La literie Sombed de Pixmania

Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint. Abordable mais la qualité ne semble malheureusement pas au rendez-vous. A réserver à un usage d’appoint.

On sort des sentiers battus avec un essai peu commun. Aujourd’hui, je m’attaque au marché nébuleux de la literie !

Savez-vous qu’au cours de votre vie, vous passerez environ un tiers de votre temps dans votre lit ? Pour faire la sieste, pour cocooner ou pour toute autre activité diurne ou nocturne…   autant s’équiper convenablement pour prévenir tout problème de dos ou d’insomnie !

Autant il y a beaucoup d’éléments sur lesquels il est possible de lésiner sur la dépense, autant devoir mettre les moyens pour s’équiper convenablement d’une literie digne de ce nom, je ne peux que vous y encourager.

N’ayant trouvé quasiment aucun retour sur la marque de literie SOMBED sur la toile, il était temps d’y mettre mon grain de sel et de faire profiter à la communauté de mon essai.

Sur le marché de la literie, une quantité impressionnante de marques se disputent les parts de marché, vantant leurs innovations maison et leurs bienfaits pour vous offrir le plumard le plus doux, le plus aéré, le plus ferme, le plus ergonomique…

Bien évidemment, il y a d’abord les grandes marques que tout le monde a au moins entendu un jour ou l’autre : Epeda, Simmons, Dunlopillo, Bultex, Sealy, j’en passe et des meilleurs. Et toute une ribambelle de marques de distributeur, moins connues, qui inondent le marché notamment sur internet.

En 2011, le géant de la distribution en ligne Pixmania a décidé de diversifier sa gamme de produits en lançant ambitieusement sa marque de literie maison: Sombed. La marque Sombed propose des produits de fabrication 100% française et traditionnelle, avec une gamme de 250 références. Elaborée sur mesure et en exclusivité par les spécialistes literie de Pixmania, elle se veut d’un excellent rapport qualité/prix. De plus, la literie Sombed est expédiée sous 24-48h lorsque l’article choisi est en stock. A souligner qu’avec Sombed, c’est la première fois que Pixmania fait fabriquer ses propres produits.

Une marque jeune mais qui souhaite mettre en avant la qualité et la tradition française dans ses produits: parfait alors, moi qui cherchait un nouveau sommier 160 x 200 cm pour aller avec mon nouveau matelas Simmons Lotus (acheté en magasin parce que oui, il FAUT tester les matelas en magasin avant d’acheter), je ne peux que donner une chance à Sombed en vu de l’acquisition d’un sommier. En effet, difficile de résister à l’offre : là où les grandes marques précités plus haut débutent leurs gammes de sommier 160*200 aux alentours de 350/400 €, Sombed propose ses sommiers tapissier aux alentours de 200/250€ dans les mêmes dimensions. Mieux, pendant les soldes été 2013, j’ai décroché un sommier Sombed tapissier 160*200 à 99€ seulement ! A ce prix, inutile de préciser que l’hésitation a été courte.

Autre point sur lequel Pixmania fait fort, ce sont les frais de livraison. Là où d’autres grands distributeurs (CDiscount pour ne pas le citer) vous facturent plus de 50€ de frais de livraison pour ces articles dits encombrants, Pixmania s’engage à vous livrer votre sommier de 2 mètres par transporteur en moins de 7 jours pour « seulement » 20,89 €. Banco, je signe et dégaine ma carte pour commander.

Commande passée le samedi soir, livraison le mercredi d’après par transporteur privé (Adrexo dans mon cas). Première surprise à la livraison, le sommier tient dans deux longs et étroits cartons de deux mètres de long sur une vingtaine de centimètres de large. Fichtre, il va falloir monter le sommier entièrement…

On déballe, on assemble les bouts de bois, on visse pendant des heures jusqu’à se faire des ampoules, on met la housse immettable et on a enfin son sommier « tapissier » . Je remarque que la qualité du bois utilisé pour les lattes me semble assez pauvre, on est loin des lamelles de bois nobles et bien taillés et plus proche du bois de cagette. On manque de se manger des échardes à chaque manipulation, dommage.

Pour l’anecdote, je n’ai pas réussi à enfiler entièrement la housse, ou plutôt à la zipper autour du sommier. En effet, le zip m’est resté dans la main au bout du deuxième et dernier essai… Tant pis, la housse sera juste enfilée comme un drap sur la structure.

Une fois redressé, j’y installe un ancien matelas de la bonne dimension pour servir de couchage d’appoint aux beaux parents le temps d’un week-end. A leur départ, je soulève le sommier pour constater qu’une latte n’a déjà pas survécu au simple test du couchage d’appoint pour deux personnes. Déception. Une réparation express à la colle à bois s’impose donc.

J’en viens à penser que la qualité se mérite et qu’à 100€, pensant faire une excellente affaire, je ne pouvais espérer avoir un sommier de qualité digne de ce nom. Je n’ai pas eu l’occasion de tester les matelas de la marque mais cette mauvaise expérience ne m’en donne guère l’envie.  D’autant plus que je maintiens mes propos dit plus haut : autant acheter un sommier sur internet, ça peut passer; autant un matelas, CA SE TESTE EN MAGASIN ! Quitte à essayer de retrouver exactement la même référence sur internet par la suite mais rien n’est moins sûr. En effet, j’ai remarqué que beaucoup de grandes marques éditent des références distinctes pour les distributeurs locaux et le marché en ligne. Ainsi, difficile de retrouver le même matelas vu chez Conforama/But une fois chez soi sur son ordinateur. Mesquin mais malin.

Tant pis, mon nouveau matelas Simmons ira sur mon ancien sommier et ce nouveau sommier Sombed gardera son titre de sommier d’appoint pour la chambre d’amis, avec ses 12 lattes restantes il pourra toujours se targuer de pouvoir accueillir encore quelques convives…

le site de déstockage privé Vente-du-diable.com

Des offres qui paraissent alléchantes mais qui s’avèrent moins qualitatives que prévues

 L’été pointant enfin le bout de son nez sur notre cher hexagone et les soldes arrivant à grands pas, cette période estivale est plus que propice pour se délester de quelques euros et de se faire plaisir en achats compulsifs et/ou nécessaires.

C’est exactement ce que je me suis dit il y a de cela quelques jours.

Cherchant un nouvel ordinateur portable pour ma petite-amie, le sien montrant sérieusement des signes de vieillesse, mon beau-frère me conseilla le site de déstockage en ligne nommé « vente-du-diable.com ». Ce dernier me dit que c’est un site qui propose toute l’année des produits hi-tech à prix cassés défiant toute concurrence.

La raison de ces prix attractifs ? Ce sont des ventes de produits reconditionnés.

Retour d’expérience d’un acheteur échaudé…

Pour les plus néophytes d’entre vous, vous allez me dire : « Qu’est-ce qu’un produit reconditionné ? ».

Un produit reconditionné est un produit d’exposition ou un produit dont l’emballage a été altéré, qui est ensuite enveloppé dans un emballage neuf. Ils sont, en règle générale, neufs ou quasi-neufs. Avec la crise qui sévit, toute opportunité de faire des économies est bonne à prendre ! Mais lorsque vous tombez sur ce genre d’aubaine, une part de méfiance reste de mise et vous auriez tout à fait raison ! Pourtant, avec tous les arguments que mon beau-frère avança pour me convaincre que ce site était au top pour ceux voulant faire de bonnes affaires, cela m’a réellement mis en confiance.

Ni une, ni deux, il me parraine et après une brève inscription, me voilà en train de surfer sur ce site essayant de dénicher la bonne affaire. Le principe reste le même que n’importe quel site de merchandising en ligne. D’ailleurs, le design du site « vente-du-diable.com » m’a beaucoup fait penser à celui de  »vente-privee.com », avec un design quelque peu « cheap ». Guettant la bonne affaire sur un PC portable performant et abordable, ma petite-amie tombe par hasard sur un déstockage de produits hi-tech comprenant aussi bien des smartphones haut de gamme que des grille-pains.

Dans ce méli-mélo de produits en tout genre, un produit retient particulièrement son attention : un ordinateur portable Sony VAIO SVS-1311F3E/W à un prix TTC de 479,99€. Mieux encore, avec un code de réduction de 10€ trouvé sur un site de bons de réducs, le prix du PC tombe à 469,89€.

Je jette un rapide coup d’œil sur les caractéristiques (voir ci-dessous). Le rapport qualité/performances/prix était franchement attractif !

Type de produit Ultra portable
Ecran 13,3 « 
Poids en kg 1,7 Kg
Dimensions (l x p x h) en mm 331 x 24 x 225
Processeur Intel Core i5-3210M
Vitesse du processeur 2.5 GHz (jusquà 3.1 GHz avec Intel Turbo Boost technology)
Système d’exploitation Windows 7 Edition Familiale Premium 64 bit
Chipset Intel HM76 Express
Mémoire cache externe 3 Mo
Mémoire RAM 4 Go
Type de mémoire RAM installée DDR3
RAM maxi 12 Go
Type de disque dur SATA
Capacité du disque dur 500 Go
Vitesse de rotation du disque dur 5400 tours/min
Lecteur / Graveur Lecteur graveur CD/DVD
Lecteur de cartes mémoire SD/MS
Carte graphique Intel HD Graphics 4000
Webcam intégrée Oui
Résolution de la webcam 1.31 Mpixel
Bluetooth oui
Audio Dolby Home Theater v4
Carte réseau Ethernet 10/100/1000 Mbps
Communication sans fil 802.11 b/g/n + Bluetooth 4.0 +HS
Connecteurs 2 USB 3.0, 1 USB 2.0, 1 HDMI, 1 VGA, 1 RJ45, 1 Kensington Lock, entrée et sortie audio
Dispositif de pointage TouchPad Multi-touch
Type de batterie Jusqu’à 8h00 d’autonomie en mode Stamina, 7h00 en mode Graphics
Caractéristiques complémentaires Clavier rétro-éclairé
Résolution maxi avec mémoire installée 1366 x 768
Nombre de haut-parleurs intégrés 2
Microphone intégré Oui

Juste le temps de régler l’achat et le PC est commandé ! Commande passée le 26/06/2013 et reçue le 01/07/2013, elle s’empresse de le déballer et de le tester.

Dès l’allumage de l’ordinateur, elle constate rapidement que la description était erronée par rapport à la réalité. En effet, il s’avère qu’il n’est pas si neuf que prévu.

Peinture manquante sur les coins du capot de l’ordinateur et touchpad présentant des dysfonctionnements majeures, elle décide à le renvoyer afin d’être remboursée pendant les 7 jours de rétraction dont nous disposons si mécontentement il y a. Elle s’empresse donc de remplir un dossier de réclamation expliquant le pourquoi du comment et une fois crée, un message nous informe qu’on recevra une réponse de leur service clients dans les jours qui suivent (48h au plus tard il me semble).

Aucune réponse au bout de quatre jours et une relance plus tard, nous voyons qu’aucune démarche n’a été engagée de leur part. Excédé et après avoir lu quelques commentaires pas très réjouissants d’autres clients, je suis bien décidé à obtenir gain de cause.

Quelques recherches plus tard, je tombe sur le numéro de téléphone de la SAV (que voici : 05 81 18 79 56). J’ai donc passé toute la journée d’aujourd’hui a tenté de les appeler.

Cinq coups de fil de vingt minutes chacun et une bonne migraine plus tard, je réussis enfin à avoir une personne me donnant la marche à suivre pour un remboursement total de ma commande.

La démarche est la suivante :

  • Réception du mail contenant la démarche à suivre pour le renvoi du produit défectueux dans les 48h après l’appel, en espérant que je le reçoive un jour…
  • Renvoi du PC portable par voie postale à l’adresse indiquée dans la procédure.

Après confirmation de la réception du PC par « Vente-du-diable.com », je serai re-crédité sur mon compte bancaire avec lequel j’ai réglé la commande dans les 5 à 8 jours.

Petit conseil :

Si vous êtes dans la même situation que moi mais que vous n’avez pas beaucoup de temps à leur consacrer,  procéder de cette manière :

  • Créer un dossier de réclamation dès que vous constatez un problème sur le produit.
  • Appeler leur service clients au numéro ci-dessus avec les informations suivantes :
  1. N° de la commande
  2. Date de réception de votre commande
  3. Et n° de série du produit si celui-ci est électronique ou informatique.

Voilà ! Je n’ai plus qu’à attendre et croiser les doigts…

Pour terminer, s’il y a bien quelque chose à retenir de cette expérience:  si vous ne voulez pas vous retrouver dans la même situation que la mienne et rester des heures à écouter la musique irritante de leur répondeur, rendez-vous service et NE COMMANDEZ PAS SUR CE SITE !

Cela vous économisera de l’argent et surtout du temps que vous n’avez pas forcément pour parler à leur SAV.

Pour continuer à faire de bonnes affaires hi-tech, je vous recommande le flux RSS du site LesNumeriques.com qui compile pour vous les bons plans geek de la journée, dénichés par les internautes du site : http://www.lesnumeriques.com/soldes-ete-informatique-high-tech-e1215.html

La boutique de bijoux Agatha, Paris La Défense

Cela faisait belle lurette que je n’avais plus écrit une seule ligne pour le blog ! Rassurez-vous, ce n’est qu’une faute de temps… et un peu un problème d’assiduité aussi. Que les plus courageux d’entre vous qui souhaiteraient contribuer au blog lèvent la main !

Je voulais partager avec vous une anecdote vécue par ma copine il y a quelques semaines lorsqu’elle a été confrontée au service après-vente de la boutique Agatha des Quatre Temps (La Défense). Avant cela, petit flashback pour résumer la situation.

Fin Avril 2012, nous nous sommes PACSé (racontetalife.com) Sans vouloir dépenser des milles et des cents mais simplement garder un souvenir de ce moment, ma copine a voulu que nous lui trouvions une petite bague qu’elle pourrait porter à son doigt pour marquer le coup. Seul critère indiscutable : il fallait que ce soit une bague ayant la forme d’un noeud papillon (elle est dans sa période « noeud » en ce moment, après être passé par la période « étoile » puis « petits pois »… Allez savoir pourquoi :’>).

Après avoir écumé la moitié des bijouteries parisiennes, nous sommes tombés un jour par hasard sur la perle rare dans une des boutiques du groupe Agatha à Aubervilliers.

Sans grande hésitation, nous sautons sur l’occasion même si j’émets dès lors quelques réticences sur la pérennité des strass qui composent le noeud. La vendeuse me rassure en évoquant une garantie de deux ans sur tous les produits Agatha, y compris en cas de défauts sur les strass de la bague.

Ma méfiance vis à vis de la bague était justifiée : deux mois après l’achat, malgré une utilisation méticuleuse impliquant un retrait chaque soir ou à chaque lavage de mains, un strass répondait déjà absent dès le mois de juillet. C’est tout naturellement que nous nous sommes alors rendu à la boutique Agatha la plus proche de notre domicile, celle des « Quatre Temps » de La Défense, afin de faire jouer la garantie. Il était inadmissible pour nous de ne rien faire alors que nous nous retrouvions avec un article défectueux après seulement quelques semaines au bout du doigt.

La première approche avec le service après-vente d’Agatha fut plutôt courtoise, nous avions été pris en charge rapidement en boutique où la vendeuse nous expliqua que la bague serait réparée directement en boutique et que celle-ci serait prête d’ici une à deux semaines. On me donna donc un reçu et m’invita à repasser une dizaine de jours plus tard.

Une semaine plus tard, on m’avertit par téléphone que la bague était prête et que je pouvais passer la récupérer à  tout moment. Je me suis présenté en boutique avec ma copine afin de vérifier si la bague lui plaisait toujours une fois la réparation effectuée. Au premier coup d’oeil, tout nous semblait dans l’ordre et nous quittions donc le magasin sans a priori. Le plaisir ressenti par ma copine de retrouver sa bague de PACS n’a été malheureusement que de très courte durée : à peine avions nous fait cinquante mètres (sans exagération) en dehors de la boutique que le même strass avait déjà déserté ! Retour donc à la boutique où la vendeuse n’avait guère l’air surprise. Elle nous expliqua alors qu’une nouvelle employée avait été désignée pour faire les dernières opérations collage et que celle ci s’était trompée dans le mélange de colle à utiliser. Cependant, elle ignorait jusqu’à lors si notre bague faisait partie du lot de bijoux incriminé par la colle défectueuse. Manifestement oui !
Rebelote, on nous ressortit un nouveau reçu et nous devions donc repasser une à deux semaines plus tard le temps que la réparation soit effectuée proprement cette fois-ci…

Je suis donc repassé à la boutique pour la troisième fois une dizaine de jours plus tard afin de récupérer la bague correctement réparée. Etant seul cette fois-ci, je ne me suis pas attarder sur l’inspection des travaux et je suis reparti avec le sachet contenant la bague qui, dixit la vendeuse, avait été réparée avec soin cette fois-ci. Mal m’en a pris de lui avoir fait tant confiance, lorsque ma copine déballa la bague à la maison, nous constations alors que le nouveau strass de rechange n’avait ni le même éclat mais surtout ni la même taille que les autres ! Vu du dessus, le diamètre du strass est bien plus gros que ceux d’origine de la bague. Et vu du profil, ce dernier dépassait même tous les autres d’un bon millimètre ! Je regrette encore de ne pas avoir pris une petite photo d’illustration.

Dès le lendemain, remonté comme une pendule, je me suis représenté en boutique pour demander à ce qu’on me fasse une réparation digne de ce nom ou alors qu’on me fasse un échange standard. En effet, l’échange contre un produit similaire est possible et est clairement mentionné sur le bon de garantie. C’est la responsable de magasin qui est venue prendre en charge mon dossier cette fois-ci. Cette dernière refusa dans un premier temps d’envisager la piste de l’échange et je me suis vu donc proposer une nouvelle réparation, directement à l’atelier de la marque Agatha cette fois-ci. N’ayant pas vraiment d’autres alternatives, je me suis vu dans l’obligation d’accepter et la bague repartit donc pour une dizaine de jours en réparation.

Après plusieurs jours sans nouvelle, on m’annonça par téléphone que la bague été revenue de l’atelier et que je pouvais passer la récupérer. Sans attendre, j’ai foncé le soir même en sortant du boulot en espérant clore cette affaire qui durait que depuis trop longtemps. A première vue, la responsable de la boutique ne semblait pas présente aujourd’hui, c’est donc une vendeuse qui me tendit la bague réparée une nouvelle fois. Je me suis précipité de vérifier la taille du strass immédiatement. A première vue, la taille de ce dernier correspondait bien cette fois-ci. Je me suis presque convaincu (enfin !) que cette réparation était la bonne et m’apprêtait à quitter le magasin quand je remarquais alors un autre détail : le strass qui se trouvait juste à côté de celui qui venait d’être réparé ne semblait plus briller du tout. Je me suis penché sous un spot pour vérifier si ce n’était qu’un mauvais effet de lumière mais le constat était le même, comme si le strass avait été frotté ou poli. Pour imager la situation, c’est un peu comme si vous vous retrouviez avec un pixel mort sur un écran très lumineux :  de loin, on ne voit pas vraiment le défaut mais de près, on ne voit plus que ça !

Hors de moi, j’ai demandé cette fois-ci qu’on arrête de me mener en bateau et qu’on procède immédiatement à un échange standard contre un produit neuf ou bien au remboursement intégral du prix d’achat. La vendeuse n’ayant pas la légitimité de prendre une telle décision m’a demandé de lui accorder un délai de 24h afin de lui laisser le temps de prendre contact avec sa responsable de boutique. Le lendemain, après échange avec sa responsable, elle me rappela comme convenu pour me demander de repasser en boutique afin de procéder à un échange un peu particulier : la responsable boutique était d’accord pour reprendre ma bague défectueuse mais je n’avais pas le droit de choisir un nouvel article de la collection noeud « Sweetnod » car cette collection est considérée comme une collection « à risques ». Collection à risques qui pourtant est toujours en vitrine et vendue sans scrupule à des centaines de clients chaque jour. Madame, en clair si je résume, vous êtes consciente que vous vendez de la m**** et que pour éviter d’autres soucis de SAV, vous ne voulez pas que je reprenne le même article. Pourquoi ne pas en avertir la maison mère pour qu’elle change le procédé de fabrication ou tout simplement pour qu’elle retire la gamme de la vente pour défaut de fabrication ?

Dès lors, nous avions peu de choix : prendre autre chose (alors que nous avions acheté cette bague pour une raison précise, rappelez vous) ou bien nous taire et repartir bredouille avec cette bague a moitié réparée sans la certitude que le strass ne partira plus ou que les autres strass ne perdent miraculeusement leurs éclats sans explication. Ma copine essaya malgré tout de regarder la vitrine en quête d’un autre article pouvant lui plaire mais sans succès. Seule la bague à noeud, la raison première qui nous a poussé un jour à franchir le seuil d’une boutique Agatha, l’intéressait.

Résignés à repartir de la boutique avec notre bague imparfaite, j’ai essayé malgré tout de faire reconnaître à la responsable de boutique que le défaut d’éclats était tout de même flagrant et non le fruit de notre imagination. Je me suis retrouvé alors confronté à une montagne de mauvaise foi, la responsable refusant d’observer attentivement la bague et, devant mon insistance, a fini par jeter un micro regard distrait sans reconnaître un quelconque défaut. A la limite de faire un scandale en plein magasin devant tous les clients, j’ai pris sur moi mais je suis revenu sur ma décision d’en rester là avec cette vieille peau. Après quatre réparations infructueuses, j’exigeais cette fois-ci un échange standard pour une bague identique mais NEUVE. La responsable de boutique sembla étonnée par les chiffres que j’avançais et, comble de l’ironie, elle me demanda même si j’avais un historique des quatre réparations que je mentionnais. WTF ?! Elle  m’annonça que de toute les manières, elle n’avait pas le pouvoir de décision pour procéder à cette échange (ah bon? mais elle sert à quoi alors ?) et que seule la direction de la maison mère était apte à prendre cette décision d’échange à neuf. D’une voix hautaine, elle me prometta de me rappeler dans les prochains jours pour me tenir informé de la décision prise. A peine sorti du magasin, j’entendais déjà cette pimbêche faire des messes basses sur mon compte auprès des autres clients. Inacceptable mais j’ai préféré ne pas rentrer dans son jeu…

Deux jours plus tard, nouvel appel de la responsable en personne : mon échange à neuf avait été accepté par la direction. Sans trop de surprise de mon côté, le contraire aurait été vraiment très étonnant car je pense avoir été dans mon bon droit sur ce coup là. Dernière embûche : la taille de la bague correspond à ma copine n’était pas disponible en stock et a nécessité une commande spécifique : nouveau délai de deux semaines.

Dénouement de l’histoire deux semaines plus tard donc, je suis retourné en boutique pour me retrouver face à mon tyran pour une ultime confrontation. Transfigurée, la responsable m’accueillie avec un sourire (forcée ?) jusqu’aux oreilles, me montra la nouvelle bague étincelante, me fit signer le bon de réception avec la mention « bague réceptionnée en bon état » et me prépara même un joli paquet cadeau comme s’il s’agissait d’un nouvel achat. Se serait-elle fait tirer les oreilles par sa direction ? J’espérais secrètement que oui. Je suis donc reparti de la boutique avec mon joli paquet en espérant ne plus jamais avoir à faire au service après-vente d’Agatha.

Dans l’ensemble, les bijoux Agatha sont affichés à un tarif assez proche des grandes marques pour une qualité qui semble inégale voire même douteuse sur certaines gammes. Pour nous en tout cas, Agatha, c’est fini.

Free mobile

Après 2 mois et demi d’essais intensifs, je me suis dit qu’il serait bon de faire un petit bilan de notre petit opérateur mobile, une fois l’engouement des premiers jours estompé (cf. test de Free Mobile).

Je dois avouer qu’après plusieurs semaines d’utilisation exclusive de mon forfait Free Mobile, le bilan est en demie-teinte: le 4ème opérateur, attendu par certain comme le Messie de la téléphonie, n’a que partiellement comblé mes attentes, rêves et espérances. Après m’avoir envoutée avec ses tarifs séducteurs et ses appels illimités, je dois dire que mon expérience d’utilisatrice Freemobilienne n’a eu que d’embûches et de déboires une fois les premières semaines écoulées. Après de grandes difficultés à émettre des MMS depuis mon smartphone durant les premiers jours, j’ai été ensuite épargnée par les tracas et aléas du réseau Free lors des premiers incidents remontés par les internautes des quatre coins de la France. Mon plaisir ne fut que de courte durée et j’ai été vite rattrapée par les (trop) nombreux couacs rencontrés par bon nombre d’entre vous ces dernières semaines.

Appels en échec, coupure réseau, conversations interrompues, connexion internet en erreur… tel est le triste quotidien des early-adopters de Free Mobile, pourtant si enthousiastes aux premiers jours. Le internautes ne se sont pas privés pour relayer l’information et faire monter la mayonnaise sur les nombreux réseaux sociaux. Derrière sa tour de verre, le service com’ de Free a choisi la discrétion sur le sujet et les maigres explications données à la presse (Free reconnait à demi mot avoir quelques soucis en heure de pointe sur l’itinérance d’Orange)  n’ont pas réussi à convaincre les utilisateurs.

Mise à part les deux grosses pannes relayées dans la presse (la dernière en ce moment même), Free connait (sans reconnaître) de très nombreux problèmes de communication aux heures de pointe – 18h/21h – qui réduisent en silence les trois quart de ses utilisateurs. Embêtant lors qu’on cherche à joindre sa femme/mère/amante/copine afin de prévenir d’un retard au resto du coin.

Finalement, à quoi bon avoir des appels, SMS, MMS, internet illimités si dès lors qu’on en fait l’usage, le réseau tombe en carafe ? Sauf riposte rapide et efficace de la part de Free afin de rattraper le coup et convaincre ses utilisateurs de la fiabilité de son réseau, je ne pourrais que vous conseiller d’ouvrir vos oeillères et de commencer à regarder chez la concurrence si l’herbe y est plus verte… D’autant plus que les acteurs du même créneau (Bouygues/Be&you, Orange/Sosh et cie) ne cessent de jouer le grand jeu pour tenter de vous séduire à nouveau. A vous de faire votre choix !

La compagnie aérienne low-cost Air Méditerrannée

Difficile de prononcer un véritable jugement sur une compagnie aérienne lorsqu’on a le plaisir (ou pas) de la fréquenter lors d’un ou deux trajets. Par contre, le fait d’emprunter la même compagnie quasiment chaque année depuis 4 ans pour partir en vacances permet de mieux prendre du recul et de voir son évolution (ou sa dégression) au fil du temps.

Air Méditerranée est une compagnie française de type charter créée en 1997 avec pour première vocation de servir les grands tour opérateurs et agences de voyages français. Avec la percée des compagnie low-cost (Ryanair, EasyJet, Transavia pour ne citer qu’eux), Air Méditerrannée a décidée de se placer également sur le même segment en proposant des billets low-cost directement aux voyageurs.

Ayant effectué un premier vol avec la compagnie en 2007 à destination de Palma de Majorque à bord d’un Airbus A321, la première impression fut tout à fait correcte avec des horaires respectés et un confort à bord dans la norme pour ces tarifs. Un service de collation et de café était proposé gratuitement aux passagers durant le vol, même de courte durée, et servi par des hôtesses aimables et 100% francophones.

Les années passent mais ne se ressemblent pas, les trois années suivantes ont montrées clairement des signes de déclin quant à la qualité de service : prise en charge succinctes, aimabilité en berne, collations à bord devenus systématiquement payantes.

Mais le point ultime fut atteint la semaine dernière, lors d’un vol Tunis-Paris CDG.

A l’heure de l’embarquement, nous avons eu comme première information que notre avion n’était tout simplement pas disponible, que celui-ci, venant de Paris, n’était pas encore parti de Paris et pire encore, qu’il n’était même pas encore arrivé lui-même à Paris.

Pour résumer, nous apprenons qu’un Boeing 737-500 censé nous ramener à Paris se trouve quelque part dans le ciel, en route pour Paris. Le temps que celui ci se pose, reparte en direction de Tunis et puisse être en capacité de nous embarquer, le retard est estimé d’emblée aux alentours de 4 heures avant d’être reporté finalement à une durée « indéterminée ».

Après quelques heures sous silence sans assistance ni nouvelles, les esprits les plus impatients s’échauffent et exigent légitimement des informations plus limpides et pragmatiques auprès des agents aéroportuaires, sans succès. Ce n’est que vers 19h00 qu’une distribution chaotique de sandwichs et de boissons fraiches est mise en place, distribution qui sera honteusement qualifiée de « prise en charge » par l’attestation de retard remise avant l’embarquement aux alentours de 21h00, soit 6h après l’heure initialement prévue.

Carton rouge donc pour Air Méditerrannée dont la qualité de service est loin des engagements de rigueur et de sérieux prônés par le site officiel. Le peu de considération de la clientèle dont ils ont fait preuve est fort décevant pour une compagnie qui se dit première compagnie française charter moyen courrier.

Site officiel de la compagnie : Air Mediterrannée

Le bar à tapas Casa Paco, Paris

Après avoir passé des vacances pleines de soleil et de tapas aux Baléares, nous avons souhaité avec ma compagne retrouver un peu de chaleur et de parfum de vacances dans un petit bar à tapas de Paris. Ne sachant lequel choisir, nous avons finalement jeté notre dévolu sur le Casa Paco, petit restaurant espagnol du 16ème arrondissement, à quelques pas des Champs Elysées, suite à une offre promotionnelle proposée par le célèbre site Groupon.

Une fois sur place, ambiance calme, il n’est que 19h30 ce qui explique peut être pourquoi il n’y a que 2 clients déjà présent. Une fois installé, on nous invite à donner notre bon de réduction ainsi qu’à commander un apéritif. Restaurant espagnol oblige, je demande volontiers un verre de sangria. Ma compagne moins exotique se contente d’un jus d’orange (malheureusement tout ce qu’il y a de plus industriel).

Aoutch ! En regardant de plus près la carte, mon ballon de sangria que je tiens fébrilement est facturé 9 euros tandis que le verre de jus d’orange est honteusement affiché à 6 euros. Dire que le litre de ce même breuvage espagnol m’aurait couté seulement 6€ quelques semaines plus tôt. Et pourtant à ce moment là, je n’étais pas encore au bout de mes peines.

Nous nous étions préparé à passer une bonne soirée en amoureux… que nenni. Le menu « Dégustation de tapas à deux » (affiché à la carte au prix de 2 x 20 euros) nous a laissé sur notre faim et ce que nous avons eu dans nos assiettes valait à peine l’équivalent de 10 euros chacun. Les petites assiettes de dégustation nous sont arrivés au compte goutte avec à chaque fois à peine de quoi se chatouiller les papilles. C’est pénible et ça devient très vite frustrant. Vous vous retrouvez donc très rapidement à attendre la suite jusqu’au moment où, très vite… il n’y a plus de suite !

Quand bien même nous avions payé notre menu Dégustation à moitié prix grâce au deal Groupon, soit 20 euros pour deux, ce que nous avions dans l’estomac en sortant du Casa Paco n’en valait guère plus.

Notre conseil : si jamais vous avez fait l’erreur d’entrer dans ce restaurant, ne gardez pas un mauvais souvenir des tapas en sortant  mais tentez simplement d’oublier ce qu’on vous a servit pour mieux redécouvrir les joies d’un VRAI bar à tapas lorsque vous en rencontrerez un digne de ce nom !

Casa Paco, 13 rue de Bassano, 75016 Paris