Crise oblige, vous êtes constamment à l’affût de la bonne affaire afin de consommer malin et moins cher.
Autrefois cantonné à attendre patiemment les soldes ou les déstockages pour flairer la bonne affaire, Internet permet aujourd’hui de dénicher la promo choc aux quatre coins de la planète d’un coup de clic. Pour aller encore plus loin, de nombreux sites se sont spécialisés dans le relayage de bons plans afin de faire profiter des bons plans flash au plus grand nombre d’entre nous. Revers de la médaille : tout va vite, TRÈS vite, charge à vous de dégainer votre meilleur clic pour profiter des plus belles réductions du web.
Accro aux bons plans, j’avoue être constamment en train d’éplucher les promos du net. Il est parfois pénible de sauter de site en site afin de faire le tri sur les vraies bonnes affaires et les fausses promotions sur des prix préalablement gonflés pour l’occasion. C’est ainsi que sont nés les sites de bons plans, répertoriant de manière collaborative les meilleurs affaires dénichées par les internautes eux-même.
Parmi les leaders du secteur, je me surprends à regarder plusieurs fois par jour des sites tels que Dealabs.com ou encore SerialDealer.fr
Ces deux sites jouent sur le même concept : permettre à tout un chacun de partager sa perle rare dénichée sur Internet. Une fois partagée, chaque trouvaille s’apparentera alors à un « deal » qui sera noté par la communauté en fonction de l’intérêt suscité. Et cela va évidemment TRÈS vite lorsque le deal publié se révèle être une affaire insaisissable : en quelques minutes voire poignée de secondes, la boutique ciblée par le deal peut alors se retrouver dévalisée par les « dealers » créant ainsi un fort sentiment de frustration auprès des plus lents n’ayant pu profiter à temps de l’offre.
Autre effet pervers du concept, les dealers sont impitoyables sur les erreurs de prix des sites e-marchands. Dès qu’un membre semble avoir flairé une coquille sur un prix, il peut malgré lui déclencher l’émeute chez le pauvre e-marchand en relayant simplement le deal à la communauté. C’est la triste expérience qu’a vécue il y a peu de jours la FNAC en vendant des Nintendo 3DS au prix de 59 € (au lieu de 199€). Il a été évoqué le nombre de 12000 commandes en l’espace de 10 heures seulement.
Difficile de définir l’origine de cette mode des deals collaboratifs. Certains attribuent la paternité au site de bons plans HotUKDeals qui cartonne de l’autre côté de la Manche.
Pour ma part, je suis complètement fan du concept ! Je repère un bon plan sur le site ? j’en profite et je partage. Je repère moi-même un bon plan ? même chanson ! Je me fais plaisir en économisant de l’argent, la communauté en profite et économise de l’argent, le commerçant vide son stock et se fait de l’argent. C’est un deal gagnant-gagnant-gagnant, quoi de mieux ? L’effet pervers du principe est de déclencher parfois (voire souvent) des pulsions d’achats compulsives face à une réduction trop alléchante pour un article dont vous n’avez que faire ! Tachez de vous fixer des limites pour ne pas déraper et vous retrouver avec 100 paquets de lessive à 5€ au lieu de 50€.
En vrac, depuis 2 mois, j’ai déjà acheté des coffrets blurays à 10€ au lieu de 50, des trottinettes à 6€ au lieu de 30, un manteau à 20€ au lieu de 100, des jeux vidéos à 15€ au lieu de 60, des téléphones à 20€ au lieu de 100, j’en passe et des meilleurs ! De plus, les sites étant communautaires, les internautes peuvent se conseiller entre eux et permettre ainsi d’éviter les arnaques sur des deals qui paraîtraient trop alléchants.
Sur le banc des outsiders, LesBonsTuiss.com joue la carte de la proximité des deals avec les internautes. Commerces de proximité, événements locaux, la plateforme met en avant un catalogue de réductions et d’offres en tout genre à proximité de chez vous. Des restaurants de votre quartier font une belle promo ? Votre supermarché offre des échantillons gratuits ? Le camping à 20km de chez vous fait une ristourne ? vous le saurez sur LesBonsTuiss.com. Le site offre bien entendu un mode national permettant de parcourir les offres valables sur l’ensemble du territoire, à l’instar de ces concurrents. Dernière différence notable : « tuisser » peut vous rapporter de l’argent. Lorsque vous posté un deal auprès de la communauté (on appelle ça « tuisser » sur LesBonsTuiss.com), votre bon plan est analysé par un membre de l’équipe. S’il est sélectionné, vous gagnez automatiquement 0,10 € et participez au concours des TopTuiss pour gagner jusqu’à 100 €.
Par ailleurs, le site LesBonsTuiss.com s’est dernièrement fait remarqué par une opération marketing inédite : proposer à la vente, pour les plus rapides, des cartes de carburants d’une valeur de 20 € pour seulement 10 € déboursé. On peut résumer ça par : « pour les plus rapides, nous vous offrons 10 € gratuitement sur votre plein ». Une opération qui a vraisemblablement fait parler d’elle mais qui a du également faire beaucoup de déçus. A 19h00 pétantes, heure d’ouverture de la vente, l’affluence était au rendez vous et l’achat d’une carte relevait presque du défi impossible. Par je ne sais quel miracle, après un F5 (rafraîchir la page web pour les néophytes) sur une page affichant pourtant le deal comme « expiré », j’ai réussi à devenir quelques clics plus tard l’heureux propriétaire d’une carte Jubileo, valable dans toutes les stations Total, Elf et Elan jusqu’à fin mai 2013. Prise de contact cordiale, envoi rapide, merci LesBonsTuiss !
Pour terminer, je recommande également pour les flemmards le site BetaDeals.com qui est un agrégateur de bons plans venant des sites précités au dessus (et d’autres encore !). Défaut majeur de ce principe, les deals apparaissent avec une latence de quelques minutes. Largement suffisant pour vous faire rater LA bonne affaire.
Apple a dégainé sa nouvelle gamme d’ultrabooks, ces ordinateurs portables nouvelle génération dont la finesse n’est plus à démontrer (3 mm sur le bord le plus fin !). Mouvement initié par le MacBook Air premier du nom présenté en 2008, cet OVNI dans le monde du portable n’a cessé de renforcer ses points forts (légèreté, finesse, autonomie) en y intégrant à chaque renouvellement de gamme les dernières technologies du monde hi-tech.
La dernière fournée présentée lors du WWDC de juin 2012 se positionne comme la 6ème génération du MacBook Air. Ces six générations ont-elles forgées l’ultraportable ultime qui vous fera craquer ? Petite revue de la machine pour vous éclaircir les idées.
Ce que vous réserve cette fournée 2012
Ce modèle 2012 est en tout point similaire esthétiquement à ces deux grands frères sortis ces deux dernières années. Un châssis unibody (d’une seule pièce d’aluminium) inauguré en 2010 qui augmente la résistance, la finesse et la légèreté par rapport à la première mouture, large trackpad en verre, 2 ports USB, un port ThunderBolt/mini DisplayPort, une sortie audio. D’apparence, ce nouveau Macbook Air ne révolutionne pas le design de la gamme, la seule différence notable se situe au niveau de la prise d’alimentation qui introduit le nouveau connecteur MagSafe 2. Plus plat mais aussi plus large, ce dernier n’offre aucun changement transcendant à l’utilisation. Pire, le connecteur semble même plus fragile que la génération précédente, dommage…
Les vraies nouveautés se trouvent dans les entrailles de la bestiole : nouveau processeur, nouveau SSD, autonomie à la hausse.
La fournée 2012 s’équipe de la troisième génération de l’architecture Intel Core baptisée du doux nom d’Ivy Bridge. Les nouveautés de cette génération de plateforme : une gravure plus fine à 22nm, une puce graphique HD4000 annoncée comme 2 fois plus rapide que la précédente HD3000 décevante et, last but not least, l’USB 3. En effet, ce connecteur nouvelle génération commence à s’implanter et à se répandre chez les constructeurs mais c’est une nouveauté inédite dans le monde d’Apple. Autre évolution plus anecdotique : le design des ventilateurs internes du MacBook Air ont été ré-étudiés, à l’image du MacBook Pro Retina, afin de permettre un refroidissement optimal et une réduction du niveau sonore. En comparaison avec mon « ancien » MacBook Air de 2010, en cas de très fortes sollicitations du processeur (et donc du système de ventilation associé), le bruit dégagé par les ventilateurs est moins aigu, moins strident et plus aisément supportable. Un détail qui a tout de même valu un travail poussé de la part des ingénieurs d’Apple. On apprécie.
Petite cerise sur le gâteau : Apple permet d’opter pour une option à 8Go de RAM sur sa dernière gamme de MacBook Air, appréciable pour voir venir les choses quand on connait le manque d’évolutivité sur ce type de machine.
Pour ma part, j’ai craqué pour le modèle suivant :
Core i5 (3427U) cadencé à 1,8 GHz
8 Go de RAM (4Go de base, option à 100€ pour passer à 8Go)
Ecran 1 440 x 900
256 Go de SSD. Je n’ai pas osé l’option SSD 512 Go qui ajoute 500€. Ça fait mal…
Puce graphique Intel HD 4000 à 350 MHz (ou 1,05 GHz en pointe).
2 ports USB 3 (rétrocompatibles avec l’USB 2)
1 port Thunderbolt (qui fait office de sortie vidéo HD également)
1 lecteur de cartes SD
1 webcam FaceTime HD 720p
1 microphone sur la gauche, 2 haut-parleurs stéréo et une sortie casque
Quelles différences avec la gamme 2010 ?
Utilisateur de MacBook depuis 2006, j’ai changé de machine quatre fois en sept ans, en faisant un gain de puissance assez impressionnant à chaque fois. Processeurs plus puissants, performances graphiques à la hausse, toujours plus de RAM, accès disque plus rapide, etc. ces évolutions successives m’ont permises de rester dans la course dans l’utilisation de mes logiciels photo toujours plus gourmants (Adobe Lightroom et Photoshop) et de mes sessions de jeux occasionnelles. Le passage du MacBook Air 2010 au MacBook Air 2012 ne déroge pas à la règle et apporte son lot de nouveautés donnant un peu de fraîcheur et de confort à l’utilisation de mon portable :
Passage d’un vieillissant Core 2 Duo Penryn 2,0 Ghz au nouveau Core i5 Ivy Bridge 1,8 Ghz. Pour les novices, rappelons que ce processeur est un dual core mais est capable de simuler quatre coeurs « logiques » grâce à l’Hyperthreading. De plus, le Turbo Boost est capable d’une fréquence ponctuelle de 2,8 GHz sur un seul coeur.
Passage de 4 Go de RAM DDR3 à 8 Go
Passage d’une carte graphique nVidia 320M à une puce graphique intégré Intel HD4000
Adoption de la norme USB3
Passage d’une webcam VGA à une résolution 720p
Enfin, adoption du clavier rétro éclairé!
En effet, sur ce dernier point, Apple avait fait preuve d’une fourberie incompréhensible (comme ils savent si bien faire) : les MacBook Air ont, depuis le lancement en 2008, revendiqués la présence d’un clavier rétro éclairé offrant un confort de frappe même dans la pénombre… A l’exception de la génération 2010, au moment de l’introduction du nouveau chassis Unibody où Steve Jobs a décidé de passer à la trappe cet atout indéniable.
Performances au rendez vous
Le Macbook Air 2012 n’échappe pas à la règle et le gain de puissance par rapport aux générations précédentes est largement marqué : les tests sont GeekBench montre que l’Intel Core i5 à 1,8 GHz est 6% plus véloce que le MacBook Air haut de gamme de 2011 équipé pourtant d’un Core i7 à 1,8 GHz aussi. Face à un MacBook Pro 13 pouces de 2011 sous sa configuration Core i5 mais avec une fréquence de 2,3 GHz, le nouveau MacBook Air reste 2.5% plus rapide !
C’est sur les performances graphiques où les gains sont les plus notables. Là où la puce intégrée Intel HD3000 équipant la génération 2011 avait déçu et présentait une régression par rapport à la gamme 2010 équipée d’une carte nVidia 320M, la nouvelle puce graphique Intel HD4000 fait faire un bond de performance de 55% par rapport à la gamme HD3000 sur les calculs Open GL et près de 1700 points de plus (5900 VS 4200 pts) sur 3DMark06. Le MacBook Air n’est pas encore la machine de jeu ultime mais il saura vous accompagner même sur les titres récents pour peu que vous ne soyez pas trop gourmands sur les détails et textures. Pour ma part, Diablo 3 tourne comme une horloge avec des détails moyens là où le Macbook air 2010 réclamait un niveau de détail minimal pour offrir une fluidité jouable.
Concernant les applications usuelles, les tests sont unanimes également, cette cuvée 2012 est devant sur tous les points : Aperture est ainsi 12,5% plus rapide, iMovie l’est de 10%, Handbrake a encodé 11% plus vite, Photoshop CS5 a fait 37,5% de mieux que la génération 2011.
Plus que jamais, nous pouvons affirmer haut et fort que ce MacBook Air pourra aisément servir de machine principale (à condition de ne pas être un hardcore gamer) en vous épargnant l’achat d’un ordinateur de bureau. Relié à un écran externe et à un clavier lorsque vous êtes à la maison, ce MacBook Air est tout bonnement impressionnant de puissance !
Grande nouveauté dans le monde Apple : l’introduction pour la toute première fois de la technologie USB 3 sur des produits de la marque pommée. L’arrivée de cette nouvelle norme USB est largement due à Intel qui a décidé d’intégrer l’USB 3 en standard à sa nouvelle plateforme Ivy Bridge. Par effet rebond, les MacBook basés sur cette plateforme en hérite, pour notre plaisir à tous. Pour tester ce nouveau connecteur, j’ai investi dans une clé USB 3 de 32 Go de la marque MemUp et fait quelques copies de fichiers (un lot de petits fichiers puis un gros fichier de 4Go) en comparant avec mon ancienne clé USB 2 Sony de 16 Go. Bilan : les transferts via USB 3 sont en moyenne 2 à 3 fois plus rapide que ceux effectués via USB 2. En matière de débits, j’ai relevé les mesures suivants :
Clé Sony USB 2 – Débit moyen écriture : 15 MB/sec / Débit moyen lecture : 20 MB/sec
Attention donc aux promesses des constructeurs qui crient haut et fort des débits jusqu’à 10 fois supérieur en USB 3 par rapport à l’USB 2. Le rapport de différence est plutôt de l’ordre de 2 à 3, ce qui nous semble déjà largement appréciable.
Autonomie à la hausse, température
Apple nous a promis une belle autonomie sur cette nouvelle gamme de MacBook Air, allant jusqu’à 7h sans besoin de fil à la patte. Un pari difficile quand on voit le gain de performances constaté juste au dessus. D’après nos tests, Apple tient ses engagements et la bestiole ne nous abandonne pas avant sept bonnes heures en utilisation bureautique normale à modérée (luminosité moyenne, rétroéclairage du clavier désactivée, surf sur internet en WIFI en évitant de traîner trop sur des sites gourmands pleins de flash/vidéos, un peu de bureautique Word/PowerPoint).
Pour les mordus de vidéos et de films HD, le MacBook Air vous permettra tout de même d’absorber près de 5h30 de films HD (encodé en mkv 1080p, luminosité moyenne, lecture via VLC) avant de rendre son dernier souffle. C’est près d’une heure et demi de plus que ses grands frères 2010 et 2011 !
Petit plus appréciable : nous n’avons jamais entendu le ventilateur se déclencher autrement que lors du lancement d’un jeu ou du traitement d’un lot important de photos RAW.
Le MacBook Pro a son Retina, et moi, et moi, et moi ?
Côté écran, bien qu’Apple nous ai présenté le sublime écran Retina qui équipera désormais le haut de gamme des MacBook Pro, le MacBook Air ne bénéficie d’aucun changement et hérite directement de l’écran glossy des générations précédentes. Quand bien même ce dernier est excellent aussi bien en terme de luminosité que de colorimétrie face à la flopée d’ordinateurs portables du marché, la vieillissante technologie TN ne fait plus le poids là où les concurrents du MacBook Air implémentent des écrans IPS avec une résolution Full HD (comme Asus avec ses UX). Ainsi, l’écran apparait clairement comme le point faible de cette nouvelle gamme de MacBook Air quasi-parfaite.
Bilan : craquer, pas craquer ?
Je vais essayer d’être le plus rationnel et logique possible dans ce bilan en le présentant sous forme d’un algorithme de décision (geek inside).
Suis-je prêt à acheter Apple ou resterais-je à jamais PC dans l’âme ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
Suis-je mobile ou plutôt sédentaire et pantouflard ? Réponse 1 voir suite, sinon passez votre chemin.
Le critère « poids » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon passez votre chemin.
Le critère « puissance » est-il déterminant pour moi ? Si oui voir suite, sinon jetez un oeil aux bonnes occaz’ sur le refurb pour récupérer un MacBook Air reconditionné de la gamme précédente
Ai-je déjà un MacBook Pro / Air des gammes précédentes ? Si oui voir suite, si non FONCEZ !!!!
HTC joue gros cette année : après un cru 2011 en demi teinte avec de nombreux modèles qui n’ont pas su trouver leur public et un chiffre d’affaires en perte de vitesse, HTC a décidé pour 2012 de reconcentrer sa force de frappe dans une gamme unique de téléphones afin de ne plus s’éparpiller avec une nombre improbable de modèles comme on a pu lui reprocher auparavant.
Dès le mois de février au Mobile World Congress 2012 de Barcelone, HTC annonça en avant première sa nouvelle gamme baptisée HTC One. Dans les faits, ce sont trois terminaux distincts dont le HTC One S incarne le rôle de milieu de gamme, derrière le HTC One X et devant le HTC One V.
A la recherche d’un mobile compact, élégant et performant, nous avions été d’emblée séduit par le HTC One S qui semble rassembler tous les critères énoncés précédemment. Ainsi, nous l’attendions de pied ferme afin de pouvoir jouer avec et vous faire part de nos impressions. Après plusieurs semaines d’essais intensifs, l’heure du verdict a sonné.
Tour du propriétaire
Le HTC One S est un smartphone sous Android ICS 4.0.3 disponible en France depuis le début du mois d’avril. Contrairement à la fournée 2011, bien que le téléphone embarque la technologie Beats Audio, vous ne trouverez aucun signe d’écouteurs Beats dans la boite comme ce fut le cas avec le HTC Sensation XE et Sensation XL proposés l’année dernière. Ainsi, le packaging est assez spartiate, on retrouve dans la boite blanche en carton recyclé :
Un kit mains libres stéréo filaire
Un câble micro USB
Un chargeur secteur
Le manuel de démarrage rapide
Comme pour le One X, le One S ne propose pas d’emplacement pour la carte mémoire. Il faudra donc se « contenter » des 16 Go de mémoire interne (dont une partie est déjà utilisée pour le système d’exploitation). En somme, seuls 10 Go restent à disposition de l’utilisateur final… hic !
D’emblée, la finesse de l’appareil surprend : seulement 7,8 mm sur la partie la plus fine et à peine plus sur le reste de l’appareil, le One S est incontestablement le mobile HTC le plus fin à ce jour voire même l’un des smartphones les plus fins du marché (en attendant la concurrence Samsung GS3 et l’iPhone 5 !). Même constat sur la balance, avec ses 119,5 grammes, le HTC One S saura se faire aisément oublié dans votre poche de pantalon.
Au touché, l’appareil respire la solidité et la qualité de fabrication et d’assemblage est exempte de défaut. Le mobile présente un châssis unibody (d’un seul tenant) en aluminium d’excellente facture qui rappellera l’iPhone premier du nom qui reste encore dans le coeur des nostalgiques. Mieux, la version noire dénommée Ceramic Metal offre un traitement supplémentaire à la coque pour lui offrir un touché proche de la céramique. Dans les faits, l’aluminium a été traité via un bain de plasma et des micros arcs électriques de 10000V de manière à renforcer sa structure (4 à 5 fois plus résistant que l’aluminium de base). Le résultat est saisissant: une couleur noir mat sublime et une texture douce et agréable au touché. S’il fallait absolument lui trouver un défaut, il faudra se tourner vers le sens de l’odorat : en effet, le traitement par micro arcs n’est pas anodin et semble laisser un petite odeur de souffre au déballage de l’appareil qui peut rester dans la main les premiers jours et déplaire à certains. J’en conçois, ceci est un détail qui s’estompe rapidement aux fils des jours.
D’après HTC, ce nouveau processus de traitement de la coque est révolutionnaire dans le mode de l’industrie grand public. Ce procédé complexe et coûteux a été longtemps réservé aux domaines scientifiques pointus comme l’aéronautique et l’astronomie. Ainsi dans la théorie, la coque devient quasi inrayable et les différentes traces de doigts se dissipent d’un simple coup de chiffon. Dans les faits, bien que les traces de doigts soient bien plus facile à retirer que sur une coque en plastique glossy, les rayures ne peuvent en aucun cas être écartées et votre joujou ne devra être négligé. Ainsi, plusieurs utilisateurs ont d’ores et déjà remarqués quelques soucis d’écaillements de la couche céramique au niveau des arêtes saillantes de leurs HTC One S. Le problème semble avoir été pris au sérieux du côté d’HTC et, sans avoir émis de communiqué officiel, ces derniers acceptent d’échanger tout modèle touché par le problème durant toute la durée de la garantie.
Même si la version grise, dénommée Gradient Metal, ne bénéficie pas du même traitement par micros arcs, sa coque en aluminium est tout aussi agréable à voir regarder bien que moins plaisante à manipuler.
A l’arrière, HTC met l’accent sur le capteur photo en y agrémentant un cerclage métallisé du plus bel effet, rouge pour la version noire, bleu turquoise pour le modèle gris. Contrairement au HTC One X, ce cerclage semble ici remplir son rôle à la fois d’enjoliveur mais aussi de protecteur pour la vitre du capteur photo. Ainsi, une fois posé sur une table, la verre de l’appareil photo n’entre pas directement en contact avec la surface de support ce qui empêche ainsi les rayures prématurés comme ont pu le subir certains possesseurs du One X.
Se trouve à l’arrière l’appareil photo 8 Mega-pixels (avec un capteur rétro éclairé identique à celui du HTC One X) accompagné d’un flash à LED. La partie haute et basse du dos est composé d’un plastique doux, faisant l’exception par rapport au reste de l’appareil en aluminium. Le haut se détache (avec difficulté) et dissimule l’emplacement microSIM ainsi que l’antenne. A notre plus grand regret, pas de port carte mémoire MicroSD comme à l’habitude. Au centre, le logo HTC est gravé à même l’aluminium, du plus bel effet. Le haut-parleur est quant à lui placé sur la partie inférieure du One S, surmontée par l’inscription Beats Audio (dont la couleur change d’un modèle à l’autre).
Sur les côtés du téléphone se trouvent les touches de volume (à droite) et la prise microUSB (à gauche). Le strict minimum donc. Nous regrettons l’absence d’un bouton pour l’appareil photo qui aurait apporté un plus ergonomique indéniable.
Dans les standards du moment, le HTC One S présente un grand écran de 4,3 pouces adoptant la technologie Super Amoled avec une résolution de 960X540 pixels.
Sur la partie haute de l’appareil, nous retrouvons la grille du haut-parleur, directement percée dans la coque aluminium, qui cache une toute petite diode de notification. Le perçage est fin et permet d’obtenir un résultat esthétique sans compromis. Toutefois, gare aux nombreuses poussières qui viennent très voire trop facilement se loger dans les orifices. La diode de notification s’avère extrêmement pratique pour signaler la réception d’un message/mail ou encore servir de témoin de charge de la batterie. On regrettera toutefois sa puissance relativement faible ainsi que l’absence de possibilité de personnaliser son activation.
A droite du haut-parleur se trouve la caméra frontale avec une résolution VGA, autant dire le minimum syndical pour une visio mais n’en attendez pas de beaux clichés. En condition de luminosité basse, n’en attendez absolument rien du tout.
En façade à droite du logo HTC se trouvent les différents capteurs de proximité et de luminosité, très discret et quasiment impossible à discerner à l’oeil nu, du beau travail de camouflage.
Sur la partie basse de l’appareil, HTC a fait le choix d’intégrer les trois touches tactiles classiques d’Android ICS à savoir les touches retour, accueil et multi-tâche. Lors d’une pression, cette dernière affiche les dernières applications ouvertes, permettant de switcher rapidement entre elles en toute fluidité.
Pour conclure le tour du propriétaire, HTC a réussi le pari de sortir l’un des smartphones les plus fins et les plus beaux du moment. Une vraie réussite esthétique.
Interface et performances
Le HTC One S repose sur la toute dernière version de l’OS mobile de Google, à savoir Android 4 Ice Cream Sandwich dans sa version 4.0.3 dès la sortie de la boite. HTC vient ensuite agrémenter l’interface de base avec sa surcouche maison HTC Sense, ici présentée dans sa version 4.
Bien que n’ayant aucun élément de comparaison avec les autres moutures de Sense, nous pouvons néanmoins annoncer que Sense 4 est un vrai plus ergonomique qui vient décomplexifier le déjà très bon Android ICS de base. Présenté comme un véritable couteau suisse et personnalisable à souhait, HTC Sense vous permettra d’accéder aisément à un panel non négligeable d’outils/widgets/raccourcis qui vous faciliteront la vie.
Bâti sur processeur à dual core, beaucoup craignaient que le One S ne soit déjà hors course avec des performances indignes d’un smartphone de ce début 2012. Détrompez-vous ! Le processeur signée Qualcomm est le fameux Snapdragon S4 dans sa toute dernière mouture (Krait Adreno 225 cadencé à 1.5Ghz). Dans les faits, sans rentrer dans un benchmark rébarbatif et inintéressant pour le commun des mortels, ce processeur bat à plate couture le processeur quad core titanesque du HTC One X haut de gamme dans plusieurs tests de performances ! Autre avantage du dual core : malgré la puissance incroyable qu’ils délivrent, l’autonomie s’en sort avec les honneurs, chose qu’on ne peut affirmer avec le HTC One X aujourd’hui.
Au quotidien, vous apprécierez une fluidité à toute épreuve voire impossible à mettre en difficulté. Navigation web, vidéos YouTube HD, jeux, widgets à gogo, musique et films full HD, nous n’avons pas pu mettre en défaut la vitesse d’exécution de ce nouveau Snapdragon. Même avec des dizaines d’applications lancées en simultanée, nous n’avons pas réussi à mettre à mal la fluidité d’exécution du processeur. Chapeau bas.
Sur Internet, pour peu que la connexion soit bonne, les pages se chargent sans lag même avec le navigateur d’origine. Epaulé par 1Go de RAM, les pages web pleines de contenus Flash ne lui poseront absolument aucun problème. Même le HTC One X avec sa puce quad core ne fait pas aussi bien !
Nous vous conseillerons tout de même d’opter pour l’excellent navigateur Google Chrome qui, même s’il n’accepte pas Flash, vous fera gagner en confort et en ergonomie.
Ecran
Autre différence, en défaveur cette fois-ci, avec son grand frère le HTC One X: l’écran. Point de diagonale titanesque ni de définition ultra fine : l’écran Super Amoled se contente d’une diagonale de 4,3 pouces (tout de même ! à comparer au 3,5 pouces de l’iPhone 4S). Le vrai point faible de l’écran du One S réside dans la définition qui se cantonne à 960 x 540 pixels soit une résolution dite qHD.
L’avantage néanmoins de cette diagonale est d’offrir la possibilité d’une utilisation à une seule main, là où le One X requiert deux mains pour une utilisation optimale. Ce point a, par exemple, été déterminant pour moi lors du choix entre les deux appareils.
Autre avantage : la technologie Super Amoled, contrairement au LCD, offre également un contraste infini avec des noirs profonds et des couleurs très voire même trop saturés. Revers de la médaille, le principal défaut de ce type d’écran réside dans sa capacité à restituer les blancs qui tendent vers le bleu-gris. De plus, l’affichage du blanc est extrêmement consommateur d’énergie sur ce type d’écran. Ainsi, nous vous recommandons d’opter dans la mesure du possible pour un écran coloré ou sombre. A l’essai, les couleurs nous sont parues contrastées sans aller vers l’excès de saturation et les blancs sont blancs ! On est encore loin de l’équilibre des couleurs du LCD mais nous avions déjà connu pire sur ce type de dalle Amoled.
Dernier avantage de cette technologie : les angles de visions sont excellents, proche du 180° !
Toutefois, il nous semble utile de préciser la chose suivante : la technologie Amoled est aujourd’hui composée de deux catégories d’affichage, le Pentile et le RGB (appelé aussi Super Amoled Plus). Le Pentile offre moins de sous-pixels et donc offre un affichage moins défini que le RGB.
De ce fait, à l’affichage, les caractères et icônes vous paraîtront légèrement pixélisés et leur contour sera un peu baveux. Bien entendu, ce détail n’est visible que si l’on colle le nez sur l’écran. Maintenant que les choses sont claires, oubliez ce que vous venez de lire et profitez de votre bel écran
Pour terminer notre chapitre « Ecran », la vitre qui recouvre ce Super Amoled est dotée de la technologie Gorilla Glass 2. Cette technologie confère une excellente résistance à la pression (au moins 2 fois plus résistante que le verre minéral), une meilleure sensibilité au touché et un traitement contre les rayures. A condition de ne pas y aller comme un bourrin, vous pourrez donc aisément vous passer de film de protection pour l’écran de votre HTC One S sans trop craindre de micro rayures d’usage.
Multimédia : Capteur Photo / Vidéo
Lors de la présentation de la série HTC One au MWC 2012,HTC insistait sur les capacités photo / vidéo de cette nouvelle gamme. Mais bien souvent, entre les éloges marketing et la réalité, il y a un gap… Dans le cas du HTC One S, il s’avère que le contrat est respecté. Le capteur 8 mégapixels autofocus et rétroéclairé fait des miracles et les photos sont excellentes dans des conditions de lumière acceptables. On ne peut pas en dire autant en intérieur mais ces dernières restent tout à fait exploitables. En condition de basse luminosité, le One S ne fait pas de miracle malgré son capteur rétro-éclairé et la présence d’un flash LED. Dans de telles conditions, il est encore possible de réussir les photos jusqu’à un mètre de distance, mais il faut impérativement que le sujet soit parfaitement immobile sous peine d’un résultat flou.
Dans les conditions optimales (plein jour, sujet stable), le niveau de détail est bon, les couleurs assez fidèles et les contrastes sont bien gérés. Les très nombreuses options et filtres permettent de laisser libre court à votre créativité tout en vous aidant à tirer des clichés plus que convenables. Par ailleurs, nous avons particulièrement apprécié la capture photo instantanée sans contretemps, un clic et c’est dans la boite ! Appréciable pour capturer un sourire ou un enfant turbulent. Pour les plus pointilleux, HTC nous annonce qu’une photo est capturée en 0,7 sec et l’auto-focus se fait en 0,2 sec seulement. Une prouesse. Le seul flash LED remplit parfaitement son rôle et ne brûle pas les sujets, même de très près. Globalement, le piqué des clichés est très satisfaisant, même si à notre goût le HTC One S reste un poil en retrait par rapport au ténor l’iPhone 4S.
Le constat est le même pour la vidéo. Le HTC One S est capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Tant que les conditions de luminosité restent bonnes, les vidéos capturées se montrent fluide et dotées d’un bon niveau de détails. Sans surprise, lorsque la lumière vient à manquer, le rendu saccade. Petit plus agréable, nous avons apprécié le fait de pouvoir prendre des photos aisément même pendant un tournage vidéo.
Multimédia : Lecteur photo /audio / vidéo
D’emblée, il est légitime de se demander si un simple smartphone dual cores est capable de rivaliser avec la flopée de quad cores qui commencent à inonder le marché des smartphones 2012. Autant le dire tout de suite, le HTC One S en a dans le ventre et saura vous convaincre qu’il n’y a pas que le nombre de core qui compte !
Commençons par le lecteur de photos qui paraît très classique de prime abord. Son interface est d’ailleurs semblable à celle que l’on trouve dans les versions d’origine d’Android (sans surcouche personnalisée) avec une présentation par dossiers. Cependant, HTC s’est attelé à l’enrichir afin de permettre d’ajouter des sources de photos. De fait, la visionneuse d’images du One S permet non seulement de lire les photos qui sont stockées localement, mais également celles que l’on trouve sur les réseaux sociaux (Flickr, Facebook, Instagram, etc.). Il suffit pour cela que l’utilisateur renseigne ses identifiants et mots de passe associés à chaque réseau pour que les images qui sont associées aux différents comptes apparaissent comme si elles étaient stockées dans le smartphone, moyennant un temps de chargement plus ou moins long, en fonction de votre connexion.
Le lecteur audio constitue quant à lui une vraie surprise. Ce dernier offre une présentation par jaquettes CD avec des nombreux égaliseurs disponibles (dont la fonction Beats audio entre autres). La possibilité de recherche en ligne avec SoundHound est un vrai plus. La qualité de rendu du son est absolument irréprochable pour un smartphone, bien au dessus des prestations offertes par Apple avec son iPhone. Couplé avec un casque audiophile (Sennheiser HD25II) ou un casque Beats Pro, le HTC One S a été dans les deux cas une source audio hors pair offrant un son puissant et équilibré. Au niveau des regrets, on notera qu’HTC ne propose que des écouteurs très moyens dans le pack de l’appareil (des écouteurs HTC à câbles plats évitant ainsi les nœuds). Nous avons testé le HTC One S avec un casque bluetooth Jabra Halo II sans aucun souci également. Toutes les fonctionnalités du casque (décrochage, volume, zapping) fonctionnent sans sourciller. Si vous craquez pour le One S, n’hésitez pas à investir dans un casque de qualité.
Enfin, terminons ce chapitre avec les capacités en lecture vidéo du smartphone. Là encore, nous avons été très surpris de constater que le One S parvenait à faire tourner sans l’ombre d’une saccade des vidéos 1080p Full HD au format mkv.
Attention, veuillez noter que le lecteur vidéo de base refuse de lire une telle vidéo. Néanmoins, ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où des applications gratuites comme MX Video Player ou Dice Player le font à merveille. Le One S se montre aussi capable de lire les autres fichiers vidéos aux formats les plus populaires tels que les avi, les Div X / XviD, etc.
Autonomie
L’autonomie est souvent le sujet qui fâche lorsqu’on teste et compare les Smartphones d’aujourd’hui. Et pourtant, le HTC One S sort son épingle du jeu en proposant un autonomie plus que satisfaisante.
Ainsi, nous avons pu tenir aisément 48h sans devoir raccorder l’appareil à la prise électrique sans pourtant s’être restreint sur l’utilisation du smartphone. A titre d’exemple, voici la configuration que nous avons utilisée:
Réglage de la luminosité à 50 %
2 comptes Gmail en push
1 compte Twitter en synchro chaque heure
1 compte Facebook en push
Une utilisation intensive de l’application SMS
20 min d’appels sur les 2 jours
1 heure environ de connexion 3G sur le net
Le résultat est donc très bon. La capacité de la batterie n’est que de 1650 mAH et pourtant grâce au processeur Snapdragon S4 et l’écran Amoled, tous deux faibles consommateurs d’énergie, le HTC One S fait des prouesses en longévité.
En utilisation très intensive, vous tiendrez tout de même une journée complète avant de recharger.
Conclusion et verdict
Qu’on se le dise, HTC compte revenir sur le devant de la scène et a frappé très très fort avec sa nouvelle gamme One, le One S en est le parfait exemple. Un design minimaliste, une finition premium de bon goût, un écran de taille confortable, un appareil photo d’excellente facture, de la puissance dans un boitier extra fin, une autonomie de 2 jours en utilisation normale… Autant de qualités qui permettent de faire aisément abstraction des petits défauts du produit : l’absence d’un écran LCD HD, une mémoire non extensible et une batterie inamovible.
L’expérience utilisateur, la puissance et la qualité de fabrication, concentré dans un espace aussi réduit ne peut que forcer le respect.
Après 5 ans passés sur iOS (depuis le tout premier iPhone importé des USA jusqu’à l’iPhone 4S d’aujourd’hui), il a fallu attendre que HTC dégaine le One S pour que je craque et sorte de l’Applesphère. Alors oui, s’il fallait ne retenir qu’un seul iPhone killer, qu’un seul véritable challenger au roi des smartphones qu’est l’iPhone, je répondrais sans hésiter que nous avons enfin trouvé une alternative crédible pour contre Apple.
Ainsi, ne vous trompez pas, si vous hésitez encore à vous prendre un iPhone et que Android vous fait de l’œil, faite le bon choix : soit vous partez clairement pour un iPhone 4S (ou le 5 si vous êtes patient) mais si votre coeur penche pour un Androphones, faites le choix du HTC One S.
Disponible à partir de 449 € hors offre opérateur.
Caractéristiques techniques du HTC One S :
Affichage: Écran Super AMOLED 4,3″ avec résolution 540 X 960 (250 PPI) Corning Gorilla Glass (AMOLED RGBG PenTile)
L’un des plus grands noms du son prend ses marques dans la capitale en installant pour la première fois en France son concept store Audio-Technica. Pour cette première inauguration qui a eu lieu le samedi 17 décembre dernier, la marque a choisie un emplacement de choix au coeur du 1er arrondissement de Paris, entre le Louvre et l’Opéra Garnier.
Audiophile depuis toujours et grand admirateur de la marque nippone, j’ai décidé d’aller y faire un tour afin de vous faire part de mon expérience.
Pour l’atmosphère de sa boutique, la marque emprunte les grandes tendances de la décoration japonaise : bois clair, lignes épurées, constraste. On se croirait presque dans… un Apple Store ! Cette impression est d’autant plus marquée par la présence d’iMacs sur les bureaux et d’iPads 2 sur les murs afin de vous permettre de choisir vos pistes musicales lors de vos essais.
Le large panel des modèles nomades est en libre accès sur l’ensemble du flanc gauche du magasin, classé par type (intras, écouteurs, casques) par gamme, par design… Chacun des casques est relié au mur et est individuellement contrôlable via le potentiomètre. On prend alors un malin plaisir à les
tester les uns à la suite des autres, on montant doucement en gamme et donc en qualité d’écoute mais malheureusement aussi en prix. Pour les fans de la marque, ils apprécieront de retrouver certains modèles rares, normalement introuvables dans les autres enseignes généralistes (type FNAC, Darty et cie) et disponibles souvent en import uniquement sur Internet.
Pour les adeptes des casques à réduction active du bruit ambiant, un petit espace vous permettra de pousser dans ses derniers retranchements la gamme QuietPoint d’Audio-Technica en la confrontant au décollage d’un Airbus A380 !
Au fond de la boutique se trouve le coin Hi-Fi, réservé aux oreilles averties. On y retrouve une dizaine de modèles des gammes ATH-A, ATH-T, ATH-AD et même le haut de gamme ATH-W. Le vendeur, extrêmement aimable et pédagogue, me permet d’essayer chacun des casques Hi-Fi de la marque en montant progressivement en gamme. Confortablement installé dans les canapés, je commence doucement avec un ATH-A500 puis un ATH-A700, 900 […] pour terminer avec le modèle le plus cher de la marque (disponible à l’achat, je ne parle pas des modèles en édition limitée), le ATH-W5000.
Avec ces écouteurs en ébène striée et sa fabrication haute-couture, ce casque m’a véritablement transporté dans un autre monde l’espace d’un instant, sur une douce musique Jazz dont je n’ai malheureusement pas retenu le nom. L’atterrissage fut difficile à l’annonce de son prix : 1159 euros. De plus, il est bien entendu hors de question d’écouter avec ce casque sans le matériel adéquat sur toute la ligne : une platine vinyle à AT-LP120 250 €, une cellule, un diamant et un bon vinyle de qualité et un amplificateur casque AT-HA5000ANV à près de 3000 euros. Ouille… Mais ne serait-ce que pour la magie et pour le droit aux rêves, n’hésitez pas à faire l’essai en magasin, la combinaison du meilleur des 3 mondes (source audio, ampli, casque de restitution) est orgasmique.
Parmi les nombreux fastfoods divers qui parsèment les rues de la capitale, il y en a pour tous les goûts. Des chaînes de burgers bien connus au petit grec suspect du coin de la rue (bouh le cliché !), un type de restauration rapide tente de se frayer une place au soleil depuis les cinq dernières années : les bars à pâtes.
Face aux mastodontes du sandwichs ronds, qui aurait pu s’imaginer le grand potentiel des pâtes italiennes dans le cadre d’une restauration sur le pouce ?
Le marché en France est majoritairement trusté par deux chaînes françaises de restaurants de pâtes qui ont fait leur apparition quasi simultanément à la fin de l’année 2004 sous des noms aux sonorités italiennes, Viagio et Mezzo di pasta. Mettant l’accent sur le goût et sur la nutrition, ces restaurants essayent de proposer des produits sains et équilibrés, pauvres en matière grasses et riches en glucides. Viagio n’est pas un novice du secteur de la restauration: détenu par le groupe Bertrand, il est du même sang que ses frères fastfood Quick, Bert’s, etc.
Aujourd’hui, six chaînes de restauration se partagent le marché des fastfoods à l’italienne, Viagio et Mezzo di Pasta en tête, proposant plusieurs centaines de restaurants en France tout en commençant progressivement à s’ouvrir à l’international.
Face à la réussite de ces chaînes et à la forte rentabilité sur ce marché (avec des marges avoisinant les 70%), de nombreux indépendants se sont lancés sur le même secteur grâce à des matières premières abordables, souvent peu de personnel et une marge confortable.
Aujourd’hui, j’ai voulu partager avec vous un petit coup de coeur pour un restaurant à pâtes indépendant et mettant l’accent sur la qualité maison, cet aspect malheureusement délaissé par les grands noms, j’ai nommé l’Ebullition.
L’Ebullition est un de ces restaurants rapides indépendants de pâtes fraîches et de sauces maison dont l’offre est renouvelée quotidiennement. Situé à deux pas de la Porte de Versailles, face au Palais des Sports et du Parc des Expositions, c’est un endroit idéal pour avaler un morceau avant d’aller déambuler dans les allées d’un salon d’exposition.
Découvert grâce au site de ventes groupées Lookingo, j’ai bénéficié d’un bon afin de profiter d’un repas à deux comprenant une entrée, un plat de pâtes et un dessert à un tarif préférentiel. Une fois sur place, le premier accueil a été on ne peut plus agréable : le responsable des lieux s’est souvenu de notre nom suite à ma réservation téléphonique puis nous a offert un accueil personnalisé en nous expliquant très clairement le principe de son restaurant. Mieux, chacun des entrées, sauces et desserts nous ont été présentés avec passion en nous indiquant les petits détails de préparation maison pour chacun d’eux.
Fort de ces explications du chef, nous avons pu choisir consciencieusement ce qui composa notre repas. Après une longue hésitation, nous avons choisi une jolie salade océane en entrée avec des Malfatti ricotta & épinards – une sorte de ravioles – avec une sauce Pesto verde (basilic, pignons, noix, ail, Gran Padano, huile d’olive) pour ma part et des classiques tagliatelles sauce Pesto rouge (tomates séchées, herbes aromatiques, huile d’olive) pour ma compagne en guise de plat principal. Le choix du dessert, ou petite douceur dans le langage de la maison, fut encore plus cornélien, chacun d’eux vous regardant d’un oeil charmeur. Mon choix s’est porté sur un irremplaçable tiramisu maison tandis que ma compagne s’est aventurée sur les sentiers d’une crème canelle aux Spéculos. Sans regret selon ses dires.
Particularité de l’Ebullition : l’endroit permet de marier judicieusement la rapidité et l’efficacité d’un fastfood avec l’attention et le confort d’un restaurant traditionnel. La commande est passée et réglée au comptoir tandis que les plats sont préparés dans l’instant et vous sont servis à votre table, avec le sourire, dans de jolis bols avec de vrais couverts.
Ce ne sont que des pâtes me direz vous… Mais, croyez-moi sur parole, ce sont des pâtes goûteuses ! Pour avoir déjà fait l’expérience des autres grandes chaînes de bars à pâtes, il n’y a pas de comparaison qualitative possible ! Je ne me retiens donc pas pour vous recommander chaudement ce petit restaurant de pâtes loin des stéréotypes du fastfood sans âme ni chaleur. Eric, le responsable d’origine suisse, vous y accueillera avec le sourire en vous présentant avec passion ses préparations du jour qui ne manqueront pas de réveiller vos papilles.