€ sur la carte était bizarrement affichée à 14€ sur l’ardoise des salades, clouée au mur. Késako ?
Que dire au final de ce restaurant ? Qu’il permet de manger convenablement pour un prix raisonnable pour peu qu’on ait réservé via une plateforme permettant de profiter d’une réduction sur l’addition. Sans cela, je dois avouer que l’endroit ne nous aurait guère attiré l’oeil ni l’attention, ce restaurant reste somme toute classique sans charme ni réel intérêt hors de mesure.