Le Musée du Vin, Paris

mdvCela faisait quelques temps que nous n’avions pas tourné une page gastronomique sur ce blog.

Back to basics, nous faisons donc une petite trêve de geekerie en tout genre pour faire une halte gustative haute en saveurs bien de chez nous au Musée du Vin de Paris.  Autant le dire tout de suite, ce billet n’aura pas vocation à vous faire devenir des oenologues au nez fin, notre présence au Musée du Vin avait principalement pour objectif de découvrir le restaurant gastronomique plutôt que de faire la tournée des caves.

Un lieu à noter dans vos carnets d’adresses ? C’est ce que nous allons voir dans la suite.

Bien que nous nous attacherons plutôt à la partie gastronomique du Musée, cela ne m’empêchera pas pour autant de vous préciser que le musée en lui même ne casse pas trois pattes à un canard : c’est une jolie et typique cave basse de plafond avec pas mal de spécimens de bouteilles qu’on ne trouverait nulle part ailleurs mais le tour (qu’on fera tout seul, sans instructions particulière) est bien vite bouclé et le tarif normal d’entrée (11,90€ pour un adulte) ne nous semble clairement pas justifié.

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Attardons nous un peu plus sur le restaurant « Les Echansons », restaurant directement rattaché au musée, construit au coeur d’anciens celliers du XVème siècle. A noter que le restaurant est ouvert uniquement le midi (de 12h à 15h) et que l’entrée à l’exposition est offerte pour tout déjeuner au restaurant du musée.

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La carte propose une cuisine traditionnelle française raffinée où, Musée du vin oblige, plus de 300 références de vins pourront accompagner vos plats sur les conseils des sommeliers professionnels.

Lors de notre visite dans le cadre d’une soirée privée, nous avions droit à un menu un peu particulier, équivalent au menu Dionysos (37 € par personne) de la carte traditionnelle (Entrée / Plat / Dessert / Café).

En entrée, foie gras avec sa gelée aux fruits rouges, boule de glace litchi et tartines briochées. En plat principal, magret de canard et son écrasée de pommes de terre. Et en dessert, je ne saurais mettre un nom exact à ce que j’ai pu manger. Une sorte d’entremet poire/chocolat qui n’a sûrement pas été apprécié à sa juste valeur après un repas copieux et quelques bons verres de Gaillac. Mieux que des mots, place aux photos :

 

 

Ce qu’il faudra retenir au final : un musée qui ne mérite pas forcément le détour (voire même attrape touristes quand on lit les avis anglophones sur TripAdvisor), on le visite pour l’ambiance cave à vin à la française mais aucune explication ni visite guidée digne de ce nom ne semble être proposée aux visiteurs. Quant au restaurant, on y mange et y boit plutôt bien même si le rapport qualité de service et qualité des mets / prix n’est pas des plus impressionnants de Paris. On mettra cela sur le dos de la localisation des lieux plutôt privilégiée, à quelques pas de la Tour Eiffel, et au plaisir de manger dans un cadre atypique en plein Paris.

Le bistrot Les Jolis Mômes, 92 rue de Charonne, Paris

Après une bonne dose de geekerie présentée par notre ami La FF, notre Game testeur attitré, j’ai testé pour vous le bistrot Jolis Mômes situé dans le 11ème arrondissement de Paris. Je précise bien l’adresse car à ma connaissance, ce nom de bistrot/restaurant est utilisé a minima 4 fois rien que sur la ville de Paris intra muros.

Ce petit restaurant situé à l’angle de la rue Faidherbe et de la rue de Charonne ne se distingue en rien des nombreux restaurants du genre de la Capitale si ce n’est par son emplacement. Pas très commun de trouver des petits bistros à la décoration contemporaine dans le quartier.

Une fois les portes passées, nous sommes d’abord accueilli par un fond musical assez soutenu et deux jeunes serveurs peu enclins à nous trouver une table. Nous annonçons notre réservation (via LaFourchette.com) et sommes ensuite installés sur une petite table haute à l’abri du passage. Le barman vient ensuite nous déposer la carte du restaurant sur notre table avant de passer la main à sa jeune collègue qui sera chargée, pour sa toute première soirée de service, de prendre notre commande.

Minute de silence et yeux écarquillés, ma compagne et moi adoptons simultanément la même attitude à la vue de cette carte… disons atypique. Je n’ai pas résisté à la tentation de capturer une photo de cette dernière afin de vous laisser faire votre propre conviction :

 

Au premier regard, nous pensions être victime d’une blague de mauvais goût . Nous pensions même être catalogué et mis à l’écart avec une « carte » bâclée, gribouillée au crayon et dédiée aux clients « low cost »  (ayant fait leur réservation via LaFourchette, Groupon, Lookingo et compagnie). Petite vérification faite, nous constations finalement que toutes les clients fraîchement arrivés se voyaient également présenter la même carte que celle que nous avions devant les yeux.

Surpris et vaguement convaincu, nous nous sommes malgré tout plongés dans ce menu aux allures de devoir d’école. Nous tentions de nous rassurer en nous disant que cette carte pouvait, pourquoi pas, correspondre au thème du restaurant : « Jolis mômes ». Malgré cela, il reste un « hic » : cela aurait pu effectivement être le cas si ce semblant de devoir maison rédigé par un enfant de 5 ans  ne comportait pas  autant de fautes d’orthographe au point d’en rendre difficilement déchiffrable voire illisible ! J’ai, quant à moi, pris un malin plaisir à entourer en rouge sur la photo du menu ci-dessus toutes les fautes que j’ai pu relever. Si le compte est bon, j’ai dénombré 23 fautes pour un menu qui comporte au total 22 suggestions, cela commence à en faire beaucoup !

Nous passons tout de même la commande de deux entrées (chèvre panné et tomate/mozza) et plats (tartare de boeuf et salade océane) qui, à notre plus grande surprise, apparaîtront finalement vingt minutes plus tard à notre table sous la forme d’une belle entrecôte et d’un filet de bar… Oups, petite maladresse de la part de la serveuse en herbe.

Une fois l’entrée correctement servie cette fois-ci et rapidement consommée, nous sommes poliment débarrassé, assiettes et couverts compris, et nous nous voyons proposé la carte des desserts. Heu… Et mon plat s’il vous plait, mademoiselle ? Confuse, la jeune serveuse se précipite en cuisine afin de jeter un oeil sur notre commande tandis qu’un autre serveur reprend la main pour nous donner de nouveaux couverts.

Les plats enfin servis se sont présentés dans une belle assiette garnie, les quantités étaient généreuses et les frites maison, à base de patates douces, étaient excellentes. Je ne pourrais malheureusement vous recommander le tartare de boeuf qui malheureusement, à mon goût, était trop assaisonné masquant ainsi toute sa saveur par un goût trop prononcé de moutarde. Quant à la salade océane, rien d’extraordinaire mais tout à fait convenable selon les dires de ma compagne. Par la suite, nous n’avions malheureusement plus l’appétit nécessaire pour savourer un dessert avant de demander l’addition, la faute peut être à un délai d’attente trop long entre l’entrée et le plat…

Nous constations joyeusement que la réduction LaFourchette a bien été prise en compte directement sur l’addition finale. Petit bémol tout de même, pour la route : nous avons remarqué par la suite que la salade Océane affichée à 16€ sur la carte était bizarrement affichée à 14€ sur l’ardoise des salades, clouée au mur. Késako ?

Que dire au final de ce restaurant ? Qu’il permet de manger convenablement pour un prix raisonnable pour peu qu’on ait réservé via une plateforme permettant de profiter d’une réduction sur l’addition. Sans cela, je dois avouer que l’endroit ne nous aurait guère attiré l’oeil ni l’attention, ce restaurant reste somme toute classique sans charme ni réel intérêt hors de mesure.

Le restaurant de pâtes fraîches l’Ebullition

Parmi les nombreux fastfoods divers qui parsèment les rues de la capitale, il y en a pour tous les goûts. Des chaînes de burgers bien connus au petit grec suspect du coin de la rue (bouh le cliché !), un type de restauration rapide tente de se frayer une place au soleil depuis les cinq dernières années : les bars à pâtes.

Face aux mastodontes du sandwichs ronds, qui aurait pu s’imaginer le grand potentiel des pâtes italiennes dans le cadre d’une restauration sur le pouce ?

Le marché en France est majoritairement trusté par deux chaînes françaises de restaurants de pâtes qui ont fait leur apparition quasi simultanément à la fin de l’année 2004 sous des noms aux sonorités italiennes, Viagio et Mezzo di pasta. Mettant l’accent sur le goût et sur la nutrition, ces restaurants essayent de proposer des produits sains et équilibrés, pauvres en matière grasses et riches en glucides. Viagio n’est pas un novice du secteur de la restauration: détenu par le groupe Bertrand, il est du même sang que ses frères fastfood Quick, Bert’s, etc.

Aujourd’hui, six chaînes de restauration se partagent le marché des fastfoods à l’italienne, Viagio et Mezzo di Pasta en tête, proposant plusieurs centaines de restaurants en France tout en commençant progressivement à s’ouvrir à l’international.

Face à la réussite de ces chaînes et à la forte rentabilité sur ce marché (avec des marges avoisinant les 70%), de nombreux indépendants se sont lancés sur le même secteur grâce à des matières premières abordables, souvent peu de personnel et une marge confortable.

Aujourd’hui, j’ai voulu partager avec vous un petit coup de coeur pour un restaurant à pâtes indépendant et mettant l’accent sur la qualité maison, cet aspect malheureusement délaissé par les grands noms, j’ai nommé l’Ebullition.

L’Ebullition est un de ces restaurants rapides indépendants de pâtes fraîches et de sauces maison dont l’offre est renouvelée quotidiennement. Situé à deux pas de la Porte de Versailles, face au Palais des Sports et du Parc des Expositions, c’est un endroit idéal pour avaler un morceau avant d’aller déambuler dans les allées d’un salon d’exposition.

Découvert grâce au site de ventes groupées Lookingo, j’ai bénéficié d’un bon afin de profiter d’un repas à deux comprenant une entrée, un plat de pâtes et un dessert à un tarif préférentiel. Une fois sur place, le premier accueil a été on ne peut plus agréable : le responsable des lieux s’est souvenu de notre nom suite à ma réservation téléphonique puis nous a offert un accueil personnalisé en nous expliquant très clairement le principe de son restaurant. Mieux, chacun des entrées, sauces et desserts nous ont été présentés avec passion en nous indiquant les petits détails de préparation maison pour chacun d’eux.

Fort de ces explications du chef, nous avons pu choisir consciencieusement ce qui composa notre repas. Après une longue hésitation, nous avons choisi une jolie salade océane en entrée avec des Malfatti ricotta & épinards – une sorte de ravioles – avec une sauce Pesto verde (basilic, pignons, noix, ail, Gran Padano, huile d’olive) pour ma part et des classiques tagliatelles sauce Pesto rouge (tomates séchées, herbes aromatiques, huile d’olive) pour ma compagne en guise de plat principal. Le choix du dessert, ou petite douceur dans le langage de la maison, fut encore plus cornélien, chacun d’eux vous regardant d’un oeil charmeur. Mon choix s’est porté sur un irremplaçable tiramisu maison tandis que ma compagne s’est aventurée sur les sentiers d’une crème canelle aux Spéculos. Sans regret selon ses dires.

Particularité de l’Ebullition : l’endroit permet de marier judicieusement la rapidité et l’efficacité d’un fastfood avec l’attention et le confort d’un restaurant traditionnel. La commande est passée et réglée au comptoir tandis que les plats sont préparés dans l’instant et vous sont servis à votre table, avec le sourire, dans de jolis bols avec de vrais couverts.

Ce ne sont que des pâtes me direz vous… Mais, croyez-moi sur parole, ce sont des pâtes goûteuses ! Pour avoir déjà fait l’expérience des autres grandes chaînes de bars à pâtes, il n’y a pas de comparaison qualitative possible !  Je ne me retiens donc pas pour vous recommander chaudement ce petit restaurant de pâtes loin des stéréotypes du fastfood sans âme ni chaleur. Eric, le responsable d’origine suisse, vous y accueillera avec le sourire en vous présentant avec passion ses préparations du jour qui ne manqueront pas de réveiller vos papilles.

L’Ebullition, Paris

Le bar à tapas Casa Paco, Paris

Après avoir passé des vacances pleines de soleil et de tapas aux Baléares, nous avons souhaité avec ma compagne retrouver un peu de chaleur et de parfum de vacances dans un petit bar à tapas de Paris. Ne sachant lequel choisir, nous avons finalement jeté notre dévolu sur le Casa Paco, petit restaurant espagnol du 16ème arrondissement, à quelques pas des Champs Elysées, suite à une offre promotionnelle proposée par le célèbre site Groupon.

Une fois sur place, ambiance calme, il n’est que 19h30 ce qui explique peut être pourquoi il n’y a que 2 clients déjà présent. Une fois installé, on nous invite à donner notre bon de réduction ainsi qu’à commander un apéritif. Restaurant espagnol oblige, je demande volontiers un verre de sangria. Ma compagne moins exotique se contente d’un jus d’orange (malheureusement tout ce qu’il y a de plus industriel).

Aoutch ! En regardant de plus près la carte, mon ballon de sangria que je tiens fébrilement est facturé 9 euros tandis que le verre de jus d’orange est honteusement affiché à 6 euros. Dire que le litre de ce même breuvage espagnol m’aurait couté seulement 6€ quelques semaines plus tôt. Et pourtant à ce moment là, je n’étais pas encore au bout de mes peines.

Nous nous étions préparé à passer une bonne soirée en amoureux… que nenni. Le menu « Dégustation de tapas à deux » (affiché à la carte au prix de 2 x 20 euros) nous a laissé sur notre faim et ce que nous avons eu dans nos assiettes valait à peine l’équivalent de 10 euros chacun. Les petites assiettes de dégustation nous sont arrivés au compte goutte avec à chaque fois à peine de quoi se chatouiller les papilles. C’est pénible et ça devient très vite frustrant. Vous vous retrouvez donc très rapidement à attendre la suite jusqu’au moment où, très vite… il n’y a plus de suite !

Quand bien même nous avions payé notre menu Dégustation à moitié prix grâce au deal Groupon, soit 20 euros pour deux, ce que nous avions dans l’estomac en sortant du Casa Paco n’en valait guère plus.

Notre conseil : si jamais vous avez fait l’erreur d’entrer dans ce restaurant, ne gardez pas un mauvais souvenir des tapas en sortant  mais tentez simplement d’oublier ce qu’on vous a servit pour mieux redécouvrir les joies d’un VRAI bar à tapas lorsque vous en rencontrerez un digne de ce nom !

Casa Paco, 13 rue de Bassano, 75016 Paris

Le restaurant japonais AKI, la maison des okonomiyakis

aki1-e1319122460788-224x300Commençons par ce qu’il y a de plus frais dans ma mémoire, le restaurant de ce midi où il m’arrive de déjeuner de temps à autre entre collègues : le AKI.

Le AKI est un restaurant japonais situé dans la très fameuse rue St Anne dans le 1er arrondissement de Paris. Celui-ci est très largement connu des amateurs de cuisine nipponne pour ses nouilles sautées, ses plats de riz mais surtout pour ses Okonomiyaki.

Mais que cache ce nom imprononçable pour les novices ?

Les okonomiyakis sont une sorte de petite crêpe japonaise faite à base de choux, que l’on peut déguster avec différents accompagnements, viandes ou fruits de mer.

Petit plus du restaurant : si vous avez la chance d’être au comptoir, au sous-sol, le chef préparera ces petites crêpes juste devant vos yeux et vous les servira bien chaude lui-même ! Chaud devant !

Saupoudrée de copeaux de bonite séchée (katsuobushi) et sous l’effet de la chaleur, votre crêpe s’ondule et se met à bouger. Très amusant.

Pour les réticents de la crêpe, le restaurant vous proposera les mets traditionnels que l’on retrouve un peu partout : donburi (plat de riz), yaki (nouilles), et j’en passe. Comptez entre 8 et 13€ le plat. Les formules oscillent entre 11.50€ et 13€ pour un plat, une soupe miso et une petite salade sans réel intérêt.

Point négatif : victime de son succès, le restaurant est très (trop) souvent plein et il faudra être patient. Il est bien plus facile d’y déjeuner que de dîner sur place. Par contre, ne comptez même pas y manger en groupe de plus de 4-5 personnes.

Dernier point : prévoyez des espèces, la carte bancaire est honteusement acceptée qu’à partir d’un montant de 25 € !

Restaurant AKI, 11 rue Sainte-Anne, 75001 Paris

Le restaurant de pâtes fraîches PastaPapa

pastapapa-150x150Nous revoilà pour un nouveau test, rien que pour vous, d’une chaîne de restaurant de pâtes bien connu des Parisiens (désolé pour les provinciaux…), j’ai nommé PastaPapà !

J’entends déjà d’ici « Hey bien ! Pire que des étudiants chez AvezVousTesté, ils ne bouffent que des pâtes ! » Vous n’avez pas complètement tord ! Mais le fruit du hasard a également fait que nous sommes allé à PastaPapà peu de temps après vous avoir fait découvrir l’Ebullition (que nous continuons à recommander).

PastaPapà, c’est une chaîne de restaurants italiens implantée exclusivement sur Paris (et dans le quartier d’affaires de La Défense) qui souhaitent vous faire redécouvrir le plaisir et la tradition des pâtes à travers 862 combinaisons possibles. 862 mariages de pâtes et de sauces pour trouver chaussure à votre pied, ou plutôt mets à votre goût.

Guidé par une collègue vers le PastaPapà de la rue Daunou, à deux pas de la place de l’Opéra, je découvre l’endroit une fois les portes franchies, un restaurant spacieux derrière une devanture qui ne laisse rien transparaître. Nous sommes installés par le serveur à l’étage, le rez de chaussée pourtant généreux est déjà largement bondé à 12h30. La carte propose toute panoplie de pâtes différentes, sèches au blé dur, fraîches aux oeufs ou encore farcies. Ce ne sont pas moins de vingt sortes de pâtes différentes que vous pourrez marrier à votre guise avec plus de trente sauces toutes plus savoureuses les unes que les autres. Si jamais vous n’êtes pas d’humeur à prendre des risques, aussi minimes soient-ils, une sélection de plats typiques à base de pâtes vous permettra de ne pas commettre la moindre erreur d’association.

Optant pour un Menu Midi me permettant d’entrée de jeu de réduire mon périmètre de choix (pâtes sèches + une sauce au choix sauf les trois sauces les plus chères – fruit de mer, gambas ou saumon – et un dessert au choix ou café pour 12 euros). Cela me laisse encore environ 300 combinaisons possibles pour autant de saveurs différentes, dilemme dilemme… Au doigt mouillé, j’opte finalement pour des linguines avec une crème de truffes blancues et cèpes. Quelques minutes d’attente plus tard, dans une chaleur insoutenable et un bruit omniprésent, nous sommes servis dans un plat généreux accompagné d’une assiette vierge et d’une coupelle de parmesan. A chacun ensuite de se servir à son rythme. Ce mode de service est également un plus pour partager / échanger / faire goûter son plat avec ses convives. Je dirais même que le partage est vivement recommandé car pour un plat de pâtes, quel plat ! Avant d’avoir été servi, ma collègue m’avait averti que le fait de terminer entièrement son assiette était un exploit en soit et elle n’avait pas tord ! Pour les petits mangeurs, un plat suffit largement pour deux et pour les autres, allez chez PastaPapà uniquement si vous avez très faim, autrement passez votre chemin.

Avec toute la volonté du monde, bien que mon mariage pâtes/sauce fut extrêmement goûtu, je n’ai pu terminer entièrement mon plat. Bien évidemment et vous l’aurez compris, il me fallait laisser encore une parcel de place au dessert compris dans le menu. Rien de bien original, d’autant plus que le choix du dessert est restreint à une partie de la carte, c’est tout naturellement que je me dirige vers un indémodable tiramisu, tiramisu pour lequel je n’ai pas été décu non pas par sa taille mais par sa préparation très proche de la délicieuse recette de ma compagne.

Pour résumer, nous sommes sortis de chez PastaPapà totalement repu, rassasié voire même un peu gavé. Pour un menu à 12 euros, j’ai apprécié la qualité des préparations et le vaste choix de saveurs proposé. Seuls le bruit ambiant assourdissant et la forte fréquentation, souligné par le manque de personnel de service, viennent ternir le tableau. C’est un endroit à recommander donc uniquement pour un déjeuner, bon et rapide, mais moins propice à un agréable moment de détente en soirée en raison du bruit et de l’agitation des lieux.