La boutique de bijoux Agatha, Paris La Défense

Cela faisait belle lurette que je n’avais plus écrit une seule ligne pour le blog ! Rassurez-vous, ce n’est qu’une faute de temps… et un peu un problème d’assiduité aussi. Que les plus courageux d’entre vous qui souhaiteraient contribuer au blog lèvent la main !

Je voulais partager avec vous une anecdote vécue par ma copine il y a quelques semaines lorsqu’elle a été confrontée au service après-vente de la boutique Agatha des Quatre Temps (La Défense). Avant cela, petit flashback pour résumer la situation.

Fin Avril 2012, nous nous sommes PACSé (racontetalife.com) Sans vouloir dépenser des milles et des cents mais simplement garder un souvenir de ce moment, ma copine a voulu que nous lui trouvions une petite bague qu’elle pourrait porter à son doigt pour marquer le coup. Seul critère indiscutable : il fallait que ce soit une bague ayant la forme d’un noeud papillon (elle est dans sa période « noeud » en ce moment, après être passé par la période « étoile » puis « petits pois »… Allez savoir pourquoi :’>).

Après avoir écumé la moitié des bijouteries parisiennes, nous sommes tombés un jour par hasard sur la perle rare dans une des boutiques du groupe Agatha à Aubervilliers.

Sans grande hésitation, nous sautons sur l’occasion même si j’émets dès lors quelques réticences sur la pérennité des strass qui composent le noeud. La vendeuse me rassure en évoquant une garantie de deux ans sur tous les produits Agatha, y compris en cas de défauts sur les strass de la bague.

Ma méfiance vis à vis de la bague était justifiée : deux mois après l’achat, malgré une utilisation méticuleuse impliquant un retrait chaque soir ou à chaque lavage de mains, un strass répondait déjà absent dès le mois de juillet. C’est tout naturellement que nous nous sommes alors rendu à la boutique Agatha la plus proche de notre domicile, celle des « Quatre Temps » de La Défense, afin de faire jouer la garantie. Il était inadmissible pour nous de ne rien faire alors que nous nous retrouvions avec un article défectueux après seulement quelques semaines au bout du doigt.

La première approche avec le service après-vente d’Agatha fut plutôt courtoise, nous avions été pris en charge rapidement en boutique où la vendeuse nous expliqua que la bague serait réparée directement en boutique et que celle-ci serait prête d’ici une à deux semaines. On me donna donc un reçu et m’invita à repasser une dizaine de jours plus tard.

Une semaine plus tard, on m’avertit par téléphone que la bague était prête et que je pouvais passer la récupérer à  tout moment. Je me suis présenté en boutique avec ma copine afin de vérifier si la bague lui plaisait toujours une fois la réparation effectuée. Au premier coup d’oeil, tout nous semblait dans l’ordre et nous quittions donc le magasin sans a priori. Le plaisir ressenti par ma copine de retrouver sa bague de PACS n’a été malheureusement que de très courte durée : à peine avions nous fait cinquante mètres (sans exagération) en dehors de la boutique que le même strass avait déjà déserté ! Retour donc à la boutique où la vendeuse n’avait guère l’air surprise. Elle nous expliqua alors qu’une nouvelle employée avait été désignée pour faire les dernières opérations collage et que celle ci s’était trompée dans le mélange de colle à utiliser. Cependant, elle ignorait jusqu’à lors si notre bague faisait partie du lot de bijoux incriminé par la colle défectueuse. Manifestement oui !
Rebelote, on nous ressortit un nouveau reçu et nous devions donc repasser une à deux semaines plus tard le temps que la réparation soit effectuée proprement cette fois-ci…

Je suis donc repassé à la boutique pour la troisième fois une dizaine de jours plus tard afin de récupérer la bague correctement réparée. Etant seul cette fois-ci, je ne me suis pas attarder sur l’inspection des travaux et je suis reparti avec le sachet contenant la bague qui, dixit la vendeuse, avait été réparée avec soin cette fois-ci. Mal m’en a pris de lui avoir fait tant confiance, lorsque ma copine déballa la bague à la maison, nous constations alors que le nouveau strass de rechange n’avait ni le même éclat mais surtout ni la même taille que les autres ! Vu du dessus, le diamètre du strass est bien plus gros que ceux d’origine de la bague. Et vu du profil, ce dernier dépassait même tous les autres d’un bon millimètre ! Je regrette encore de ne pas avoir pris une petite photo d’illustration.

Dès le lendemain, remonté comme une pendule, je me suis représenté en boutique pour demander à ce qu’on me fasse une réparation digne de ce nom ou alors qu’on me fasse un échange standard. En effet, l’échange contre un produit similaire est possible et est clairement mentionné sur le bon de garantie. C’est la responsable de magasin qui est venue prendre en charge mon dossier cette fois-ci. Cette dernière refusa dans un premier temps d’envisager la piste de l’échange et je me suis vu donc proposer une nouvelle réparation, directement à l’atelier de la marque Agatha cette fois-ci. N’ayant pas vraiment d’autres alternatives, je me suis vu dans l’obligation d’accepter et la bague repartit donc pour une dizaine de jours en réparation.

Après plusieurs jours sans nouvelle, on m’annonça par téléphone que la bague été revenue de l’atelier et que je pouvais passer la récupérer. Sans attendre, j’ai foncé le soir même en sortant du boulot en espérant clore cette affaire qui durait que depuis trop longtemps. A première vue, la responsable de la boutique ne semblait pas présente aujourd’hui, c’est donc une vendeuse qui me tendit la bague réparée une nouvelle fois. Je me suis précipité de vérifier la taille du strass immédiatement. A première vue, la taille de ce dernier correspondait bien cette fois-ci. Je me suis presque convaincu (enfin !) que cette réparation était la bonne et m’apprêtait à quitter le magasin quand je remarquais alors un autre détail : le strass qui se trouvait juste à côté de celui qui venait d’être réparé ne semblait plus briller du tout. Je me suis penché sous un spot pour vérifier si ce n’était qu’un mauvais effet de lumière mais le constat était le même, comme si le strass avait été frotté ou poli. Pour imager la situation, c’est un peu comme si vous vous retrouviez avec un pixel mort sur un écran très lumineux :  de loin, on ne voit pas vraiment le défaut mais de près, on ne voit plus que ça !

Hors de moi, j’ai demandé cette fois-ci qu’on arrête de me mener en bateau et qu’on procède immédiatement à un échange standard contre un produit neuf ou bien au remboursement intégral du prix d’achat. La vendeuse n’ayant pas la légitimité de prendre une telle décision m’a demandé de lui accorder un délai de 24h afin de lui laisser le temps de prendre contact avec sa responsable de boutique. Le lendemain, après échange avec sa responsable, elle me rappela comme convenu pour me demander de repasser en boutique afin de procéder à un échange un peu particulier : la responsable boutique était d’accord pour reprendre ma bague défectueuse mais je n’avais pas le droit de choisir un nouvel article de la collection noeud « Sweetnod » car cette collection est considérée comme une collection « à risques ». Collection à risques qui pourtant est toujours en vitrine et vendue sans scrupule à des centaines de clients chaque jour. Madame, en clair si je résume, vous êtes consciente que vous vendez de la m**** et que pour éviter d’autres soucis de SAV, vous ne voulez pas que je reprenne le même article. Pourquoi ne pas en avertir la maison mère pour qu’elle change le procédé de fabrication ou tout simplement pour qu’elle retire la gamme de la vente pour défaut de fabrication ?

Dès lors, nous avions peu de choix : prendre autre chose (alors que nous avions acheté cette bague pour une raison précise, rappelez vous) ou bien nous taire et repartir bredouille avec cette bague a moitié réparée sans la certitude que le strass ne partira plus ou que les autres strass ne perdent miraculeusement leurs éclats sans explication. Ma copine essaya malgré tout de regarder la vitrine en quête d’un autre article pouvant lui plaire mais sans succès. Seule la bague à noeud, la raison première qui nous a poussé un jour à franchir le seuil d’une boutique Agatha, l’intéressait.

Résignés à repartir de la boutique avec notre bague imparfaite, j’ai essayé malgré tout de faire reconnaître à la responsable de boutique que le défaut d’éclats était tout de même flagrant et non le fruit de notre imagination. Je me suis retrouvé alors confronté à une montagne de mauvaise foi, la responsable refusant d’observer attentivement la bague et, devant mon insistance, a fini par jeter un micro regard distrait sans reconnaître un quelconque défaut. A la limite de faire un scandale en plein magasin devant tous les clients, j’ai pris sur moi mais je suis revenu sur ma décision d’en rester là avec cette vieille peau. Après quatre réparations infructueuses, j’exigeais cette fois-ci un échange standard pour une bague identique mais NEUVE. La responsable de boutique sembla étonnée par les chiffres que j’avançais et, comble de l’ironie, elle me demanda même si j’avais un historique des quatre réparations que je mentionnais. WTF ?! Elle  m’annonça que de toute les manières, elle n’avait pas le pouvoir de décision pour procéder à cette échange (ah bon? mais elle sert à quoi alors ?) et que seule la direction de la maison mère était apte à prendre cette décision d’échange à neuf. D’une voix hautaine, elle me prometta de me rappeler dans les prochains jours pour me tenir informé de la décision prise. A peine sorti du magasin, j’entendais déjà cette pimbêche faire des messes basses sur mon compte auprès des autres clients. Inacceptable mais j’ai préféré ne pas rentrer dans son jeu…

Deux jours plus tard, nouvel appel de la responsable en personne : mon échange à neuf avait été accepté par la direction. Sans trop de surprise de mon côté, le contraire aurait été vraiment très étonnant car je pense avoir été dans mon bon droit sur ce coup là. Dernière embûche : la taille de la bague correspond à ma copine n’était pas disponible en stock et a nécessité une commande spécifique : nouveau délai de deux semaines.

Dénouement de l’histoire deux semaines plus tard donc, je suis retourné en boutique pour me retrouver face à mon tyran pour une ultime confrontation. Transfigurée, la responsable m’accueillie avec un sourire (forcée ?) jusqu’aux oreilles, me montra la nouvelle bague étincelante, me fit signer le bon de réception avec la mention « bague réceptionnée en bon état » et me prépara même un joli paquet cadeau comme s’il s’agissait d’un nouvel achat. Se serait-elle fait tirer les oreilles par sa direction ? J’espérais secrètement que oui. Je suis donc reparti de la boutique avec mon joli paquet en espérant ne plus jamais avoir à faire au service après-vente d’Agatha.

Dans l’ensemble, les bijoux Agatha sont affichés à un tarif assez proche des grandes marques pour une qualité qui semble inégale voire même douteuse sur certaines gammes. Pour nous en tout cas, Agatha, c’est fini.

Le casque AIAIAI Tracks

aiaiai-headphones-whitezine3-580x464-300x240Nous testons aujourd’hui un casque au design atypique issu de la firme danoise AIAIAI connu notamment pour son casque TMA-1 largement plébiscité par les sites spécialisés.

J’ai eu entre les mains le casque Tracks à la conception minimaliste mais adoptant un look rétro très sympathique. Léger, design et coloré, il plaira sans aucun doute à la gente féminine branchée cherchant un casque original.

Bâti autour d’un simple arceau métallique qui sert de rail d’attache pour les 2 écouteurs détachable et ajustable, exit les pièces inutiles et place au strict minimum. Légèreté et solidité sont les maîtres mots aux premiers abords de ce casque pour le moins original.

La philosophie de la marque AIAIAI est particulière : AIAIAI cherche à créer des écouteurs et autres produits électroniques grand public connexes qui ont un lien évident, différent et authentique avec le monde de la création musicale. Les produits suivent un processus de développement « ouvert », ce qui signifie que les équipe de développement travaillent avec des ingénieurs du son et des musiciens reconnus (C4 Studio, Tartelet Records et Jon Schumann pour n’en nommer que quelques-uns). Le fruit de ces pratiques : des objets techniquement aboutis, fidèles aux exigences des artistes et offrant un design à la fois surprenant, reconnaissable et original.

Dessiné par Kilo Design, le Tracks est largement inspiré des premiers casques Walkman de Sony,  très bien construit. Equipé d’un micro/télécommande, il vous permettra de piloter votre iPod/iPhone à distance sans avoir à dégainer l’engin de votre poche. Fourni avec un étui de rangement, ce casque trouvera sans peine sa place dans votre sac pour une utilisation nomade.

 

Malheureusement, le confort en utilisation nomade risquera d’être fortement compromis par sa structure absolument pas isolante, à la manière du Koss Portapro, laissant filtré les bruits extérieurs et offrant à vos voisins le plaisir d’écoute de votre musique. D’un point de vue strictement sonore, il reste un excellent modèle dans la reproduction du spectre sonore, basses et médiums avec un creux dans les aigus, l’orientant donc clairement vers les musiques modernes et énergiques.

Son prix pourra également freiner les envies d’achat de certains : proposé aux alentours de 69 €, la qualité de fabrication ne permettra pas de compenser le défaut d’isolation flagrant rendant son utilisation nomade assez délicate.

Pour l’anecdote, nous avons fait l’acquisition de ce Tracks à 9€ lors des soldes d’été à la FNAC de Paris La Défense. Une fois les soldes terminés, ce dernier est repassé à 49 € au lieu de 69 € en tant que « Petits prix FNAC ». No comment.

Le MacBook Air 13 pouces mi-2012 Core i5 1,8 Ghz

sp650_mbair-11inch_display

Apple a dégainé sa nouvelle gamme d’ultrabooks, ces ordinateurs portables nouvelle génération dont la finesse n’est plus à démontrer (3 mm sur le bord le plus fin !). Mouvement initié par le MacBook Air premier du nom présenté en 2008, cet OVNI dans le monde du portable n’a cessé de renforcer ses points forts (légèreté, finesse, autonomie) en y intégrant à chaque renouvellement de gamme les dernières technologies du monde hi-tech.

La dernière fournée présentée lors du WWDC de  juin 2012 se positionne comme la 6ème génération du MacBook Air. Ces six générations ont-elles forgées l’ultraportable ultime qui vous fera craquer ? Petite revue de la machine pour vous éclaircir les idées.

Ce que vous réserve cette fournée 2012

Ce modèle 2012 est en tout point similaire esthétiquement à ces deux grands frères sortis ces deux dernières années. Un châssis unibody (d’une seule pièce d’aluminium) inauguré en 2010 qui augmente la résistance, la finesse et la légèreté par rapport à la première mouture, large trackpad en verre, 2 ports USB, un port ThunderBolt/mini DisplayPort, une sortie audio. D’apparence, ce nouveau Macbook Air ne révolutionne pas le design de la gamme, la seule différence notable se situe au niveau de la prise d’alimentation qui introduit le nouveau connecteur MagSafe 2. Plus plat mais aussi plus large, ce dernier n’offre aucun changement transcendant à l’utilisation. Pire, le connecteur semble même plus fragile que la génération précédente, dommage…

Les vraies nouveautés se trouvent dans les entrailles de la bestiole : nouveau processeur, nouveau  SSD, autonomie à la hausse.

La fournée 2012 s’équipe de la troisième génération de l’architecture Intel Core baptisée du doux nom d’Ivy Bridge. Les nouveautés de cette génération de plateforme : une gravure plus fine à 22nm, une puce graphique HD4000 annoncée comme 2 fois plus rapide que la précédente HD3000 décevante et, last but not least, l’USB 3. En effet, ce connecteur nouvelle génération commence à s’implanter et à se répandre chez les constructeurs mais c’est une nouveauté inédite dans le monde d’Apple. Autre évolution plus anecdotique : le design des ventilateurs internes du MacBook Air ont été ré-étudiés, à l’image du MacBook Pro Retina, afin de permettre un refroidissement optimal et une réduction du niveau sonore. En comparaison avec mon « ancien » MacBook Air de 2010, en cas de très fortes sollicitations du processeur (et donc du système de ventilation associé), le bruit dégagé par les ventilateurs est moins aigu, moins strident et plus aisément supportable. Un détail qui a tout de même valu un travail poussé de la part des ingénieurs d’Apple. On apprécie.

Petite cerise sur le gâteau : Apple permet d’opter pour une option à 8Go de RAM sur sa dernière gamme de MacBook Air, appréciable pour voir venir les choses quand on connait le manque d’évolutivité sur ce type de machine.

Pour ma part, j’ai craqué pour le modèle suivant :

  • Core i5 (3427U) cadencé à 1,8 GHz
  • 8 Go de RAM (4Go de base, option à 100€ pour passer à 8Go)
  • Ecran 1 440 x 900
  • 256 Go de SSD. Je n’ai pas osé l’option SSD 512 Go qui ajoute 500€. Ça fait mal…
  • Puce graphique Intel HD 4000 à 350 MHz (ou 1,05 GHz en pointe).
  • 2 ports USB 3 (rétrocompatibles avec l’USB 2)
  • 1 port Thunderbolt (qui fait office de sortie vidéo HD également)
  • 1 lecteur de cartes SD
  • 1 webcam FaceTime HD 720p
  • 1 microphone sur la gauche, 2 haut-parleurs stéréo et une sortie casque
Quelles différences avec la gamme 2010 ?

Utilisateur de MacBook depuis 2006, j’ai changé de machine quatre fois en sept ans, en faisant un gain de puissance assez impressionnant à chaque fois. Processeurs plus puissants, performances graphiques à la hausse, toujours plus de RAM, accès disque plus rapide, etc. ces évolutions successives m’ont permises de rester dans la course dans l’utilisation de mes logiciels photo toujours plus gourmants (Adobe Lightroom et Photoshop) et de mes sessions de jeux occasionnelles. Le passage du MacBook Air 2010 au MacBook Air 2012 ne déroge pas à la règle et apporte son lot de nouveautés donnant un peu de fraîcheur et de confort à l’utilisation de mon portable :

  • Passage d’un vieillissant Core 2 Duo Penryn 2,0 Ghz au nouveau Core i5 Ivy Bridge 1,8 Ghz. Pour les novices, rappelons que ce processeur est un dual core mais est capable de simuler quatre coeurs « logiques » grâce à l’Hyperthreading. De plus,  le Turbo Boost est capable d’une fréquence ponctuelle de 2,8 GHz sur un seul coeur.
  • Passage de 4 Go de RAM DDR3 à 8 Go
  • Passage d’une carte graphique nVidia 320M à une puce graphique intégré Intel HD4000
  • Adoption de la norme USB3
  • Passage d’une webcam VGA à une résolution 720p
  • Enfin, adoption du clavier rétro éclairé!

En effet, sur ce dernier point, Apple avait fait preuve d’une fourberie incompréhensible (comme ils savent si bien faire) : les MacBook Air ont, depuis le lancement en 2008, revendiqués la présence d’un clavier rétro éclairé offrant un confort de frappe même dans la pénombre… A l’exception de la génération 2010, au moment de l’introduction du nouveau chassis Unibody où Steve Jobs a décidé de passer à la trappe cet atout indéniable.

Performances au rendez vous

Le Macbook Air 2012 n’échappe pas à la règle et le gain de puissance par rapport aux générations précédentes est largement marqué : les tests sont GeekBench montre que l’Intel Core i5 à 1,8 GHz est 6% plus véloce que le MacBook Air haut de gamme de 2011 équipé pourtant d’un Core i7 à 1,8 GHz aussi. Face à un MacBook Pro 13 pouces de 2011 sous sa configuration Core i5 mais avec une fréquence de 2,3 GHz, le nouveau MacBook Air reste 2.5% plus rapide !

C’est sur les performances graphiques où les gains sont les plus notables. Là où la puce intégrée Intel HD3000 équipant la génération 2011 avait déçu et présentait une régression par rapport à la gamme 2010 équipée d’une carte nVidia 320M, la nouvelle puce graphique Intel HD4000 fait faire un bond de performance de 55% par rapport à la gamme HD3000 sur les calculs Open GL et près de 1700 points de plus (5900 VS 4200 pts) sur 3DMark06. Le MacBook Air n’est pas encore la machine de jeu ultime mais il saura vous accompagner même sur les titres récents pour peu que vous ne soyez pas trop gourmands sur les détails et textures. Pour ma part, Diablo 3 tourne comme une horloge avec des détails moyens là où le Macbook air 2010 réclamait un niveau de détail minimal pour offrir une fluidité jouable.

Concernant les applications usuelles, les tests sont unanimes également, cette cuvée 2012 est devant sur tous les points : Aperture est ainsi 12,5% plus rapide, iMovie l’est de 10%, Handbrake a encodé 11% plus vite, Photoshop CS5 a fait 37,5% de mieux que la génération 2011.

Plus que jamais, nous pouvons affirmer haut et fort que ce MacBook Air pourra aisément servir de machine principale (à condition de ne pas être un hardcore gamer) en vous épargnant l’achat d’un ordinateur de bureau. Relié à un écran externe et à un clavier lorsque vous êtes à la maison, ce MacBook Air est tout bonnement impressionnant de puissance !

Grande nouveauté dans le monde Apple : l’introduction pour la toute première fois de la technologie USB 3 sur des produits de la marque pommée. L’arrivée de cette nouvelle norme USB est largement due à Intel qui a décidé d’intégrer l’USB 3 en standard à sa nouvelle plateforme Ivy Bridge. Par effet rebond, les MacBook basés sur cette plateforme en hérite, pour notre plaisir à tous. Pour tester ce nouveau connecteur, j’ai investi dans une clé USB 3 de 32 Go de la marque MemUp et fait quelques copies de fichiers (un lot de petits fichiers puis un gros fichier de 4Go) en comparant avec mon ancienne clé USB 2 Sony de 16 Go. Bilan : les transferts via USB 3 sont en moyenne 2 à 3 fois plus rapide que ceux effectués via USB 2. En matière de débits, j’ai relevé les mesures suivants :

  • Clé Sony USB 2 – Débit moyen écriture : 15 MB/sec / Débit moyen lecture : 20 MB/sec
  • Clé MemUp USB 3 – Débit moyen écriture : 20 MB/sec / Débit moyen lecture : 70 MB/sec

Attention donc aux promesses des constructeurs qui crient haut et fort des débits jusqu’à 10 fois supérieur en USB 3 par rapport à l’USB 2. Le rapport de différence est plutôt de l’ordre de 2 à 3, ce qui nous semble déjà largement appréciable.

Autonomie à la hausse, température 

Apple nous a promis une belle autonomie sur cette nouvelle gamme de MacBook Air, allant jusqu’à 7h sans besoin de fil à la patte. Un pari difficile quand on voit le gain de performances constaté juste au dessus. D’après nos tests, Apple tient ses engagements et la bestiole ne nous abandonne pas avant sept bonnes heures en utilisation bureautique normale à modérée (luminosité moyenne, rétroéclairage du clavier désactivée, surf sur internet en WIFI en évitant de traîner trop sur des sites gourmands pleins de flash/vidéos, un peu de bureautique Word/PowerPoint).

Pour les mordus de vidéos et de films HD, le MacBook Air vous permettra tout de même d’absorber près de 5h30 de films HD (encodé en mkv 1080p, luminosité moyenne, lecture via VLC) avant de rendre son dernier souffle. C’est près d’une heure et demi de plus que ses grands frères 2010 et 2011 !

Petit plus appréciable : nous n’avons jamais entendu le ventilateur se déclencher autrement que lors du lancement d’un jeu ou du traitement d’un lot important de photos RAW.

Le MacBook Pro a son Retina, et moi, et moi, et moi ?

Côté écran, bien qu’Apple nous ai présenté le sublime écran Retina qui équipera désormais le haut de gamme des MacBook Pro, le MacBook Air ne bénéficie d’aucun changement et hérite directement de l’écran glossy des générations précédentes. Quand bien même ce dernier est excellent aussi bien en terme de luminosité que de colorimétrie face à la flopée d’ordinateurs portables du marché, la vieillissante technologie TN ne fait plus le poids là où les concurrents du MacBook Air implémentent des écrans IPS avec une résolution Full HD (comme Asus avec ses UX). Ainsi, l’écran apparait clairement comme le point faible de cette nouvelle gamme de MacBook Air quasi-parfaite.

Bilan : craquer, pas craquer ?

Je vais essayer d’être le plus rationnel et logique possible dans ce bilan en le présentant sous forme d’un algorithme de décision (geek inside).

  • Suis-je prêt à acheter Apple ou resterais-je à jamais PC dans l’âme ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
  • Suis-je mobile ou plutôt sédentaire et pantouflard ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
  • Le critère « poids » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon passez votre chemin.
  • Le critère « puissance » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon jetez un oeil aux bonnes occaz’ sur le refurb pour récupérer un MacBook Air reconditionné de la gamme précédente
  • Ai-je déjà un MacBook Pro / Air des gammes précédentes ? Si oui voir suite, si non FONCEZ !!!!
  • Ai-je envie de me faire plaisir ? Si oui, FONCEZ !!!! Si non, essayez peut-être ceci…

Le Musée du Vin, Paris

mdvCela faisait quelques temps que nous n’avions pas tourné une page gastronomique sur ce blog.

Back to basics, nous faisons donc une petite trêve de geekerie en tout genre pour faire une halte gustative haute en saveurs bien de chez nous au Musée du Vin de Paris.  Autant le dire tout de suite, ce billet n’aura pas vocation à vous faire devenir des oenologues au nez fin, notre présence au Musée du Vin avait principalement pour objectif de découvrir le restaurant gastronomique plutôt que de faire la tournée des caves.

Un lieu à noter dans vos carnets d’adresses ? C’est ce que nous allons voir dans la suite.

Bien que nous nous attacherons plutôt à la partie gastronomique du Musée, cela ne m’empêchera pas pour autant de vous préciser que le musée en lui même ne casse pas trois pattes à un canard : c’est une jolie et typique cave basse de plafond avec pas mal de spécimens de bouteilles qu’on ne trouverait nulle part ailleurs mais le tour (qu’on fera tout seul, sans instructions particulière) est bien vite bouclé et le tarif normal d’entrée (11,90€ pour un adulte) ne nous semble clairement pas justifié.

photo-1-300x300

Attardons nous un peu plus sur le restaurant « Les Echansons », restaurant directement rattaché au musée, construit au coeur d’anciens celliers du XVème siècle. A noter que le restaurant est ouvert uniquement le midi (de 12h à 15h) et que l’entrée à l’exposition est offerte pour tout déjeuner au restaurant du musée.

restaurant_2-1-300x201

La carte propose une cuisine traditionnelle française raffinée où, Musée du vin oblige, plus de 300 références de vins pourront accompagner vos plats sur les conseils des sommeliers professionnels.

Lors de notre visite dans le cadre d’une soirée privée, nous avions droit à un menu un peu particulier, équivalent au menu Dionysos (37 € par personne) de la carte traditionnelle (Entrée / Plat / Dessert / Café).

En entrée, foie gras avec sa gelée aux fruits rouges, boule de glace litchi et tartines briochées. En plat principal, magret de canard et son écrasée de pommes de terre. Et en dessert, je ne saurais mettre un nom exact à ce que j’ai pu manger. Une sorte d’entremet poire/chocolat qui n’a sûrement pas été apprécié à sa juste valeur après un repas copieux et quelques bons verres de Gaillac. Mieux que des mots, place aux photos :

 

 

Ce qu’il faudra retenir au final : un musée qui ne mérite pas forcément le détour (voire même attrape touristes quand on lit les avis anglophones sur TripAdvisor), on le visite pour l’ambiance cave à vin à la française mais aucune explication ni visite guidée digne de ce nom ne semble être proposée aux visiteurs. Quant au restaurant, on y mange et y boit plutôt bien même si le rapport qualité de service et qualité des mets / prix n’est pas des plus impressionnants de Paris. On mettra cela sur le dos de la localisation des lieux plutôt privilégiée, à quelques pas de la Tour Eiffel, et au plaisir de manger dans un cadre atypique en plein Paris.

Japan Expo / Comic Con’ 2012 à Paris

japan-expo-logo-200x300Bien que la fusion des deux conventions ait été consommée depuis des années, je n’avais jamais eu l’occasion de mettre les pieds ni à la Japan Expo, ni à la Comic Con’ jusqu’à hier encore.

C’est donc lors de la première journée de cette édition 2012, ouverte du 5 au 8 juillet 2012 au Parc des Expositions Paris-nord, que j’ai décidé de franchir le pas afin de découvrir ce phénomène qui déplace tant les foules.

Récit d’un visiteur novice dans la suite de l’article.

Le ton est donné dès lors où nous décidons de nous rendre au Parc des Expositions en transport en commun : le quai du RER B qui dessert le Parc de Villepinte fourmille déjà d’énergumènes semblant sortir tout droit des mangas japonais. Petites écolières en jupe courte, fillettes aux cheveux fluo ou encore quelques bonhommes aux déguisements home made des chevaliers du Zodiaque ultra sophistiqué sur le dos, chacun y va de son costume afin de ne pas passer inaperçu une fois sur place. En effet, lors de la Japan Expo, de nombreux concours  de Cosplay (raccourci de « costume » et « playing ») sont organisés par les exposants afin de réunir et récompenser les meilleurs déguisements présents.

Une fois sur place, l’entrée de la convention est parsemée de longues et interminables files d’attentes qui serpentent sur des kilomètres. Par chance, le premier jour de la convention ne semble pas trop surchargé et le hangar qui sert de salle de torture file d’attente se traverse d’une traite. J’envoie d’avance une petite pensée à ceux qui la subiront samedi aux heures de pointes…

Une fois à l’intérieur, les cosplayeurs se font légion et seuls les déguisements les plus sophistiqués sortent du lot pour le plus grand plaisir des photographes qui n’hésitent pas à les interpeler le temps d’une prise. Équipé de mon appareil réflex, je m’en suis également donné à coeur joie afin de capturer en image quelques belles créatures. Et comme je suis généreux, je partage avec vous

 

L’organisation de la Japan Expo est très segmentée, chaque secteur regroupe vraiment un type d’animation :

  • merchandising
  • éditeurs de manga/BD
  • jeux vidéo
  • animes
  • coin créateurs et jeunes talents
  • espace animations et cosplay
Quant à la Comic Con’, bien qu’étant collé à la Japan Expo, l’organisation semble plus brouillon et préfère laisser le visiteur se perdre dans les allées. Espace Nintendo avec bornes de jeux Mario Bros 2 sur 3DS, Dead or Alive 5 sur XBox, Dance Dance Revolution, Naruto Ultimate Ninja SG, … au final, on se croirait davantage à la Paris Games Week qu’à une convention orientée « Comics ». L’arène de catch et l’espace Roller présents non loin de là n’aident pas à redresser la barre. Mis à part cela, on retrouve toujours les éternels marchands de goodies et autres joyeusetés prêts à récupérer vos euros sonnants et trébuchants.
Pour cette première en la matière, étant totalement newbie des conventions de ce type, j’ai d’abord été très surpris par le nombre d’exposants professionnels proposant uniquement leurs articles à l’achat, sans réelle animation dédiée à la Japan Expo. Au fil des couloirs, mon impression n’a fait que se renforcer, on a vite l’impression de se retrouver au beau milieu d’un supermarché géant avec des articles plus ou moins liés au Japon :
  • gâteaux, bonbons et autres denrées alimentaires normalement disponibles qu’au Japon
  • sac, bonnets, t-shirts bariolées de couleur flashy et au motif de dessins animées
  • figurines, portes clés et autres joyeux goodies
  • j’en passe et des meilleurs
On regrettera le manque d’imagination et d’effort de la part de beaucoup d’exposants pour proposer un petit « plus » afin de se différencier. En effet, la plupart des exposants tiennent également une boutique en ligne ou un magasin qui a pignon sur rue, il n’y a donc que peu de bénéfice à préférer l’achat sur le stand lors de la Japan Expo que par la voie traditionnelle, la foule en moins. Quelques éditeurs et marchands jouent le jeu en éditant une série limitée exclusive à la Japan Expo / Comic Con ou offrent quelques cadeaux goodies avec tout achat. Dans l’ensemble, l’impression d’avoir payé une entrée afin d’avoir le droit d’acheter et de dépenser à nouveau reste toujours présente. Dommage.
Heureusement, quelques scènes et espaces d’animations sont présentes afin de divertir les visiteurs venus pour faire autre chose que leur shopping. Combat de sumos, arènes de troll ball, espaces de présentation de nouveaux jeux vidéos (dont Nintendo et Square Enix), initiation aux arts martiaux, cours de dessins, etc. parsèment les allées afin de proposer autre chose que du merchandising. Je dédie mon coup de coeur à l’espace Lego tenu par l’association FreeLUG où de nombreuses mises en scène extrêmement bien reproduites ont été installées. J’admire leur travail de réalisation qui a du prendre des heures de boulot, bravo !
Au final, je retiendrais l’ambiance bon enfant de la convention où l’insolite se mêle avec la bonne humeur des cosplayeurs. Malgré la chaleur, la foule et l’agitation, l’ambiance est décontractée et on se promène dans les allées sans trop de chahuts. Les boutiques des éditeurs sont quasiment toutes ouvertes sans portique de sécurité alors que des montagnes de livres sont à la portée de main de tout le monde sans passage obligatoire par la caisse… Soit nous sommes effectivement au pays de Candy et les vols sont inexistants ou alors j’ai l’esprit malsain.
Je regretterais juste un peu la tournure un peu trop « commerciale » adoptée par la Japan Expo aux fils des années et l’absence de véritable identité « comics » côté Comic Con.

 

PS 1 : Retrouvez plus de photos de la Japan Expo (notamment des mises en scène Lego) sur mon espace Flickr : http://www.flickr.com/photos/onlyrider/

 

PS 2: Terminons par une minute geek
Bien évidemment, avec tous ces marchands glanant leurs tentations sous votre nez, surhumain est celui qui ressortira de la convention les mains vides. Je ne suis qu’un homme, geek et faible qui plus est.
Fan de Batman depuis mon premier jour, je n’ai pu résister à l’achat coup de coeur suivant :
Le Batarang de Batman Arkham Asylum en aluminium anodisé avec son support de présentation et sa plaque signalétique métal. Totalement inutile certes… mais complètement indispensable !
Chaque pièce est fabriquée par RBReplicas grâce à une machine de découpage laser haute précision et un usinage de qualité. Je le reconnais, ce n’est absolument pas l’achat le plus raisonnable de mon existence mais on ne vit qu’une fois

Le retour du monde Android vers iOS

androidboyDeux mois. C’est finalement le temps qu’il m’aura fallu pour délaisser mon smartphone sous Android afin de revenir à mon fidèle iPhone 4S.

Pourquoi me direz-vous ? Surtout après avoir fait tant d’éloges de ce petit bijou qu’est le HTC One S dans un long test ici même. En effet, la question est légitime et mérite quelques éclaircissements sur le sujet. Voyons en trois points ce qui m’a fait rebasculer du monde Android vers le monde Apple.

Argument numéro 1 : Le HTC One S est un bijou

Drôle d’argument pour le délaisser ce HTC One S. Joli, fin, ergonomique, bien pensé, autonome, mais que diable peut-on bien avoir à lui reprocher ? Et bien justement, le One S est certes un bijou … mais un bijou fragile !

Souvenez vous, lors de l’annonce de la gamme One, HTC a mis l’accent sur ce nouveau procédé unique et révolutionnaire issu de la NASA qui permet de concevoir un revêtement solide et exempt de rayures. Baptisé MAO, pour Micro Arcs Oxydation, par les intimes, ce procédé consiste à baigner la structure aluminium dans un bain de plasma puis de bombarder le tout d’éclair à 10000 Volts afin de modifier les propriétés physiques de l’aluminium en lui conférant une meilleure résistance, un toucher doux et cette belle couleur noire charbon. Argument choc d’HTC : permettre aux utilisateurs de se servir de leurs téléphones sans avoir recours à une coque protectrice.

Bilan : échec total. Quelques jours à peine après sa sortie, de nombreux forumeurs remontent des anomalies concernant un écaillement prématuré du revêtement, plus particulièrement au niveau des arrêtes saillantes de l’appareil. Phénomène  étrange car pour chacun des cas constatés, aucun des malheureux propriétaires n’affirment avoir particulièrement maltraité son smartphone. Les photos témoignent pour eux, il ne s’agit pas de choc ni de chute, la surface demeure lisse, seule la couleur aluminium brut semble pointer le bout de son nez de manière clairsemée.

Après trois mois avec coque et pochette, ceinture et bretelles, j’ai malheureusement constaté ce défaut à mon tour sur mon HTC One S : un micro éclat d’un millimètre a fait son apparition sur le haut de l’appareil malgré mon utilisation ultra soigneuse. Las d’utiliser mon smartphone en le tenant comme un nouveau né, je ne suis pas mécontent de retrouver la solidité de mon iPhone 4S sans protection J

Argument numéro 2 : Le Google Play n’est pas encore au même niveau que l’AppStore

Mon premier regret lors du passage au monde Android a été de ne pas retrouver quelques applications que j’adorais utiliser sur iPhone. Je cite en tête de liste Instagram, iCompta ou encore LeBonCoin. Depuis, Instagram a fait son apparition sur le Google Play mais je n’ai toujours pas réussi à trouver un équivalent crédible à iCompta. Cette petite appli de gestion de porte monnaie personnel est un véritable bijou, je l’utilise depuis quasiment 5 ans sur iPhone et je me suis retrouvé orphelin sans lui sur mon HTC One S.

Autre point agaçant : quelques applications existent bel et bien sur Google Play et AppStore mais ne sont pas tout à fait équivalente ! Et force est de constater que la version iOs est souvent mieux fournie que son homologue Android. Exemple concret dans mon cas : l’application SNCF Direct. Cette application fort pratique développé par la SNCF à pour objectif de vous avertir du numéro de quai de votre train, dans toutes les grandes gares de France. Ainsi, pouvoir bénéficier de l’information en temps réel directement sur son téléphone est vraiment un gain en confort non négligeable pour tout grand voyageur en stress lors d’une correspondance de trains.

Mon cas pratique est le suivant : je décide de prendre le train à la gare de St Lazare qui part à 20h40 par exemple. Je pars de chez moi une trentaine de minutes avant mais je m’abonne aux alertes événement concernant le train de 20h40 afin d’être notifié en push dès que le numéro de quai est affiché, généralement 20 minutes avant le départ. Une fois arrivé en gare, je peux donc me diriger directement vers le bon quai sans devoir me bousculer avec la foule devant les écrans afin de connaître le quai de mon train.

Et bien figurez vous que la fonction push des alertes n’existe pas sur la version Android de l’application SNCF Direct ! Cela ampute donc directement une fonction essentielle de l’application… Dommage !

Argument numéro 3 : iOS reste plus intuitif que Android

Il est clair qu’on ne se défait pas facilement de 5 ans de bonnes (ou mauvaises) habitudes accumulés comme utilisateur chevronné d’iPhone depuis le premier du nom. Des petits riens que je vais lister en vrac, sans ordre d’importance :

–       le « slide to unlock »

–       la météo par heure sur une journée

–       Google Maps (bizarrement, je préfère la version sur iOS à la version Android. Dommage qu’Apple change de bord avec iOS 6 en proposant son propre système de cartographie)

–       Le calendrier / agenda mieux géré à mon goût sur iPhone

–       La gestion des contacts (un sacré foutoir sur Android lorsque Google récupère TOUS les contacts Gmail par défaut)

–       Notes

–       L’appareil photo du 4S

J’en passe et sûrement des meilleurs. Mais au final, ces petits inconvénients deviennent parfois vite handicapants au quotidien.

Quant bien même Google aurait rattrapé son retard en terme d’ergonomie et de simplicité afin de rendre son OS mobile accessible à tous, la trop grande succession de menus, de sous-menus et de termes acronymes techniques dans de nombreuses fenêtres réservent encore l’Androphone d’aujourd’hui à une catégorie d’utilisateurs avertis des nouvelles technologie. L’iPhone, dans ce cas, se positionne vraiment comme un téléphone complet mais simple d’utilisation, même pour le plus néophyte qui ne comprend pas ce qu’est un CPU, thread, kernel, etc.

Bref, j’ai repris mon iPhone 4S … en attendant l’iPhone 5.

La boutique Hollister de Vélizy 2

Après avoir déambulé tant bien que mal dans les allées de la boutique Hollister des Docks 76 en début d’année, je me devais de retenter l’essai dans une autre succursale de la marque américaine afin de pouvoir vous faire part d’un semblant de comparaison.

C’est donc en ce samedi ensoleillé de début juin (effectivement, il n’y en a pas eu beaucoup, je vous l’accorde) que j’ai bravé la foule pour visiter l’une des deux boutiques Hollister franciliennes, la première situant dans le centre commercial de  Vélizy 2 (78) et la seconde au Carré Sénart (77)

L’objectif premier de ma visite a été de chasser un hoodie de type Button down qui me tease depuis un petit moment mais dont le prix m’a toujours retenu jusqu’à présent. L’occasion de mon anniversaire prochain combinée avec l’idée que ce modèle serait arrêté par la marque dès la prochaine saison ont définitivement eu raison de moi.

La devanture de la boutique Hollister de Vélizy 2 ressemble absolument aux autres boutiques de la marque : même look de bungalow californien, mise en scène bord de plage, pas de grosses signalétiques de la marque sur la devanture, ambiance parfumée et lumière tamisée (voire même manquant cruellement de luminosité). On est bien dans une boutique du groupe Abercrombie et a fortiori chez Hollister.

A l’intérieur du magasin, même ambiance et même disposition que dans les autres boutiques, le découpage est symétrique : à gauche pour les « dudes » et à droite pour les « bettys », impossible de s’y perdre. D’emblée, je remarque une différence majeure avec la boutique de Rouen : il n’y a pas de fil d’attente devant le magasin, l’entrée est libre et la circulation plutôt fluide à l’intérieur du magasin.  Appréciable ! A croire que les Franciliens sont moins influencés par l’effet marketing d’Hollister (ou alors tellement exposés qu’ils en sont moins sensibles) au contraire des provinciaux qui se ruent sur le moindre mouvement « hype » qui daignerait s’aventurer dans les campagnes.

Autre point différenciant : ici, il n’est plus question de mettre en scène un semblant d’atmosphère pseudo-californien, aucune vendeuse peroxydée au sourire bright et à la poitrine avantageuse ne vous accueillera avec un joyeux « Hey what’s up ? » comme j’ai pu le voir au Docks 76. D’ailleurs, ce n’est sûrement plus le cas non plus à Rouen, à vérifier…

 

Une fois dans l’antre, je me dirige donc vers les hoodies boutonnés afin de satisfaire le besoin frénétique d’achat qui m’a poussé jusqu’ici. Horreur, le modèle que je recherche n’est présent dans les rayons qu’en taille L ou XL et seulement en couleur gris anthracite. Holy crap…

Remarquant que le modèle exact que je voulais (taille M, couleur bleu) est en exposition sur un mannequin, je décide donc d’interrompre un des vendeurs blonds surfeurs bodybuildés dans sa lourde tache de pliage des shorts afin qu’il puisse vérifier si le modèle que je cherche est en stock. Ce dernier dégaine immédiatement son talkie walkie pour relayer ma requête à un de ses confrères en charge probablement de la gestion des stocks. Après 2-3 minutes d’attente, une réponse grésille dans le combiné, réponse que je n’ai absolument pas pu comprendre à cause de la forte musique omniprésente dans le magasin. Et pour ne rien vous cacher, je suis convaincu que le vendeur non plus n’a rien compris à la réponse de son collègue… Et pourtant, il me répond sûr de lui que les stocks sont vides et que seul ce qui est en rayon est disponible dans l’immédiat. Soit… Étrange quand même de ne pas disposer de stock pour un des best-sellers de la marque qui doit se vendre par palettes entières, en particulier un samedi après-midi comme celui-ci. Avant de repartir bredouille du magasin, je tente quand même de demander s’il est envisageable de prendre le modèle qui habille le mannequin. Réponse immédiate : « Non, c’est un modèle d’exposition, on n’a pas le droit ». Il me semble que cela s’appelle du refus de vente, je dis ça, je dis rien…

Bref, je ressors donc du magasin les mains vides et le ventre creux. Je poursuis donc sereinement mon après-midi shopping avec ma compagne dans le centre commercial durant trois bonnes heures bien que je continuais à me questionner concernant cette rupture de stock mystérieuse…

Têtu de nature, je décide par curiosité de repasser par la case Hollister juste avant de quitter le centre commercial afin de vérifier une dernière fois les rayons. BINGO ! Les rayons ont été réapprovisionnés entre temps, le modèle que je cherchais étant cette fois bien présent en rayon avec la bonne taille et la bonne couleur. En résumé, soit le magasin a reçu une livraison miracle dans l’après-midi et a immédiatement mis en rayon ses articles ou bien le vendeur du début d’après midi m’a juste envoyé paître car visiblement, je l’em***dé avec mes questions. Perso, je penche sévèrement pour la seconde option.

Pour marquer le coup (mais aussi parce que je n’aime pas beaucoup qu’on se moque de moi), ma compagne décide d’aller voir le vendeur incriminé pour lui faire clairement la remarque. Visiblement gêné mais définitivement de mauvaise foi, le vendeur nous a répondu que les hoodies à boutons se situaient en fait en fond de magasin, c’est pour cette raison que je ne les ai peut être pas vu plus tôt… Woooookay d’accord bonhomme, Jean-Michel TuSersARien bonsoir.

En résumé : bien que je me sois délesté de 72 euros, la boutique Hollister de Vélizy est on ne peut plus classique, en ligne avec les autres magasins de la marque. Le gros point noir se situe autour d’un personnel dont le sens du service est clairement à revoir. Messieurs dames du recrutement d’Hollister / Abercrombie, il n’y a pas que le six-pack d’abdos à mettre dans vos critères d’embauche, le cerveau ne doit pas être en option chez vos vendeurs qui sont, on l’oublie trop souvent, la vitrine de votre marque auprès de votre clientèle.

Le HTC One S

htc-one-s-miniHTC joue gros cette année : après un cru 2011 en demi teinte avec de nombreux modèles qui n’ont pas su trouver leur public et un chiffre d’affaires en perte de vitesse, HTC a décidé pour 2012 de reconcentrer sa force de frappe dans une gamme unique de téléphones afin de ne plus s’éparpiller avec une nombre improbable de modèles comme on a pu lui reprocher auparavant.

Dès le mois de février au Mobile World Congress 2012 de Barcelone, HTC annonça en avant première sa nouvelle gamme baptisée HTC One. Dans les faits, ce sont trois terminaux distincts dont le HTC One S incarne le rôle de milieu de gamme, derrière le HTC One X et devant le HTC One V.

A la recherche d’un mobile compact, élégant et performant, nous avions été d’emblée séduit par le HTC One S qui semble rassembler tous les critères énoncés précédemment. Ainsi, nous l’attendions de pied ferme afin de pouvoir jouer avec et vous faire part de nos impressions. Après plusieurs semaines d’essais intensifs, l’heure du verdict a sonné.

Tour du propriétaire

Le HTC One S est un smartphone sous Android ICS 4.0.3 disponible en France depuis le début du mois d’avril. Contrairement à la fournée 2011, bien que le téléphone embarque la technologie Beats Audio, vous ne trouverez aucun signe d’écouteurs Beats dans la boite comme ce fut le cas avec le HTC Sensation XE et Sensation XL proposés l’année dernière. Ainsi, le packaging est assez spartiate, on retrouve dans la boite blanche en carton recyclé :

  • Un kit mains libres stéréo filaire
  • Un câble micro USB
  • Un chargeur secteur
  • Le manuel de démarrage rapide

Comme pour le One X, le One S ne propose pas d’emplacement pour la carte mémoire. Il faudra donc se « contenter » des 16 Go de mémoire interne (dont une partie est déjà utilisée pour le système d’exploitation). En somme, seuls 10 Go restent à disposition de l’utilisateur final… hic !

D’emblée, la finesse de l’appareil surprend : seulement 7,8 mm sur la partie la plus fine et à peine plus sur le reste de l’appareil, le One S est incontestablement le mobile HTC le plus fin à ce jour voire même l’un des smartphones les plus fins du marché (en attendant la concurrence Samsung GS3 et l’iPhone 5 !). Même constat sur la balance, avec ses 119,5 grammes, le HTC One S saura se faire aisément oublié dans votre poche de pantalon.

Au touché, l’appareil respire la solidité et la qualité de fabrication et d’assemblage est exempte de défaut. Le mobile présente un châssis unibody (d’un seul tenant) en aluminium d’excellente facture qui rappellera l’iPhone premier du nom qui reste encore dans le coeur des nostalgiques. Mieux, la version noire dénommée Ceramic Metal offre un traitement supplémentaire à la coque pour lui offrir un touché proche de la céramique. Dans les faits, l’aluminium a été traité via un bain de plasma et des micros arcs électriques de 10000V de manière à renforcer sa structure (4 à 5 fois plus résistant que l’aluminium de base). Le résultat est saisissant: une couleur noir mat sublime et une texture douce et agréable au touché. S’il fallait absolument lui trouver un défaut, il faudra se tourner vers le sens de l’odorat : en effet, le traitement par micro arcs n’est pas anodin et semble laisser un petite odeur de souffre au déballage de l’appareil qui peut rester dans la main les premiers jours et déplaire à certains. J’en conçois, ceci est un détail qui s’estompe rapidement aux fils des jours.

D’après HTC, ce nouveau processus de traitement de la coque est révolutionnaire dans le mode de l’industrie grand public. Ce procédé complexe et coûteux a été longtemps réservé aux domaines scientifiques pointus comme l’aéronautique et l’astronomie. Ainsi dans la théorie, la coque devient quasi inrayable et les différentes traces de doigts se dissipent d’un simple coup de chiffon. Dans les faits, bien que les traces de doigts soient bien plus facile à retirer que sur une coque en plastique glossy, les rayures ne peuvent en aucun cas être écartées et votre joujou ne devra être négligé. Ainsi, plusieurs utilisateurs ont d’ores et déjà remarqués quelques soucis d’écaillements de la couche céramique au niveau des arêtes saillantes de leurs HTC One S. Le problème semble avoir été pris au sérieux du côté d’HTC et, sans avoir émis de communiqué officiel, ces derniers acceptent d’échanger tout modèle touché par le problème durant toute la durée de la garantie.

Même si la version grise, dénommée Gradient Metal, ne bénéficie pas du même traitement par micros arcs, sa coque en aluminium est tout aussi agréable à voir regarder bien que moins plaisante à manipuler.

A l’arrière, HTC met l’accent sur le capteur photo en y agrémentant un cerclage métallisé du plus bel effet, rouge pour la version noire, bleu turquoise pour le modèle gris. Contrairement au HTC One X, ce cerclage semble ici remplir son rôle à la fois d’enjoliveur mais aussi de protecteur pour la vitre du capteur photo. Ainsi, une fois posé sur une table, la verre de l’appareil photo n’entre pas directement en contact avec la surface de support ce qui empêche ainsi les rayures prématurés comme ont pu le subir certains possesseurs du One X.
Se trouve à l’arrière l’appareil photo 8 Mega-pixels (avec un capteur rétro éclairé identique à celui du HTC One X) accompagné d’un flash à LED. La partie haute et basse du dos est composé d’un plastique doux, faisant l’exception par rapport au reste de l’appareil en aluminium. Le haut se détache (avec difficulté) et dissimule l’emplacement microSIM ainsi que l’antenne. A notre plus grand regret, pas de port carte mémoire MicroSD comme à l’habitude. Au centre, le logo HTC est gravé à même l’aluminium, du plus bel effet. Le haut-parleur est quant à lui placé sur la partie inférieure du One S, surmontée par l’inscription Beats Audio (dont la couleur change d’un modèle à l’autre).

Sur les côtés du téléphone se trouvent les touches de volume (à droite) et la prise microUSB (à gauche). Le strict minimum donc. Nous regrettons l’absence d’un bouton pour l’appareil photo qui aurait apporté un plus ergonomique indéniable.

Dans les standards du moment, le HTC One S présente un grand écran de 4,3 pouces adoptant la technologie Super Amoled avec une résolution de 960X540 pixels.

Sur la partie haute de l’appareil, nous retrouvons la grille du haut-parleur, directement percée dans la coque aluminium, qui cache une toute petite diode de notification. Le perçage est fin et permet d’obtenir un résultat esthétique sans compromis. Toutefois, gare aux nombreuses poussières qui viennent très voire trop facilement se loger dans les orifices. La diode de notification s’avère extrêmement pratique pour signaler la réception d’un message/mail ou encore servir de témoin de charge de la batterie. On regrettera toutefois sa puissance relativement faible ainsi que l’absence de possibilité de personnaliser son activation.

A droite du haut-parleur se trouve la caméra frontale avec une résolution VGA, autant dire le minimum syndical pour une visio mais n’en attendez pas de beaux clichés. En condition de luminosité basse, n’en attendez absolument rien du tout.

En façade à droite du logo HTC se trouvent les différents capteurs de proximité et de luminosité, très discret et quasiment impossible à discerner à l’oeil nu, du beau travail de camouflage.

Sur la partie basse de l’appareil, HTC a fait le choix d’intégrer les trois touches tactiles classiques d’Android ICS à savoir les touches retour, accueil et multi-tâche. Lors d’une pression, cette dernière affiche les dernières applications ouvertes, permettant de switcher rapidement entre elles en toute fluidité.

Pour conclure le tour du propriétaire, HTC a réussi le pari de sortir l’un des smartphones les plus fins et les plus beaux du moment. Une vraie réussite esthétique.

Interface et performances

Le HTC One S repose sur la toute dernière version de l’OS mobile de Google, à savoir Android 4 Ice Cream Sandwich dans sa version 4.0.3 dès la sortie de la boite. HTC vient ensuite agrémenter l’interface de base avec sa surcouche maison HTC Sense, ici présentée dans sa version 4.

Bien que n’ayant aucun élément de comparaison avec les autres moutures de Sense, nous pouvons néanmoins annoncer que Sense 4 est un vrai plus ergonomique qui vient décomplexifier le déjà très bon Android ICS de base. Présenté comme un véritable couteau suisse et personnalisable à souhait, HTC Sense vous permettra d’accéder aisément à un panel non négligeable d’outils/widgets/raccourcis qui vous faciliteront la vie.

Bâti sur processeur à dual core, beaucoup craignaient que le One S ne soit déjà hors course avec des performances indignes d’un smartphone de ce début 2012. Détrompez-vous ! Le processeur signée Qualcomm est le fameux Snapdragon S4 dans sa toute dernière mouture (Krait Adreno 225 cadencé à 1.5Ghz). Dans les faits, sans rentrer dans un benchmark rébarbatif et inintéressant pour le commun des mortels, ce processeur bat à plate couture le processeur quad core titanesque du HTC One X haut de gamme dans plusieurs tests de performances ! Autre avantage du dual core : malgré la puissance incroyable qu’ils délivrent, l’autonomie s’en sort avec les honneurs, chose qu’on ne peut affirmer avec le HTC One X aujourd’hui.

Au quotidien, vous apprécierez une fluidité à toute épreuve voire impossible à mettre en difficulté. Navigation web, vidéos YouTube HD, jeux, widgets à gogo, musique et films full HD, nous n’avons pas pu mettre en défaut la vitesse d’exécution de ce nouveau Snapdragon. Même avec des dizaines d’applications lancées en simultanée, nous n’avons pas réussi à mettre à mal la fluidité d’exécution du processeur. Chapeau bas.

Sur Internet, pour peu que la connexion soit bonne, les pages se chargent sans lag même avec le navigateur d’origine. Epaulé par 1Go de RAM, les pages web pleines de contenus Flash ne lui poseront absolument aucun problème. Même le HTC One X avec sa puce quad core ne fait pas aussi bien !

Nous vous conseillerons tout de même d’opter pour l’excellent navigateur Google Chrome qui, même s’il n’accepte pas Flash, vous fera gagner en confort et en ergonomie.

Ecran

Autre différence, en défaveur cette fois-ci, avec son grand frère le HTC One X: l’écran. Point de diagonale titanesque ni de définition ultra fine : l’écran Super Amoled se contente d’une diagonale de 4,3 pouces (tout de même ! à comparer au 3,5 pouces de l’iPhone 4S). Le vrai point faible de l’écran du One S réside dans la définition qui se cantonne à 960 x 540 pixels soit une résolution dite qHD.

L’avantage néanmoins de cette diagonale est d’offrir la possibilité d’une utilisation à une seule main, là où le One X requiert deux mains pour une utilisation optimale. Ce point a, par exemple, été déterminant pour moi lors du choix entre les deux appareils.

Autre avantage : la technologie Super Amoled, contrairement au LCD, offre également un contraste infini avec des noirs profonds et des couleurs très voire même trop saturés. Revers de la médaille, le principal défaut de ce type d’écran réside dans sa capacité à restituer les blancs qui tendent vers le bleu-gris. De plus, l’affichage du blanc est extrêmement consommateur d’énergie sur ce type d’écran. Ainsi, nous vous recommandons d’opter dans la mesure du possible pour un écran coloré ou sombre. A l’essai, les couleurs nous sont parues contrastées sans aller vers l’excès de saturation et les blancs sont blancs ! On est encore loin de l’équilibre des couleurs du LCD mais nous avions déjà connu pire sur ce type de dalle Amoled.
Dernier avantage de cette technologie : les angles de visions sont excellents, proche du 180° !

Toutefois, il nous semble utile de préciser la chose suivante : la technologie Amoled est aujourd’hui composée de deux catégories d’affichage, le Pentile et le RGB (appelé aussi Super Amoled Plus). Le Pentile offre moins de sous-pixels et donc offre un affichage moins défini que le RGB.

De ce fait, à l’affichage, les caractères et icônes vous paraîtront légèrement pixélisés et leur contour sera un peu baveux. Bien entendu, ce détail n’est visible que si l’on colle le nez sur l’écran. Maintenant que les choses sont claires, oubliez ce que vous venez de lire et profitez de votre bel écran

Pour terminer notre chapitre « Ecran », la vitre qui recouvre ce Super Amoled est dotée de la technologie Gorilla Glass 2. Cette technologie confère une excellente résistance à la pression (au moins 2 fois plus résistante que le verre minéral), une meilleure sensibilité au touché et un traitement contre les rayures. A condition de ne pas y aller comme un bourrin, vous pourrez donc aisément vous passer de film de protection pour l’écran de votre HTC One S sans trop craindre de micro rayures d’usage.

Multimédia : Capteur Photo / Vidéo

Lors de la présentation de la série HTC One au MWC 2012,HTC insistait sur les capacités photo / vidéo de cette nouvelle gamme. Mais bien souvent, entre les éloges marketing et la réalité, il y a un gap… Dans le cas du HTC One S, il s’avère que le contrat est respecté. Le capteur 8 mégapixels autofocus et rétroéclairé fait des miracles et les photos sont excellentes dans des conditions de lumière acceptables. On ne peut pas en dire autant en intérieur mais ces dernières restent tout à fait exploitables. En condition de basse luminosité, le One S ne fait pas de miracle malgré son capteur rétro-éclairé et la présence d’un flash LED. Dans de telles conditions, il est encore possible de réussir les photos jusqu’à un mètre de distance, mais il faut impérativement que le sujet soit parfaitement immobile sous peine d’un résultat flou.

Dans les conditions optimales (plein jour, sujet stable), le niveau de détail est bon, les couleurs assez fidèles et les contrastes sont bien gérés. Les très nombreuses options et filtres permettent de laisser libre court à votre créativité tout en vous aidant à tirer des clichés plus que convenables. Par ailleurs, nous avons particulièrement apprécié la capture photo instantanée sans contretemps, un clic et c’est dans la boite ! Appréciable pour capturer un sourire ou un enfant turbulent. Pour les plus pointilleux, HTC nous annonce qu’une photo est capturée en 0,7 sec et l’auto-focus se fait en 0,2 sec seulement. Une prouesse. Le seul flash LED remplit parfaitement son rôle et ne brûle pas les sujets, même de très près.
Globalement, le piqué des clichés est très satisfaisant, même si à notre goût le HTC One S reste un poil en retrait par rapport au ténor l’iPhone 4S.

Le constat est le même pour la vidéo. Le HTC One S est capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Tant que les conditions de luminosité restent bonnes, les vidéos capturées se montrent fluide et dotées d’un bon niveau de détails. Sans surprise, lorsque la lumière vient à manquer, le rendu saccade. Petit plus agréable, nous avons apprécié le fait de pouvoir prendre des photos aisément même pendant un tournage vidéo.

Multimédia : Lecteur photo /audio / vidéo

D’emblée, il est légitime de se demander si un simple smartphone dual cores est capable de rivaliser avec la flopée de quad cores qui commencent à inonder le marché des smartphones 2012. Autant le dire tout de suite, le HTC One S en a dans le ventre et saura vous convaincre qu’il n’y a pas que le nombre de core qui compte !

Commençons par le lecteur de photos qui paraît très classique de prime abord. Son interface est d’ailleurs semblable à celle que l’on trouve dans les versions d’origine d’Android (sans surcouche personnalisée) avec une présentation par dossiers. Cependant, HTC s’est attelé à l’enrichir afin de permettre d’ajouter des sources de photos. De fait, la visionneuse d’images du One S permet non seulement de lire les photos qui sont stockées localement, mais également celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Instagram, etc.). Il suffit pour cela que l’utilisateur renseigne ses identifiants et mots de passe associés à chaque réseau pour que les images qui sont associées aux différents comptes apparaissent comme si elles étaient stockées dans le smartphone, moyennant un temps de chargement plus ou moins long, en fonction de votre connexion.

Le lecteur audio constitue quant à lui une vraie surprise. Ce dernier offre une présentation par jaquettes CD avec des nombreux égaliseurs disponibles (dont la fonction Beats audio entre autres). La possibilité de recherche en ligne avec SoundHound est un vrai plus. La qualité de rendu du son est absolument irréprochable pour un smartphone, bien au dessus des prestations offertes par Apple avec son iPhone. Couplé avec un casque audiophile (Sennheiser HD25II) ou un casque Beats Pro, le HTC One S a été dans les deux cas une source audio hors pair offrant un son puissant et équilibré. Au niveau des regrets, on notera qu’HTC ne propose que des écouteurs très moyens dans le pack de l’appareil (des écouteurs HTC à câbles plats évitant ainsi les nœuds). Nous avons testé le HTC One S avec un casque bluetooth Jabra Halo II sans aucun souci également. Toutes les fonctionnalités du casque (décrochage, volume, zapping) fonctionnent sans sourciller. Si vous craquez pour le One S, n’hésitez pas à investir dans un casque de qualité.

Enfin, terminons ce chapitre avec les capacités en lecture vidéo du smartphone. Là encore, nous avons été très surpris de constater que le One S parvenait à faire tourner sans l’ombre d’une saccade des vidéos 1080p Full HD au format mkv.

Attention, veuillez noter que le lecteur vidéo de base refuse de lire une telle vidéo. Néanmoins, ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où des applications gratuites comme MX Video Player ou Dice Player le font à merveille. Le One S se montre aussi capable de lire les autres fichiers vidéos aux formats les plus populaires tels que les avi, les Div X / XviD, etc.

Autonomie

L’autonomie est souvent le sujet qui fâche lorsqu’on teste et compare les Smartphones d’aujourd’hui. Et pourtant, le HTC One S sort son épingle du jeu en proposant un autonomie plus que satisfaisante.

Ainsi, nous avons pu tenir aisément 48h sans devoir raccorder l’appareil à la prise électrique sans pourtant s’être restreint sur l’utilisation du smartphone. A titre d’exemple, voici la configuration que nous avons utilisée:

  • Réglage de la luminosité à 50 %
  • 2 comptes Gmail en push
  • 1 compte Twitter en synchro chaque heure
  • 1 compte Facebook en push
  • Une utilisation intensive de l’application SMS
  • 20 min d’appels sur les 2 jours
  • 1 heure environ de connexion 3G sur le net

Le résultat est donc très bon. La capacité de la batterie n’est que de 1650 mAH et pourtant grâce au processeur Snapdragon S4 et l’écran Amoled, tous deux faibles consommateurs d’énergie, le HTC One S fait des prouesses en longévité.

En utilisation très intensive, vous tiendrez tout de même une journée complète avant de recharger.

Conclusion et verdict

Qu’on se le dise, HTC compte revenir sur le devant de la scène et a frappé très très fort avec sa nouvelle gamme One, le One S en est le parfait exemple. Un design minimaliste, une finition premium de bon goût, un écran de taille confortable, un appareil photo d’excellente facture, de la puissance dans un boitier extra fin, une autonomie de 2 jours en utilisation normale… Autant de qualités qui permettent de faire aisément abstraction des petits défauts du produit : l’absence d’un écran LCD HD, une mémoire non extensible et une batterie inamovible.

L’expérience utilisateur, la puissance et la qualité de fabrication, concentré dans un espace aussi réduit ne peut que forcer le respect.

Après 5 ans passés sur iOS (depuis le tout premier iPhone importé des USA jusqu’à l’iPhone 4S d’aujourd’hui), il a fallu attendre que HTC dégaine le One S pour que je craque et sorte de l’Applesphère. Alors oui, s’il fallait ne retenir qu’un seul iPhone killer, qu’un seul véritable challenger au roi des smartphones qu’est l’iPhone, je répondrais sans hésiter que nous avons enfin trouvé une alternative crédible pour contre Apple.

Ainsi, ne vous trompez pas, si vous hésitez encore à vous prendre un iPhone et que Android vous fait de l’œil, faite le bon choix : soit vous partez clairement pour un iPhone 4S (ou le 5 si vous êtes patient) mais si votre coeur penche pour un Androphones, faites le choix du HTC One S.

Disponible à partir de 449 € hors offre opérateur.

Caractéristiques techniques du HTC One S :

  • Affichage: Écran Super AMOLED 4,3″ avec résolution 540 X 960 (250 PPI) Corning Gorilla Glass (AMOLED RGBG PenTile)
  • CPU: Qualcomm Snapdragon S4 Dual-Core cadencé à 1,5 GHz (Krait Adreno 225)
  • GPU: Qualcomm MSM8260A
  • RAM: 1GO
  • Memoire interne: 16 GO
  • Photo: 8 mégapixels avec auto-focus, flash DEL et capteur BSI (28mm F2,0). APN 1.3Mpx sur la façade avant.
  • Vidéo:  HD 1080P @ 30 FPS avec stabilisation et son stéréo. 720P sur la façade avant
  • Chipset supplémentaire de traitement des photos: HTC ImageChip
  • Chipset supplémentaire de traitement audio: Beats Audio
  • OS: Google Android Ice Cream Sandwich (4.0.3)
  • Dimensions: 130,9 x 65 x 7,8 mm
  • Coque: Aluminium avec traitement par oxydation micros arcs (très léger et jusqu’à 4 fois plus résistant que l’acier inoxydable)
  • Batterie: Li-Po 1650 mAh
  • Poids: 119,5 grammes, batterie comprise
  • DAS: 0,687 W/Kg 1
  • Connectivité sans fils: Bluetooth® 4.0 ; Wi-Fi®: IEEE 802.11b/g/n ; HSDPA 21 Mb/s
  • Connectivité : Micro USB, HDMI via adaptateur MHL, Support Micro Sim uniquement

Le forfait illimité B&You de Bouygues Télécom

Après avoir passé en revue les offres de téléphonie mobile sans engagement Sosh puis le dernier arrivant Free Mobile, il m’était naturel de tester pour vous la troisième alternative de Bouygues Télécom, j’ai nommé B&You. Je n’ai retenu uniquement ces trois offres car elles ont, en terme de services et de prix, de très fortes similarités :

– Des appels illimités 24h/24 et 7j/7 vers tous les opérateurs
– Des SMS et MMS illimités
– Un accès à l’Internet mobile quasi-illimité (de 2 à 3 Go de fair-use, largement suffisant pour le commun des mortels)
– Un usage VoIP et modem autorisé
– Aucun engagement de durée
– Un prix mensuel contenu, de 19,99 à 24,90 euros

L’arrivée récente de Free dans le paysage télécom français a permis de changer les règles du jeu et de relancer les dés. Les trois opérateurs historiques n’ont pu anticiper et agir proactivement mais ont su réagir rapidement pour s’aligner sur les prix du petit nouveau. Après le très fort engouement suscité par l’arrivée de Free Mobile et le départ massif des utilisateurs vers cet opérateur alternatif, la plus grosse vague de migration semble être derrière nous et le plus grand défi aujourd’hui pour les acteurs du marché est de retenir leurs clients respectifs. Regardons aujourd’hui de plus près ce que nous a concocté Bouygues Télécom via ses offres B&You.

L’idée Bouygues Télécom

Lancée dès l’été 2011, la marque alternative B&You, habilement qualifiée d’idée de Bouygues Télécom, lance le concept d’opérateur low cost en surfant sur un principe simple mais novateur : en misant sur l’absence de points de vente physique, la réduction des effectifs dédiés au service client et en accentuant l’entre-aide communautaire entre internautes pour réduire ses coûts, B&You vise clairement à attirer une catégorie de clients « connectés », avertis, souvent technophiles et familiers des offres de téléphonie mobile et des réseaux sociaux. Dès l’origine, 2 offres illimitées sans engagement sont lancés à un prix d’appel sortant des clous, respectivement 24,90€ et 36,90€ par mois. De plus, une gamme de téléphones non subventionnés sont proposés aux clients, du plus basique (Nokia 1616 à 24,41€) au smartphone le plus populaire du moment (iPhone 4 16Go à 603,23€), et viennent compléter idéalement l’offre.

Avec l’arrivée de Free Mobile, les cartes tarifaires ont été rebattues et c’est naturellement que B&You s’est aligné avantageusement sur Free à la fois en terme de tarif que de contenus. Désormais depuis Janvier 2012, pour 19.99 €, vous pourrez vous offrir chez Free Mobile comme chez B&You, un forfait illimité SMS/MMS/Voix + 3Go d’Internet avec modem mode autorisé ! Après des années de gavage sur le dos des consommateurs, personne n’aurait pu imaginer de telles offres de la part des trois opérateurs historiques il y a quelques mois encore…

Après avoir passé plusieurs mois chez Sosh puis essayé Free Mobile depuis son lancement sur le téléphone de ma compagne, je me suis pris un forfait illimité B&You pour un usage personnel en même temps qu’un sublime HTC One S (dont le test suivra prochainement !).

Que pourrais-je en retenir après plusieurs semaine d’utilisation ?

Dans des conditions variées, le bilan est globalement très satisfaisant. J’avais d’ores et déjà un iPhone 4S chez Bouygues Télécom Pro avec lequel je n’ai jamais été déçu en matière de couverture réseau et j’ai été agréablement surpris de retrouver cette qualité réseau chez B&You. Je dois avouer que c’est l’un des arguments décisif qui a fait pencher la balance vers B&You au détriment de Free au moment du choix de l’opérateur.

Habitant en très proche région parisienne, je capte bien, voire même très bien, et cela partout où je me déplace. Ainsi, je passe plus de 90% de mon temps en HSDPA / 3G avec un excellent débit. Sur les 3 essais SpeedTest que j’ai effectué dans le cadre de ce test, deux d’entre eux ont été fait dans le train  (HSDPA puis 3G) et le dernier en plein centre de Paris en HSDPA.

Voici les résultats :

Clichy LeVallois (HSDPA) : 5.44 Mbps (down) / 0.84 Mbps (up) / 58 ms (ping)
Clichy LeVallois (3G) : 4.59 Mbps (down) / 0.78 Mbps (up) / 66 ms (ping)
Paris 1er (HSDPA) : 4.26 (down) / 1.18 Mpbs (up) / 63 ms (ping)

Concernant les appels voix, je n’ai pas eu de soucis de coupure comme j’ai pu le rencontrer de (trop) nombreuses fois avec Free Mobile à ses débuts, quand les appels aboutissaient… Un bon point pour Bouygues !

Quant à la couverture réseau en Province, nous sommes en terrain connu, Bouygues Télécom faisant partie des 3 opérateurs historiques de téléphonie mobile, il n’y a aucune surprise concernant la qualité de la couverture réseau. Le service est délivré par l’opérateur depuis plus d’une décennie et ne souffre d’aucun souci majeur.

Et mon iPad dans l’histoire ?

Et pour les mordus de tablettes de chocolat  Internet, ça marche ?  Car n’oublions pas que ces forfaits low-cost sont, à la base, taillés pour les smartphones. Ainsi, comme j’avais déjà pu l’essayer pour vous avec mon forfait Sosh, j’ai tenté d’insérer ma sim B&You dans mon iPad…

Et BINGO ! Le temps que le réseau soit reconnu, je n’ai pas eu d’autre manipulation à faire pour retrouver tous mes accès Internet depuis l’iPad. Ce même iPad qui auparavant était sur un forfait 3G pour iPad à une trentaine d’euros par mois se porte comme un charme avec ce forfait B&You sans que je n’ai eu à faire un quelconque paramétrage.

Pour conclure en deux lignes, B&You est une excellente offre de téléphonie mobile sans engagement qui vient compléter le panel des offres à disposition des consommateurs connectés que nous sommes. Bonne qualité réseau, bonne réactivité de la communauté d’utilisateurs sur le forum d’entraide, gestion claire de mes données sur mon compte en ligne, tarif nivelée par l’arrivée de Free Mobile, en somme que du bon. Ainsi, à condition d’être un utilisateur un minimum informé et débrouillard, les nouvelles offres de  téléphonies sans engagement sont indéniablement intéressantes en terme de services offerts mais surtout pour le porte-monnaie.
Après avoir fait l’éloge de Sosh et dans une certaine mesure de Free Mobile, B&You rejoint aujourd’hui le palmarès des opérateurs qui monte dans le paysage de la téléphonie mais aussi dans le coeur des utilisateurs.

EDIT du 04/03/2013

Aujourd’hui est un jour historique: j’ai atteint la limite du fair-use de 3Go ! Et aujourd’hui sera aussi mon dernier jour en tant que client B&You. Je viens de constater que mon débit était passé de 5 Mbps à 30 kpbs (théoriquement 64 kpbs revendiqué par B&You). Cela équivaut à une connexion internet plus lente que celle de vos anciens modems 56k à tonalités (vous vous en souvenez ? ceux qui faisaient « tututututiiitu bouingbouing tuuuuuu » avant de vous faire accéder à Internet). En effectuant une rapide recherche, je constate que les 2 concurrents Free Mobile et Sosh proposent quant à eux un débit réduit de 128k, ce qui est certes peu par rapport au débit normal, mais cela permet déjà de surfer un minimum si on ne se goinfre pas de musique ou de vidéo en ligne. Avec un débit de 64k voire moins, il est même pénible d’accéder à la page d’accueil de Google ! Il faut même plusieurs dizaines de secondes pour que Google Maps vous affiche l’endroit où vous vous trouvez.

Avec les offres sans engagement, l’avantage est de pouvoir changer de crèmerie quand bon vous semble. J’ai décidé qu’aujourd’hui serait le bon jour pour moi de partir voir chez le concurrent !

Les stickers décoratifs pour Mac de Stickers2ouf

Marre de la grisaille de votre MacBook tout aluminium ? Démarquez-vous grâce aux nombreuses décorations disponibles afin d’égayer le capot de votre laptop adoré. D’autant plus que le choix est varié, il y en a vraiment pour tous les goûts.

Du sticker flashy et clinquant à la petite touche déco sobre et chic, il y a forcément un sticker pour vous. Outre l’aspect esthétique, bien que discutable pour quelques modèles, certains y trouveront également un aspect pratique afin de masquer un choc accidentel ou encore prévenir des micro-rayures futures.

Pour ma part, je me suis mis en quête d’un petit sticker rigolo, original et surtout pas trop défigurant afin d’égayer mon fidèle MacBook Air et masquer un très léger choc subi sur le capot il y a peu.  Lors d’une visite au Virgin Megastore des Champs Elysées, je suis tombé par hasard sur une série de stickers décoratifs pour Mac au rayon Apple. Cependant, le choix en magasin était assez limité, autour de 3-4 modèles assez cher (19.90 euros le sticker) mais l’idée me semblait d’ores et déjà intéressante. L’adresse de la marque fabriquante, figurant en gros sur l’emballage, m’a incitée à visiter le site web à la recherche de modèles plus diversifiés. En quelques clics, je tombe sur le modèle qui semble correspondre à ce que je recherchais:

Bingo, après 3 secondes et demi d’hésitation, je me déleste des 9.90 euros (quand même, pour un bout de vinyle…) demandé par le site dans l’espoir de recevoir mon Domo-kun le plus rapidement possible. De ce point de vue, je n’ai pas été déçu : commandé dimanche après-midi, j’ai reçu mon sticker le mercredi suivant dans une petite enveloppe banalisée, tamponnée du nom du site web.

Ni une ni deux, je déballe, je suis la petite fiche d’instruction et je l’applique sur le Mac dépoussiéré pour l’occasion. La procédure est on ne peut plus simple, faite juste attention à décoller (très) délicatement le film transparent avant d’appliquer le sticker sur votre ordinateur afin de ne pas laisser en laisser des morceaux.

Une fois posée sur la bécane, place au constat :

De loin, l’effet n’est pas trop mal, on casse la grisaille, le dessin n’est pas trop défigurant et on a un petit sourire aux lèvres en regardant ce monstre savouré son repas pommé. C’est en regardant de plus près que la déception nous gagne un peu : la découpe n’est pas très précise, les détails sont grossiers et l’ajustement de l’ensemble du sticker par rapport au logo Apple n’est pas aussi parfait que le laissait présager la photo du site marchand.

 

On remarque sans difficulté des structures en dents de scie dans les formes courbes du personnage, dommage quand ces formes semblent parfaitement fluides sur l’image de la vitrine du site. De même, les traits du dessin semblent beaucoup plus grasses et moins précises que ce que laisse apparaitre la photo de présentation, il suffit de regarder au niveau des baguettes, des dents ou encore du morceau de pomme que Domo met dans sa bouche.

Au final, le sticker remplit tout de même bien son rôle décoratif même si les finitions restent encore à revoir. Pour le prix affiché, on serait toutefois en droit d’espérer une qualité de découpe irréprochable.

Si vous souhaitez tenter également l’expérience, c’est sur Stickers2Ouf que ça se passe.

Je recommande également les deux sites marchands suivants :